Blood & Love [BTS]

. IV .

Bonsoir ~
Voilà le chapitre 4 !
De nouveau perso font leur apparition~
Bonne lecture !!

***

France:

"Please, follow this car !" Ordonna Jeongguk en montant dans un taxi, énervé.
Le conducteur sursauta et démarra sa voiture, se remettant de sa courte sieste.
"Come on !!" Cria le coréen en fixant le taxi s'en aller au loin tandis que ses ongles se plantaient dans le chaise en cuir de l'automobile.
L'homme acquiesça et se mit à suivre l'autre taxi devant, Jeongguuk priait mentalement qu'il puisse retrouver sa valise tandis qu'il bouillonnait intérieurement.
"Ces français, ils sont tous cons ou quoi ?! Comment tu peux te tromper de bagages ?!"
Il pesta davantage dans sa langue maternelle tandis que l'homme au volant se faisait tout petit, ne comprenant rien aux insultes de celui qu'il conduisait.

Marmonnant dans sa barbe inexistante, Jeongguk soupira longuement. Son séjour en France avait d'une catastrophe sans nom, il s'y était rendu pour plusieurs contracts et autres conditions pour son travail. De nombreux obstacles s'étaient dressés sur sa route durant ces derniers jours, il avait du courir partout pour faire en sorte que ses plans fonctionnent et aillent dans le sens qu'il voulait.
À présent, il voulait juste rentrer chez lui.
Il était fatigué, il s'était réveillé en retard à cause de ses nombreuses nuits d'insomnies et venait de perdre sa valise. Tout pour le rendre chèvre.

~

"Merci beaucoup, bonne journée !" Remercia Gwen descendant du taxi, sa valise en main elle fut soulagée d'être arrivée à temps à l'aéroport d'Orli.
Sans plus attendre, elle se précipita à l'intérieur tandis que d'autres personnes y entraient tel des fourmis. Elle espérait qu'il n'y aurait pas trop de monde lorsqu'elle irait s'enregistrer.
"Bonjour. Veuillez déposer vos appareils électroniques dans l'un des bacs, ôtez votre manteau et mettez vos bagages sur le tapis roulant." Ordonna une hôtesse.
La demoiselle s'executa et passa le scanner en attendant que sa valise lui soit rendue.
"Mademoiselle." Appela un officier en lui faisant signe de venir. Aussitôt elle fronça les sourcils en voyant que sa valise était ouverte. Son visage se decomposa en voyant qu'il ne s'agissait en rien de ses affaires: des armes s'y trouvaient en plus de vêtements masculins et d'un dossier rouge classé sous "haute importance."
"Ce n'est pas ma valise." Lâcha-t-elle subitement tandis que les regards inquiets et horrifiés des gens autour d'elle accentuaient le malaise et la panique qu'elle venait de créer involontairement.
"Vous nous expliquez ce que vous faites en possession d'armes ?" Questionna un policier en la regardant avec méfiance et froideur.
"Ce n'est vraiment pas ma valise, je vous jure ! Tout à l'heure j'ai foncé dans quelqu'un et on a échangé de bagage..." tenta-t-elle de se justifier.
"Les gens inventent n'importe quoi de nos jours." Râla l'homme sans la croire.

Comme pour accentuer ses justifications, des cris se firent entendre depuis l'entrée et aussitôt Jeongguk apparu, l'air renfrogné. Il avança d'un pas déterminé, dépassant tout le monde. Son air grincheux se fit plus excessif lorsqu'il repéra la jeune femme au loin.
"Putain c'est même pas mon aéroport !!" Pesta-t-il.
Les gens le regardèrent d'un drôle d'air, d'autres le jugèrent lorsqu'il les dépassa mais il ne leur jeta pas même un regard. Il arriva face à Gwen et la pointa du doigt, énervé.
"You !! Dumb.. stupide girl ! You stole my suitcase ! Are you crazy ?!"
"Heu... sir , please , calm down." L'officier tenta de le calmer en ne comprenant pas ce qu'il voulait.
Jeongguk se tourna vers lui et manqua de s'évanouir en voyant sa valise toute retournée.
"Hey ! What are you doing ?!" Cria t-il en se précipitant vers sa valise pour la fermer. "It's important content !!"
Gwen le regardait confuse, déboussolée. Elle remarqua néanmoins qu'il avait apporté sa valise et en fut soulagée.
"Hé attendez il n'y a rien dedans !" S'affola t-elle en voyant que ses bagages passèrent eux aussi à la fouille. D'avantage lorsqu'on la fouilla et que son arme lui fut ôter. Elle tenta de leur expliquer qu'il ne s'agissait là que d'une arme inoffensive pour les humains mais tout ce qu'elle récolta ce fut des regards désaprobateurs du personnel.