Les snipers de l'apocalypse (PAUSE)

Full Metal Zombie Partie 5

"Je t'attendais." C'est tout ce qu'il a dit avant d'appuyer sur le bouton. Heureusement, il a été accueilli par un clic. Il a essayé quelques fois de plus, chaque fois avec le même résultat. Mon dieu, je sais que j'ai été une garce avec toi aujourd'hui, mais sérieusement, merci.

"Ah, merde. Plus rien ne marche." Le général a soufflé, jetant l'arme trop extrême sur la table de conférence. "Plus rien." Il a répété, s'asseyant sur une chaise de bureau en bout de table. Il s'est légèrement affaissé, les mains sur les genoux, et nous a regardés. "Qu'est-ce que vous voulez, au fait ?"

"Nous sommes en mission qui pourrait bien sauver la race humaine". Garnett parlait calmement et clairement en attrapant Murphy par sa manche et en le tirant en avant. "Cet homme a dans son sang des anticorps nécessaires à la fabrication d'un vaccin contre les zombies. Nous avons été chargés de l'emmener vivant dans un laboratoire du CDC en Californie. Nous avons besoin de votre hélicoptère."

Le général est resté assis tranquillement, à réfléchir. Je pouvais pratiquement voir les rouages de sa tête tourner tandis qu'il nous observait, à la recherche du moindre signe de malhonnêteté. Désolé mon pote, vous n'en trouverez aucun. Semblant arriver à une conclusion, il a laissé échapper un gloussement maniaque, il a tapé ses mains sur ses genoux et s'est levé.

"Eh bien, merde ! Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ?" Euh..., on l'a fait. "Je vais vous y emmener moi-même !" Alors que nous le suivions sur le toit, j'ai regardé Mack,

"On est sûr qu'on peut lui faire confiance pour piloter un avion ?" J'ai demandé dans mon souffle,déconcerté par le fait. Il a simplement haussé les épaules. Alors que nous approchions de l'hélico, ma mâchoire s'est décrochée. Il est complètement décrépit. Je ne suis pas un expert en aérodynamique, mais je suis presque certain que cet hélico n'est pas opérationnel. "Il est magnifique, n'est-ce pas ?" Le général a demandé, en admirant la pièce de technologie.

"C'est une sorte de blague ?" J'ai demandé, sans prendre la peine de me mordre la langue. J'ai été accueilli par un regard d'avertissement de Garnett et Warren. J'avais l'impression d'être un enfant qui se fait gronder en silence par ses parents.

"Ah, bien sûr, elle a besoin d'un peu d'entretien." Un peu ? "Mais, avec un peu de TLC, un peu d'aide pour trouver quelques pièces de rechange, je t'emmènerai en Californie en un rien de temps." Ça ne peut pas être vrai. Ca doit être une sorte de blague de malade. Citoyen Z, s'il te plaît, dis-moi que tu ne viens pas de perdre notre précieux temps avec un tas de ferraille.

Murphy nous a tous dépassés, mais Roberta et Charles ont attrapé chacun de ses bras pour l'empêcher d'atteindre le général fou.

"Un de mes amis est mort en essayant d'atteindre ce tas de ferraille !" Merci de me le rappeler, connard.

"Toi et Doc étiez amis ?" Addy a demandé. Merci d'avoir dit son nom,putin. Ok, peut-être que je suis un peu en colère contre le monde. "On a joué aux cartes une fois." Murphy a marmonné.

"C'est la guerre, fils. On a tous perdu des amis ; tous ceux que j'ai connus sont morts."
"Pourquoi ne suis-je pas surpris ?"
Murphy a ricané. Je suis d'accord, je ne suis pas surpris moi non plus.
"Vous savez, je ne vous aime pas." Le général a craché sur Murphy...

"Faites la queue." La mission et moi avons dit en même temps.

"Général McCandles, monsieur", dit Garnett, coupant court à la tension croissante, "merci, mais nous trouverons un autre moyen de transport." Oui, s'il vous plaît. Je ne ferais même pas confiance à ce truc pour me sortir de ce toit.

"Vous pensez que je suis fou, n'est-ce pas ?" a demandé le général. Nous avons tous échangé des regards complices mais sommes restés silencieux. "Eh bien, peut-être que je le suis." Le premier pas pour se soigner est d'admettre que quelque chose ne va pas. Je suis fier de vous, Général. Nous l'avons tous regardé se retourner et marcher vers le bord du toit. Woah là, mon grand, ce n'est pas parce que tu as quelques vis desserrées que tu dois abandonner...