Deux ans en arrière, le quatorze mai 2012.
Une jeune fille venait d'accoucher à l'hôpital un soir de tempête et de pleine lune. Elle n'était pas accompagnée pendant ce moment qui devait être de pur bonheur et de joie. Delà devait être le meilleur jour de sa vie comme pour toutes les autres jeunes femmes de son âge. Elle aurait dû être la plus heureuse du monde. Elle aurait dû sentir son cœur palpiter à toute vitesse en cette nuit éclairer, avec le tintement des Fūrin qui étaient installées au-dessus des fenêtres. Ce sont des petits carillons traditionnelles japonais qui sont principalement installés en été. Ces Fūrin aurait dû apporter un peu de douceur en cette instant tellement important mais ce fut tout l'inverse qui se produisit.
À la place ce fut le bruit du tonnerre qu'on entendait à travers les fenêtres de l'hôpital. Les éclats des gouttes de pluie faisaient références à des coups de couteaux qu'on entendait dans une série criminelle le soir bien au chaud réfugier dans son canapé. Aucun bruit apaisant n'était à l'horizon mais alors aucun. Le seul bruit qui couvrait toutes les voix autour d'elle n'était autre que le cri d'un nouveau-né.
Ce cri lui rappelait que la vie lui a permis d'obtenir une deuxième chance et qu'elle allait tout faire pour protéger cette enfant quitte à perdre la vie. Qu'importe les obstacles qui se dresseraient, son seul objectif était de protéger son bébé aux yeux du monde autour d'elle qu'elle considérait l'enfer.
Avoir son propre bébé dans ses bras fut ce qu'elle considérait « sa rédemption ». Son cadeau tomber du ciel après ce qu'elle avait vécu pendant ces années. Elle savait qu'à partir de ce jour, elle devrait redoubler d'efforts dans toutes les tâches que doit avoir une mère à son enfant. Que se soit dans son éducation et dans son parcours dans la vie. Pour le meilleur et pour le pire. Dans l'amour et dans la souffrance. A partir de ce moment c'était décider que son enfant, la chair de sa chair, la prunelle de ses yeux serait sa perle rare. Sa raison de vivre.
Elle dû rester pendant plusieurs jours à l'hôpital pour passer des examens et que le bébé soit en bonne forme et en bonne santé. À sa sortie d'hôpital, elle mit le siège auto, dans la voiture, bien installée à ce que le bébé ne tombe pas en cas d'accidents. Elle se mit à rouler pendant vingt minutes dans la ville, jusqu'à ce qu'elle tombe sur un chemin de terre rouge qui menait à une maison. La maison était petite de l'extérieur mais dès qu'on rentrait dans ce cocon ancien, on découvrit un très grand espace de vie. Cette maison était un vrai cache-cache pour les enfants. Les pièces étaient sombres à certain endroit. Elle comporte seulement deux chambres et un séjour. Les chambres étaient petites mis à part le séjour qui lui comportait une cuisine américaine avec un style très ancien.
Les murs n'étaient quasiment pas visibles du faîte des énormes bibliothèques qui recouvrait presque entièrement tous les murs de la pièce de vie. Des livres très ancien y étaient installés par moment recouvert de poussière mais très légères. On pouvait le remarquer grâce à leur tranche et leur couverture.
Cette maison n'était pas si terrible que ça dans le fond quand on se l'imaginait et quand on y habitait. Elle avait un style ancestral, ancien dans les tons de la forêt. Elle se mélangeait parfaitement pour avoir un rendu mystérieux et inapproprié pour ce siècle de nouvelles technologies.
Elle se sentait comme chez elle, une sensation d'enfance retrouver et de petit cocon.
- Ah. Enfin à la maison ma puce.
Elle posa le berceau près du canapé pour garder un œil sur sa petite perle, l'amour de sa vie. Elle s'assoupit et repensa à tout ce qu'elle avait vécu jusqu'à l'accouchement. Elle pensait que tout ce qu'elle avait vécu était maintenant récompensé. Enfin un moment de bonheur dans sa vie misérable. Elle ferma les yeux et s'assoupit directement mais pas pour une longue durée car la petite faisait déjà des caprices. Elle se doutait qu'elle devait avoir faim depuis la sortie de la maternité.
Après ce petit moment mère-fille, la petite s'endormit aussitôt. La mère quant à elle avait envie de se balader, elle ressentait le besoin d'être à l'air libre. De changer d'environnement, elle qui était tout le temps enfermer à l'intérieur de chez elle pouvait maintenant sortir sans problèmes. Enfin c'est ce qu'elle pensait au plus profond d'elle.
Elle posa sa main contre un arbre pour ressentir autre chose que des murs plats, elle avait ce besoin de se reconnecter avec l'extérieur. Elle pensait déjà depuis toute petite qu'elle n'était pas comme toutes les autres petites filles de son entourage que ce soit à l'école ou à l'extérieur. On la regardait toujours de travers comme si elle ne venait pas de se milieu. Elle n'était toutes fois pas harceler mais juste exclu de tout ce qui concerne activité avec les autres. On la comparait à un ange tout droit sorti de l'au-delà, qui venait de traverser plusieurs périples pour arriver ici. Elle était une fille posée depuis sa tendre enfance, on ne là jamais reprise ni grondé, c'était une fille très gentille et respectueuse. Elle avait de « l'amour à donner ».
Cette amour-là avait disparu au fil des années mais au fond d'elle, elle ressentait toujours cette âme qui ne recherchait seulement l'amour mais « l'amour pur ». C'était un besoin pour elle de le trouver sinon s'en était fini pour elle. C'est ce qu'elle s'imaginait et pour l'instant son jugement était juste.
Son instinct l'emmena un peu plus long dans la forêt jusqu'à atteindre un court d'eau pas très grand, qui faisait un bruit reposant. Elle se croyait dans un de ses rêves d'enfants où elle s'imaginait courir jusqu'à en perdre le souffle à travers les bois, là où personne ne pouvait la trouver. Dans ses rêves, elle apercevait toujours le même petit garçon qu'on pouvait seulement apercevoir de dos. Physiquement, il avait des cheveux bouclés noirs et des frêles épaules. Pour un petit garçon cela semblait normal et tout à fait correct mais elle avait toujours l'impression que le garçon n'était pas à l'aise. En se réveillant, son rêve devenait flou et imprécis. Elle avait cette forte impression qu'il lui parlait mais ne se souvenait pas de ce qu'il disait.
Tous les matins se rêve continuait de la frustrer et la faire cogiter tout le reste de ses journées. Elle avait hâte de savoir et découvrir qui se cachait derrière son rêve même si elle se doutait que ce soit peut-être une personne qui à été créé par son imagination.
- Il serait temps de rentrer retrouver ma petite perle. Dit-elle pour elle-même en chuchotant comme si quelqu'un pouvait l'entendre et la surprendre dans sa conversation.
Elle se leva avec douceur puis rentra soulager et apaiser de sa fin de journée. Elle avait pu respirer à plein nez la douce odeur qu'émettait la nature. Pour elle, la nature dégageait un sentiment de sérénité et de sincérité. La nature ne juge pas, ne parle pas, et ne critique pas, à la place elle écoute tranquillement les penser et les problèmes des autres sans commettre d'impair. Elle respecte et espère d'être respecter en retour. C'est ça la philosophie en quoi elle croyait purement et sincèrement, c'était son avis à elle.
Une fois rentrer, elle regarda dans le salon si le bébé dormait toujours profondément et c'était toujours le cas. Une chance pour elle car la plupart sont capricieux et demande leur mère souvent pour avoir un contact avec elle ou alors par faim et par besoin.
Elle prit son enfant dans les bras en la berçant et l'emmena avec elle jusqu'à sa chambre puis s'allongèrent toutes les deux tranquillement. Elle regarda sa perle rare comme elle aimait l'appeler dormir paisiblement puis par cette douce observation, elle s'endormit et rejoignit les bras de morphée.
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Je te pardonne...
RomanceJe m'appelle Alicia Black et j'ai 25 ans maintenant. J'ai un passé très compliqué. En résumé c'est le bordel pas possible dans ma vie entre l'alcool, l'école, le travail et la famille. Ma vie est un véritable fiasco mais bon après tout qui a une vie...