LE PONT

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Sarah était devenue une ombre d'elle même, elle voyait sa vie, ses rêves s'envoler comme un oiseau libéré par mégarde d'une cage dont on ne pouvait plus rattraper. C'était quoi cette malédiction qui s'acharnait contre eux, contre sa famille, qui hier, était parmi les plus influentes et enviées du pays ?

Elle passait quasiment la majeure partie de son temps à pleurnicher comme une petite fille à qui on a privé des sucreries.
Mais malgré tout ce qu'elle traversait, sa tante s'en fichait éperdument. On aurait cru que cette femme était la conseillère favorite du Diable ou bien peut-être qu'ils étaient frère et sœur car cette femme avait tout sauf un cœur capable de compatir ou même d'aimer qui que ce soit. Le peu d'affection qu'elle était capable d'offrir était réservée Pour son mari et ses enfants, et c'était tout.

N'ayant pas d'autres endroits où aller se réfugier, Sarah était condamnée à vivre dans leur propre Maison, construite par son père, mais comme une étrangère dont les droits étaient complètement arrachées.

Elle n'avait aucun droit d'aller rendre visite à ses frère en prison. Ses mains étaient complètement liées la pauvre. Personne n'aurait voulu être à sa place pour ressentir sa douleur.

L'une des filles de sa tante étant le portrait craché de sa mère, la dénommée Clarisse était celle qui envenimait davantage les choses dans cette maison. Entre elle et Sarah le courant ne passait quasiment pas.

Un jour après l'école, Sarah rentre à la maison et en entrant dans sa chambre elle trouve un désordre insupportable, on dirait qu'une tourbillon avait visité la pièce pendant son absence. Elle se mit donc en colère et alla demander à Clarisse si elle était l'auteur de ce bazard.

- Oui c'est moi, je cherchais mon shampooing
- Et c'est dans ma chambre que t'es allée fouiller ? Depuis quand déjà je touche à tes histoires moi ?
- Baisse d'un ton la vilaine. C'est chez nous ici, si je ne retrouve pas quelque chose qui m'appartient j'ai le droit de fouiller partout où je veux
-  Chez vous? Avec quel argent vous avez construit cette maison qui vous sert de refuge ? Tu nages dans l'or qui ne t'appartient même pas. Et c'est qui que tu traites de Vilaine ?
- Il y a un miroir là juste devant, regarde toi et tu auras tes réponses sur la carapace sur ton visage. Crie comme tu veux cette maison est maintenant la nôtre peu importe la manière dont nous l'avons eu. Si tu ne te sens pas à l'aise tu fous le camp.

Sarah se jetta sur elle et elles commencèrent à se bagarrer jusqu'à casser quelques verres qui étaient à côté, ce qui fit sortir Jeanne de sa chambre en courant

- Mais qu'est ce qui se passe ici ?
- Maman c'est Sarah elle veut me tuer à cause de mon propre truc😭😭😭 elle dit que tu as volé les dûs de son père Pour vivre ici, et aussi elle a dit tu es une sorcière maman 😭😭😭😭😭😭
"Mais c'est faux ce que tu dis"
- Sarah ? S'exclama Jeanne, tu veux tuer ma fille pourquoi ? Et ce qu'elle vient de dire c'est vrai?
- Maman ce n'est pas vrai elle ment
- Tais toi je dis. D'abord tu as tué tes parents et maintenant tu veux t'en prendre à ma fille? As-tu déjà été mère pour comprendre ce que c'est que donner naissance et élever un enfant jusqu'à à atteindre cet âge?
- Maman pourquoi me dire ça ? 😭😭😭
Clarisse m'a plutôt manqué de respect
- la ferme. Sorcière  toi-même, tu es l'auteur de la mort de mon frère que j'aimais tant et elle se mit à la battre à mort. Heureusement que Jules était à la maison il vint vite les séparer.

Elle alla dans sa chambre Pour pleurer la mémoire de ses parents.

" Papa pourquoi m'avoir laissé ? Il fallait nous emporter tous Papa. De là où vous êtes voyez vous ce que je subis? Maman Venez m'emporter avec vous je n'en peux plus 😭😭😭😭" elle coula en larme quand soudain on frappa à sa porte

LES LARMES DE SARAHOù les histoires vivent. Découvrez maintenant