J'en ai marre

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Clarke

Jeudi 27 août

La prochaine exposition est dans moins d'une semaine alors il faut que je me dépêche. Les derniers préparatifs sont toujours les plus longs. Heureusement que je ne m'occupe que de mes œuvres.

Homme : Plus que quelques jours alors. Il sourit.

Je me retourne face à la voix et souris quand je vois Wells devant moi.

Clarke : Oui.

Je m'approche de lui et le prends dans les bras quelques secondes. Ça faisait plusieurs mois qu'il était parti et il était presque injoignable. Au début, je me suis un peu inquiétée puis je me suis dit qu'il devait être dans un pays où le réseau est mauvais.

Wells : Comment ça va Clarke ?

Je me recule et le regarde, il sourit.

Clarke : Je vais très bien merci. Je termine de préparer ma prochaine exposition. Je souris. Et toi alors, ces vacances ? Tu es parti sans rien dire..

Wells : Je suis désolé. Dit-il. C'était incroyable. J'ai visité des tas de lieux emblématiques. Il dit, rêveur. Les paysages sont magnifiques et les locaux sont très gentils.

Clarke : C'est super. Je souris faiblement.

Wells : Oh, au fait tiens. Il fouille dans son sac et sort un petit sachet en papier qu'il me tend. C'est pour toi. Il sourit.

Clarke : Il ne fallait pas. Je dis, timidement.

Wells : Ouvre. Je suis sûr que ça te fera plaisir.

J'attrape le papier que j'ouvre délicatement pour en sortir un port clé. La tour Eiffel en porte clé pour être exact. Je souris, telle une enfant, et saute dans les bras de Wells.

Clarke : Merci beaucoup Wells ! Dis-je avant de me reculer.

Wells : Je suis passé par Paris et je sais que tu rêves d'y aller alors je me suis dit que je pouvais te ramener un petit quelque chose. Il sourit, fière de lui. C'est un peu comme les clés vers la France.

J'admire mon cadeau et garde un sourire enfantin sur mon visage.

Wells : C'est pas tout mais je vais devoir te laisser. Je le regarde. Je suis venu ici directement après avoir atterri donc j'ai encore toutes mes affaires à ranger. Il sourit. On ira boire un verre dans la semaine et je te parlerai mieux de mes vacances si tu veux.

Clarke : Avec plaisir ! Rentre bien Wells.

Il m'embrasse la joue et quitte la galerie après. Je reprends mon travail, avec l'image de la France dans ma tête.

17h, enfin. Je ferme la porte à clé et rentre chez moi. Cette journée m'a fatiguée plus que je ne le croyais. J'arrive chez moi, Lexa n'est pas là. Elle a dû aller voir Anya vu que c'est la seule qui ne travaille pas. J'attrape mes clés de maison mais les relâche quand quelque chose le fait sursauter.

Lexa : Salut. Elle sourit et regarde mes clés. Désolée. Elle se baisse et ramasse mes clés qu'elle regarde. Tu as un nouveau porte clé ? Elle me regarde.

Clarke : Oui. C'est Wells qui me l'a offert ce matin. Je souris et embrasse sa joue.

Lexa : Wells est de retour ?

Clarke : Il est arrivé aujourd'hui oui.

Lexa : Ho, d'accord.

Elle sourit et me rend mes clés. J'ouvre la porte et nous entrons chez nous. Du coup, Lexa n'a jamais cherché un appartement où vivre. Elle est restée ici après que je lui ai presque obligé à le faire. Je n'allais pas la mettre à la porte et encore moins lui demander de chercher un appartement pour deux mois. Alors elle vit ici, chez moi. Pour mon plus grand bonheur.

10 ans aprèsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant