AU DELÀ DE TOUTE ÉPREUVE

A première vue

Après leur départ de leur petite ville de naissances, les trois jeunes gens s'installèrent dans la capitale et prirent le temps de s'adapter à leur  nouvelle vie. Belle-Vue n'était qu'une toute petite ville, alors  que Cote-aux-Princes qui était la grande capitale, une énorme métropole composée de diverses couches sociale.
  Cinq ans étaient passés depuis qu'ils avaient quitté la ville de Belle-Vue. Les trois orphelins étaient devenus de vrais adultes. Paris alors âgé de vingt trois ans, était devenu un homme visiblement vigoureux. Il travaillait entant que technicien de surface dans un restaurant de la place. Un petit travail qui lui permettait de survivre et de participer aux charges de la maison dans la quelle il vivant avec Gabrielle et Éric.
  Éric quand à lui avait pris un tout  autre chemin. Il était un beau jeune homme, alors il en profitait et mettait son corps au service de tout ceux qui étaient prêts à payer pour ses services services. Il se faisait d'ailleurs beaucoup d'argent grâce à cela.
  Quand à Gabrielle, elle était restée dans le domaine de la construction. Il faut dire que masculine comme elle était, personne ne s'attendait à ce qu'elle devienne un top model. Elle avait rencontré Sylvianne une jeune fille avec la quelle elle était en relation depuis trois ans.
Ce jour là Paris rentra du travail d'un air tres triste il entra, posa son sac sur le sofa, dit un bonsoir timide et alla se servir un verre d'eau qu'il avala comme s'il voulait s'y noyer et en finir avec tout.

- Ça va Paris? Demanda Gabrielle d'un ton inquiet.

- Oui Gaby ça va merci, répondît-il d'un ton prèsqu'inaudible.

- On ne dirait pas chéri. Qu'est qui te met dans cette état? Insista-t-elle.

- Jai perdu mon travail, lança-t-il.

- M...Mais pourquoi?

- Je ne sais pas ils ne m'ont pas donné d'explications.  Ils m'ont juste demandé d'arrêter.

- Ce nest pas normal, ils devraient au moins te dire pourquoi ils te renvoient.

- Je ne veux même pas le savoir pour tout te dire. Ça n'aboutira à rien de toute façon.

Au même moment Éric fit son entrée, tiré aux quatre épingles, avec des allures d'un jeune homme de la haute société, sortant d'un de ces dîners sans doute avec un de ses clients.

- Qu'est ce qui se passe encore ici? Demanda-t-il en roulant les yeux. Pourquoi vous faites ces têtes d'enterrement?

- Paris a perdu son travail.

- Hum! Si ce n'est que ça. Fit-il en s'asseyant à son tour avec un air de diva.

- Qu'est ce que tu entends par là Éric? Demanda Paris d'un ton irrité.

- Je t'ai déjà dit plusieurs fois chéri, arrête de balayer, de nettoyer et de dépoussiérer tout ce qui te passe par la main, tu vaux beaucoup mieux que ça.

- Tu veux dire que je pourrais beaucoup mieux valoir  dans le marché du sexe pour de l'argent? Demanda Paris d'un ton sarcastique.

- Oui pourquoi pas? Regarde moi, dit-il d'un ton fier. Personne ne me donne d'ordres, je suis mon propre patron et je me fait beaucoup d'argent. Il est donc tout à fait hors de question que j'aille me salir les mains à nettoyer pour qui que ce soit. Je vaux beaucoup mieux mais alors beaucoup mieux que ça.

- Il  n'est pas une seule seconde envisageable pour moi que je couche avec qui que ce soi pour de l'argent, dit Paris d'un ton ferme.

- Et c'est reparti pour un tour. Roula-t-il une fois de plus les yeux. J'ai la folle impression d'entendre sœur Marie-Thérèse à chaque mot qui s'échappe de ta bouche Paris. Une vraie sainte Nitouche.