« 25 ! Cria-je.
-Quoi ? Arrête de mentir, insurgea mon voisin.
-Bah si, t'es juste de mauvaise foi. »
Suite à cela, il me frappa l'épaule et on rigolait ensemble.« 25 voitures rouges, et puis quoi encore ? s'indigna-t-il.
-C'est à la mode.
-Si tu avais pris gris, okay, mais là non. »
Je le voyais croiser les bras et tourner la tête dans le sens opposé.Je lui lança : « Quel comportement enfantin pour ton âge » Et je le compara à sa petite sœur. C'est là où j'ai déclenché la guerre. Il bondit sur moi, me faisant tomber sur la verdure asséchée et il me secoua les épaules.
Sa bouche ne servait à ce moment-là seulement pour des injures qui pour moi n'étaient que de l'affection. Il faut être habitué avec lui. Je ne cessais de rire, puis, fatigué par tant d'agitation, il s'arrêta et s'allongea à mes côtés.« T'es vraiment un bouffon.
-Moi aussi je t'apprécie Jeongguk. »
Chacun sa manière d'exprimer son affection après tout.Après ce petit moment très chaleureux, on alla s'enfoncer dans la forêt d'où nous venions, retrouver notre tente.
Les moments passés comme celui-ci, se sont construits par milliers, les photos accrochées dans nos chambres en témoignaient. Lui et moi, c'est seulement depuis deux ans. Pourtant, j'ai l'impression d'avoir l'autre moitié de moi-même en lui. Nos problèmes partagés, nos petites anecdotes, phrases de réconforts. C'est comme-ci on se connaissait depuis notre tendre enfance, chose que j'aurais aimée.
Mon lieu de travail, notre lieu de rencontre si je puisse dire. Il était avec sa petite sœur d'ailleurs. Situation très peu surprenante puisque je travaille dans une confiserie, alors des clients pareils, j'en vois chaque minute.
Mais eux venaient chaque jour, demandant un sachet de bonbons, dont je ne voyais jamais la jeune fille y toucher. Pourquoi ? les mangeaient-ils en dehors ? J'avoue que j'ai toujours été de nature curieux, alors je les ai un peu suivit, de loin bien sûr. Personne n'y avait touché.Piqué de curiosité, un jour cela m'a échappé. Il s'agissait de bonbons pour leur frère hospitalisé, dans le coma. Chaque jour passé dans ce lit d'hôpital, un sachet. Étrange mais je comprenais.
J'ai décidé de lui offrir les sachets depuis ce moment-là. Puis on parlait de plus en plus au fil du temps qu'il venait, même avec sa sœur. Ils me donnaient des nouvelles de leur frère et me racontaient des choses à son sujet.
Les jours passaient et on a commencé à faire quelques sorties.
On s'est attaché l'un à l'autre au cours du temps.
La nouvelle que j'attendais tant, la nouvelle pour laquelle on avait commencé à se parler n'est jamais arrivée. Non, c'en était une autre. Il a succombé à cette maladie. Tout comme sa mère, dont il a hérité cette maladie, mais mort bien trop jeune.Je ne dirais pas que cet événement nous a rapproché, mais il l'a quand-même fait. J'étais toujours là à l'écouter, il me parlait de ses affaires de famille, me racontait tout. C'était si difficile à entendre mais je ne l'interrompait pas, rien de pire. On s'est compris, et depuis nos liens n'ont fait que de se renforcer, sans même le vouloir. J'étais pour lui, la personne qui le savait. La personne mâture qui pouvait l'écouter, le consoler et comprendre ses douloureuses paroles où il venait parfois à vouloir tout abandonner. La personne qui l'aidait et qui le fera toujours.
« Jimin ?
-Oui ? un temps de réflexion avant ma réponse s'était fait.
-T'as failli me quitter avant l'heure là ?
je le regardais, il continua :
-Même si on est à côté, que l'on rêve l'un de l'autre..
-Pour ne jamais être séparé. »Puis on riait une fois de plus.
Cette phrase on se la dit depuis toujours, c'est gnangnan mais ça nous fait nous sentir moins seul. Même si on sait que durant toute la nuit nous ne rêverons pas l'un de l'autre, au moins pour s'endormir ce sera le cas.
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ーLes inséparables séparés.ー 「Jikook」
FanfictionOn était lié. Notre récit est comme celui sorti des séries, avec une amitié incassable. Où est-ce que j'ai merdé ? [OS]