Chapitre 3

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Pdv Livai :

Il fait froid.. P'tain si je revois ce connard je lui fait la peau.. Pour essayer de me calmer je donne des violents coups dans les murs et réussi à casser mes menotes avec, il les avait mal serré sous l'adrénaline. Quel imbécile.

Je me dépêche de monter les marches mais tombe dans les pommes, fin je crois, vu que j'entend des bruits de pas vers moi et je sens qu'on me porte, mais je ne vois rien.

-apprend à gérer ta colère Livai, tu t'es cassé le poignet.

Je n'arrive pas à lui répondre. Ce salopard m'a poussé à bouts et me fait la morale, quel culot. Après une trentaine de secondes, je reprend à moitié conscience et lui donne comme réponse une bonne gifle de l'autre main. Il l'avais mérité.

-outch !! j'aurais pas aimé me la prendre celle là bwahahaha !!

-peux tu t'abstenir s'il te plaît la prochaine fois ?

-ouiiiiiii monsieur le flicccccccc...!!

Il soupire.

Quelques jours plus tards..

Pdv Erwin :

Livai s'est remis de sa crise, il est toujours autant insolent et son poignet est toujours cassé, mais moin qu'il y a quelques jours. J'ai réussi à gagner un peu d'informations sur la vie de la belette, elle n'a apparemment pas de parents. Et, elle ne me crain plus, je les laisses libres mais que chez moi, et ils n'ont pas accès à mes armes ni à toute chose tranchante, juste par précaution. Et j'avoue que ce jeune homme, fin pas si jeune vu qu'il a la trentaine, Livai, est particulièrement étrange, il ne m'attaque plus mais a l'air de me détester, mais me respecte, un vrai cas celui là.

-Erwin, quand est-ce que nous serons libres de rentrer chez nous ?

-tu as l'air bien impatient, ma présence te dérange ? Il ricane, mais, plus sérieusement, toi et ton amie allez rester ici jusqu'à ce que vous me révélez le nom de la belette, elle n'est visible dans aucun acte de naissance, il s'agit d'une enfant fantôme. Et, c'est soit ça, soit le commissariat.

-il y a une troisième option, vous nous laissez tranquille et vous allez faire votre vie, et je ne vous dit pas son nom.

-je te comprends parfaitement Livai, même si j'aurais aimé te libérer toi et la belette, je n'en ai pas le droit malheureusement.

-p'tain mais ça nous avance pas nous ! J'en ai ras le cul d'être nez à nez à une personne qui fait 2 fois ma taille et qui cherche à se qu'on devienne copains-copains ! Si vous seriez aussi compréhensible vous aurez désobéi à votre boulot et nous aurez libéré ! Sale connard..

Et c'est comme ça que notre relation est résumée, j'essaye de gagner son amitié, et il me rejette, fin.. Je m'attendais à quoi ? Je les ai capturés, logique qu'ils me haïssent.

Mais je ne perd pas espoir, je vais persévérer, et pas que pour gratter le nom de la belette, je veux devenir son ami.. Voir même.. J'essaye de me convaincre de vouloir que son amitié.. Mais je veux bien plus intérieurement, je le sais mais je refuse d'y croire.. Il doit être hetero lui.

Je le laisse partir et il monte dans la salle de bain, où il s'enferme. J'entends la belette courir vers moi et m'attraper par le col de ses deux mains :

-MAIS PUTAIN VOUS Y PIGER VRAIMENT RIEN HEIN !!! BAH BRAVO MAINTENANT IL S'EST ENFERMÉ ET JE DOUTE QU'IL RÉUSSISSE À ROUVRIR LA PORTE VU QU'IL ATTEINT À PEINE LA POIGNÉE !! ALLEZ ERWIN FAITES UN EFFORT S'IL VOUS PLAITTTTTTT

Ce qu'elle me dit n'a aucun sens, mais j'ai un mauvais pressentiment.. La belette retourne dans le salon, donc je monte jusqu'à la salle de bain et entend des sanglots, étouffés par sa main. Je vais dans la salle de bain en passant par ma chambre et le voit, accroupi les genoux sur le torse et en larmes.. J'avoue que j'ai eu un pincement au cœur, courage Erwin tu dois résister à le libérer !

-hey.. Livai..Pourquoi pleures-tu ?

Il essaye de se calmer pour pouvoir lui répondre, mais sans succès, il dit donc d'une voix faible :

l-laissez n-nous sortir.. Sale e-enfoiré..

-je sais que c'est dur à vivre, j'aimerais te libérer promis, mais je n'ai pas le choix..

-dégagez.. P-pauvre b-batard..

Je m'approche de lui, sachant que je risque de me prendre un coup de point mais je m'en fiche.

-tu as parfaitement le droit de me repousser, gifle moi si tu y tiens.. Il le sert dans ses bras en appuyant sur sa nuque, ce qui calme Livai, il ne se débat pas.

Pdv Livai :

Je le déteste.. N'est ce pas..? Argh.. Je sais pas je suis perdu.. Je me sens bien dans ses bras.. Il sent bon.. Ça me fait oublier ma soif de liberté.. J'ai l'impression de ressembler à Eren tch-

Je lui rend son étreinte, et lui murmure :

-je veux bien sympathiser si tu le souhaites, asperge va.. Il ricana la tête enfouie dans sont épaule.

-bah voilà quand tu veux.. Je te promet de te libérer un jour, mais soit patient Livai..

-Ça attendra.

-tu peux être carrément gentil toi quand tu ne déteste pas les gens haha.

-tch..-

-ah si je t'ai retrouvé.

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SALUTTT!!!! Désolée pour l'attente, et désolé de t'avoir mis un vent Ray pour le rp, j'écrivais CETTE PÉPITE !!! bref-
Premier rapprochement de lili et Erwin, ils sont amis, POUR L'INSTANT MOUAHAHAHA !! Breffff, euh.. J'ai plus rien à dire donc euh- SOYEZ HEUREUX C'EST BIEN D'ÊTRE HEUREUX !!

Un drôle de criminel.. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant