- Ethan ! Pour la quatrième fois, debout !! crie une voix féminine, celle de ma mère. Cela fait une semaine que je n'ai aucune nouvelle de Jane, alors je me suis fait à l'idée qu'elle ne m'appellerai pas. Au début, j'ai commencé à lui chercher un tas d'excuses, j'ai même douter du numéro, et si je m'étais trompé d'un chiffre ? Techniquement, c'est impossible. Cela fait des années que j'ai le même numéro, et même en ayant été déstabilisé, je suis persuadé de n'avoir fait aucune erreur. Les jours sont tous les mêmes, et je m'en veux d'avoir cru qu'elle pouvait s'intéresser à un garçon comme moi. D'ailleurs, je m'en suis voulu tout court de vouloir la revoir, ce que je ressens pour elle depuis la fois ou j'ai posé mes yeux sur elle n'a rien d'amical. Je suis à présent témoin de ce que j'ai toujours détester, l'amour. Je suis tombé amoureux d'elle quand sa voix à résonné dans la petite bibliothèque de Mainstreet. Je suis tombé amoureux d'elle, de son sourire et du petit écart entre ses dents, des danses exotiques que font ses sourcils lorsqu'elle s'emballe sur un sujet qui l'intéresse, de ses mains, vierge de bijoux, potelés et minuscules comparé aux miennes. Suis-je entrain d'énoncer tout ce qui la rend attirante ? Je ne me reconnais plus. Je vais être en retard, je retire la couette machinalement et, surprise, repenser à elle et son sourire a visiblement des effets multiples sur mon corps. Je souffle, comment puis-je penser à ça alors qu'elle m'a sûrement déjà oublié. L'eau de la douche est toujours froide au début, mais ce matin, je rendre dedans immédiatement, comme pour me punir des pensées que j'ai eu à son égard il y a quelque minutes.
Jane, si tu savais l'impact que tu as eu sur ma misérable vie et l'espoir enfantin de te voir au lycée. Car oui, tu devais venir, mais les jours sont passé, et je t'ai cherché, désespérément, à chaque sonnerie et chaque pause du midi. Je recule brusquement lorsque l'eau brûlante entre en contact avec ma peau. Cela ne m'est arrivé qu'une fois, le jour ou mon père a annoncé ce qu'il avait fait à ma mère, et qu'elle avait passé sa soirée à pleurer sur mon épaule. Je ne suis pas tête en l'air, mais je dois avouer que ces deux femmes me préoccupe. J'entends à nouveau crié.
J'enfile des vêtements, avale rapidement les œufs brouillé que ma mère m'a préparé et je file dans le monospace qu'elle me prête jusqu'à l'université. Sur le chemin, je passe prend Komi. Komi, ou Tofu pour les intimes, c'est notre pote japonais. Il est arrivé au Etats-Unis il y a environ dix ans, ce qui explique son accent encore très prononcé. Il adore le tofu, il y a quelque années, à ma rentrée au collège lorsque je venais d'emménager, il s'est installé près de moi à la cafétéria et m'a donné deux carré blanc d'une sorte de fromage, il a comprit à mon expression que je ne savais pas ce que c'était, il a alors dit : " Tofu!!" et je me suis mit à rire, d'abord parce que j'étais petit et que je vivais dans la plus grande des innocence, mais aussi parce qu'il m'avait dit ça en souriant, et que je m'étais senti moins seul un court instant.
Depuis, je l'appelle Tofu, et aujourd'hui, quand je l'appelle Komi, il se demande s'il a fait quelque chose de mal. Dans notre petit cercle très fermé et catégorisé le plus souvent comme des "loosers" il y a aussi Steve. Steve, on le connait depuis le début du lycée. C'est le genre de gars très fort dans les sciences et surtout très porté sur le sexe.
Sa chambre est la caverne d'Alibaba pour tout les passionnés de pornos. Son truc à Steve, c'est d'imaginer couché avec absolument n'importe quelle fille qui lui adresserait la parole, même pour s'excuser de l'avoir bousculé, d'ailleurs, moi et Komi on pense qu'il est comme ça parce qu'il a du mal à accepter le fait qu'il soit puceau et que ses grands frères lui mettent la pression. J'aime bien trainé avec lui, il constitue le genre de personne qui pensent que l'amour n'est pas important, le genre
croire que la science, le sexe et la marijuana nous sauverons tous.
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La bibliothèque des cœurs blessés
Teen FictionJe m'appelle Ethan, Ethan Conor, j'ai dix-huit ans. Je déteste l'amour, particulièrement depuis que j'ai découvert que mon père trompait ma mère. Je déteste l'amour, et pourtant, j'aime les livres qui racontent l'histoire de ceux qui s'aiment. ça...