Chapitre I-Once Upon a December

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Je vais en toute logique commencer par le début de mon histoire, notre histoire, car elle ne concerne pas que moi bien que ce carnet m'appartienne.

Je vais donc commencer par le début de ma vie, enfin de ma nouvelle vie, celle qui a commencé a mon arrivée à la Wammy's House.

C'était en décembre, il y a de cela onze ans.

J'avais alors six ans.

Cela faisait deux ans que mes parents étaient morts.

Deux ans que nous avions été séparés.

Deux ans que j'étais seule.

Je n'ai jamais été quelqu'un de sociable mais sa présence m'a toujours été indispensable.

Sachez aussi que je ne suis pas très émotive.

Et de ce fait j'ai toujours été comme une sorte de monstre aux yeux des gens.

Par exemple, je n'ai pas pleuré lorsque mes parents sont morts.

Et il en était de même à leur enterrement.

Tout le monde doit mourir un jour, eux ne font pas exception.

Dans ce cas, pourquoi pleurer sur quelque chose comme la mort, qui un phénomène inéluctable auquel personne ne peut rien.

C'est inutile et parfaitement futile.

Mais revenons en au sujet principal.

Ce matin là, un homme qui se faisait appeler Watari était venu me chercher à mon orphelinat.

Il était peu loquace, cependant, il m'avait dit être intéressé par mon potentiel. Et aussi qu'il m'emmenait dans un endroit pour les enfant « comme moi ».

Que voulait-il dire ?

Sur l'instant, je n'eus pas compris.

Des enfants « comme moi », des orphelins ?

Mais dans ce cas, pourquoi me sortir de mon orphelinat ?

J'ai réfléchi à ce problème tout le long de la route qui me conduisait à Winchester sans pour autant trouver de réponse.

Nous voilà arrivés devant l'immense portail de fer forgé à côté duquel était inscrit sur une plaque de bronze « Wammy's House ».

le parc qui entourait qui entourait le gigantesque manoir n'étendait à perte de vue.

Nous entrâmes alors dans la bâtisse et nous nous dirigeâmes vers le bureau d'un homme que Watari avait appelé Roger.

Simple, tout était simple ici.

Et c'est avec cette simplicité que Roger me demanda mon nom.

J'hésitais à lui répondre, après tout, je ne le connaissais pas.

-Ne t'inquiète pas, ici, tu te sentiras bien et personne ne te jugera.

Cette douceur dans sa voix me mit un peu plus en confiance.

-Shadow, dis-je d'une voix dénuée de sentiments et presque inaudible, je m'appelle Shadow.

-Shadow ? C'est joli, murmura-t-il en souriant.

Quant à moi, fidèle à moi même, je n'ai pas esquissé l'ombre d'un sourire.

-Bien, tu porteras donc la lettre S.
Il te faut un pseudonyme, en aurais-tu un qui te plairait ? Me demanda Roger.

-Je ne sais pas.

-Bien, ce n'est pas grave, le numéro de ta chambre est le 22.
Tu veux que je t'y emmène ? Ainsi je pourrais te faire visiter l'orphelinat.

Relight-S's Life NoteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant