La solitude, vieille compagne de tant d'années,me suis partout, ne m'a jamais abandonné.
J'ai beau la cacher, la déguiser, la barricader, dès que je baisse la garde elle surgit à mes côtés .
Si peu d'amis autour de moi, si peu de personnes à aimer, juste elle comme un geôlier à me veiller !
Mes larmes ne la fléchissent pas, mais l’adoucissent parfois.
Quelques rencontres, qui ne durent pas,
rares amitiés trop brèves parfois, reste sa présence au fond de moi.
Donner du temps, de la chaleur,tout faire pour ouvrir mon cœur, elle garde les clés quoi que je fasse,petit à petit je m'efface !
Comment pénétrer son armure, comment me séparer d'elle ?
J'aimerai tant, encore une, fois ouvrir mes ailes et l'enfermer à double tour avec ses chaînes.
