Amour, comme tu es belle entourée de ces fleurs, elles n'égalent ta beauté mais t'embellissent.
Sur ton lit de mort, sur ton lit d'hôpital, entourée de Peine, Amour je me sens impuissant.
Ô Amour, don des cieux, celle qui m'a planté de son pieu, ne me lâche pas.
Mais c'est trop tard, me dit Peine. Te tenir la main ne sert plus à rien, déposer des baisers sur tes lèvres froides n'y changera rien.
Amour, je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Je crève.
Peine est partie, chercher d'autres gens à qui parler et demander si "ça va".
Je suis seul. Le seul à être resté.
Ça ne peut se finir ainsi.
Peu importe, désormais, je te rejoindrai.
Je m'empoissonnerai.
Le linceul nous enveloppera tous les deux, et alors ?
Ne vois-tu pas comme j'aime l'amour ?
Comme je t'aime ?
Amour...
