La mort

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Je la vois, elle est toute tremblante,
La lueur de son âme est vacillante.
Il est temps pour la gamine de mourir,
Avant de couper le fil, je lui fais un sourire.

Lentement, le corps s'écroule,
Et le coeur cesse de battre.
Dans le monde des hommes, la vie s'écoule,
Mais c'est toujours moi qui termine la partie de cartes.

Et si tout ça n'était qu'un jeu ?
Ça voudrait dire que j'ai eu un rôle affreux.
Toi, tu vis. Toi, tu meurs.
C'est moi qui décide pendant des heures.

Misanthrope ou solitaire ?
Je ne sais plus dans cette terrible atmosphère...
Au milieu du sang et du carnage,
J'apparais doucement, comme un mirage.

Le fantôme de la gamine s'envole vers les cieux,
Tandis que moi, je reste ici-bas.
Elle va retrouver des gens heureux,
Pendant que je pleure comme à chaque fois.

Alphard, l'étoile solitaire [poèmes]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant