« Livaï,
Je vous écris cette lettre le feu aux joues. Je suis incapable de vous rejoindre et de vous faire part de mes états d'âme. J'ai honte, si honte. Pourtant, le sommeil me manque et je pense pouvoir perdre la raison si je ne vous confie pas une bonne fois pour toute mes tourments.
Les lignes qui vont suivre vont vous choquer, elles relateront les désirs d'une femme à l'encontre d'un homme, de vous. Si vous savez d'ores et déjà que cela vous indiffère voire vous met atrocement mal à l'aise, je vous supplie de ne pas continuer et d'ignorer ce papier.
Cela fait déjà 3 ans déjà que nos chemins se sont séparés. Depuis quelques semaines, peut-être bien quelques mois, j'ai commencé à me consumer progressivement en me languissant de vous.
Je ne sais pas pourquoi, ni comment. Bon sang, Livaï, j'ai tellement honte. Je suis transie de désir à l'idée de vous revoir, j'en viens à fantasmer vos lèvres partout sur mon corps ; dans des endroits que personne d'autre que moi n'a vu. Je vous imagine partout sur mon corps frissonnant. Tous nos contacts me reviennent en mémoire, l'odeur de votre haleine délicieusement saturée par le parfum du thé noir, votre odeur de savon. Tout ceci alimente mes plaisirs charnels que je m'offre de plus en plus souvent. Je suis presque hantée, consumée à l'idée d'être prise par vos soins.
Livaï, j'ai plus honte encore de ce qui va suivre. Car au delà de votre plaisir qui serait mien, de sentir votre goût sur ma langue, vous sentir ... dure et animé, vibrant, j'aime imaginer la vôtre de langue sur mon intimité. Je donnerais ce que j'ai de plus cher pour éteindre ce feu, non, l'embraser une bonne fois pour toute qu'on en finisse. J'aimerais sentir vos mains sur mes cuisses bouillantes pour les écarter, vous voir plonger votre visage jusqu'à sentir votre souffle sur mes chaires sensibles. Sentir vos lèvres m'embrasser intimement et votre langue danser suavement sur, peut être « dans », mon antre. J'imagine vos doigts se frayer un chemin en moi. Il m'est impossible de vous écrire ceci sans croiser les jambes de désir, sans pouvoir ignorer ma poitrine tendue sous le tissu de mon pyjama. J'ai envi de vous comme je n'ai jamais eu envi de quiconque. Je ne suis même pas sure qu'il soit raisonnable et sain de ressentir autant de désir, de besoin. Livaï, je m'excuse pour ces mots crus. Je m'en vais me coucher en imaginant ce que cela ferait de vous accueillir partout en moi. »- Vous avez du courrier Monsieur Ackerman, m'informe la jeune femme qui se présente après avoir sonné chez moi.
Je prends l'enveloppe que me tend la factrice. Elle met un point d'honneur à le donner systématiquement mon courrier en main propre plutôt que de le laisser dans la boîte aux lettres prévu à cet effet. Ses charmes ne me font aucun effet, bien au contraire, son comportement m'agace de plus en plus.
Je la remercie et referme la porte avant de jeter un œil au courrier et de lire le nom de l'émetteur.
« Mikasa Ackerman »
Tiens, que me veut-elle cette gamine ? Je songe qu'il puisse s'agir de mauvaises nouvelles et préfère en avoir rapidement le cœur net. Alors que je monte l'escalier en déchirant l'enveloppe pour en sortir la lette, je m'arrête à mi-chemin entre le palier du rez de chaussée et celui de l'étage où se trouve mon bureau.
Qu'est ce que c'est que ça ?
« Je vous écris cette lettre le feu aux joues. Je suis incapable de vous rejoindre et de vous faire part de mes états d'âme. J'ai honte, si honte. Pourtant, le sommeil me manque et je pense pouvoir perdre la raison si je ne vous confie pas une bonne fois pour toute mes tourments. »
Mon ventre se tord à l'idée qu'il puisse lui être arrivé quelque chose de grave au point de la rendre malade. Mon cœur s'affole comme il ne l'avait pas fait depuis voilà bien longtemps.
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« Confidences »
FanfictionMikasa déverse ses pensées les plus intimes sur un papier à destination de son ancien Caporal. (OS Ship Rivamika - Contenu adulte - Tres court) Les persos de SNK sont la propriété d'Isayama Hajime.