Une manager dans son cœur {~Hyunjin x reader~} [Tome 2]

Chapitre 21

(NDA : italique = coréen)

PDV Sunwoo

San: Je sais, mais je ne sais pas si j'en serai capable, ce que tu me demandes est compliqué. Mais je sais que tu as raison donc je ne sais pas.

Si seulement il savait. Je ne lui ai pas dit parce que je ne suis pas sûr. Mais je suis très doué pour cerner les gens et pour comprendre ce qu'ils pensent. C'est sûrement parce que je suis emphatique, enfin bref ce que je veux dire c'est que les yeux de Tp aujourd'hui ne montrait aucun amour pour San et elle avait l'air mal à l'aise tout à l'heure, elle était dans ses pensées. Et malheureusement j'ai peur de comprendre ce qu'il se passe. 

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PDV Tp

J'ai fini de travailler et je pars au club pour pouvoir m'entraîner avec tout le monde. Ils m'ont tous dit qu'ils étaient déjà là, je suis donc la dernière à arriver, comme d'habitude.

J'ouvre la porte de la salle discrètement, je veux voir ce qu'ils font pour être sûr qu'ils s'entraînent même pendant mon absence.

C'est ce que je pensais, ils ne s'entraînent pas, ils dansent, ou plutôt Joe et San dansent ensemble dans une sorte de battle. Ça me fait penser à la dernière fois, c'était marrant, mais là j'ai juste l'impression de ressasser de mauvais souvenirs, je ne me sens pas à l'aise en les regardant, je n'ai qu'un sourire triste sur mon visage.

Je finis quand même par entrer.

- Et bah dit donc, il n'y a pas à dire, San gagne.

Joe: Arrête, je me suis donné à fond.

San: Alors qui a gagné ?

- Toi sans aucun doute. Tu as travaillé d'arrache-pied en Corée dis-moi.

San: Oh tu sais, pas tant que ça.

- Modeste. Bon tout le monde en place, on répète en 0,5 puis on passe en vitesse rapide, avant ça vous vous êtes tous échauffés ?

Tous : Oui.

- Sunwoo, tu t'es échauffé ?

Sunwoo: Oui ne t'inquiète pas.

- Parfait, alors en place. Je m'échauffe un peu. San, tu n'as qu'à nous regarder et nous dire ce que tu penses de la chorégraphie.

San : Ok.

Saut temporel jusqu'à deux jours avant la représentation

Il reste deux jours, on est tous prêts, je suis hyper contente du résultat, mais j'ai toujours ce poids, cet immense poids qui ne part pas. J'avais dit que je me laisserai deux jours, je m'en suis laissé plus. Rien a changé, je peux le dire, je ne l'aime plus. C'est triste, je suis triste, mais c'est vrai. Aujourd'hui, il est censé partir et je sais que c'est le dernier moment, il part ce soir à 20 heures. Je n'ai pas cours aujourd'hui mais je lui ai fait croire que j'avais un truc de prévu pour pouvoir être tranquille pour la journée.

Karina: Tp, du coup tu voulais me dire quoi ?

- Haha, allons dans un café.

Karina: Tu as raison.

Karina: Bon du coup ?

- Tu vas rire, mais ce soir, je quitte San.

Karina: QUOI !!

- Je viens de te dire que je vais quitter San.

Karina: J'ai entendu idiote, mais pourquoi ?

- Je ne sais pas depuis qu'il est revenu, je ne l'aime plus.

Karina: Et tu me le dis que maintenant ?

- Je suis désolée, mais je voulais être sûre avant, tu comprends ?

Karina: *souffle* Oui je comprends. Mais bon, c'est triste. De toute façon, j'avais remarqué qu'il y avait un truc qui n'allait pas. Je voyais bien que ce n'était pas comme la dernière fois. Tu le regardais avec tellement d'amour la dernière fois et aujourd'hui on dirait que ce n'est qu'avec du regret et de la peine que tu le regardes. Mais bon, c'est ton choix. Alors, tu comptes dire quoi ?

- Je pensais lui sortir une excuse du style : « Tu ne crois pas qu'on est juste ami ? » et après il s'énervera et moi aussi, on va s'insulter et pour finir il rentrera énervé, tournera la page le plus vite possible et moi aussi.

Karina: Quel plan de merde, un vrai plan foireux. Si un jour tu te maries prions pour qu'il puisse combler ta connerie par de l'intelligence.

- Tais-toi. As-tu un meilleur plan peut-être ?

Karina: A vrai dire, non. En plus tu ne sais même pas pourquoi tu l'aimes plus donc ça devient compliqué.

- Laisse-moi. Je vais juste le faire, regretter, puis m'en foutre et enfin tourner la page. De son côté, ça sera pareil. Enfin bref. On verra bien.

Karina: C'est ça, on verra bien.