Première fois FxM

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/!\ protégez vous

J'ai dix-sept ans. Il en a dix-neuf. Cela fait maintenant un peu plus d'un mois que nous sortons ensemble, et l'été touche à sa fin. Je sais pertinemment que je ne le reverrai plus jamais, et pourtant. C'est lui.

C'est avec lui que je veux le faire.

J'ai souvent surpris ses regards, lu l'envie dans ses yeux. A plusieurs reprises, j'ai senti que nous aurions pu aller plus loin.

Je suis prête. Je ne serai pas sa première, j'en ai pleinement conscience, mais cela m'est bien égal. Ce soir, il vient passer la nuit chez moi, où je suis seule car mes parents sont partis pour plusieurs jours.

Je suis tremblante d'impatience.

Vingt heure. Je me poste face à mon miroir et me regarde de haut en bas à travers mes yeux bleus scrutateurs. Je porte un short en jean avec un simple débardeur blanc, qui laisse deviner le soutient-gorge rouge acheté spécialement pour l'occasion, assorti à ma petite culotte. Mes cheveux chatins et bouclés tombent sur mes épaules et encadrent joliment mon visage soigneusement maquillé. C'est une tenue particulièrement simple, et pourtant. Je me sens belle. Je me sens désirable.

On toque à la porte, je prend une grande inspiration. C'est lui. Nous allons l'appeler Jules. J'adresse un clin d'œil encourageant à mon reflet et me précipite vers l'entrée, afin d'ouvrir à mon copain.

Aussitôt, il m'adresse un grand sourire. Plus grand que moi de presque une tête, les cheveux bruns et les yeux noisettes, Jules est resplendissant. Il m'embrasse rapidement sur les lèvres avant de se reculer légèrement et de me détailler. J'en profite pour en faire de même, et souris : il est en jean et T-shirt blanc. Je prend cela comme un signe du destin m'indiquant que tout va bien se passer. En levant la tête, je vois qu'une lueur s'est allumée au fond de ses yeux, et je sais pertinemment que ma tenue, et plus précisément mon haut, n'y est pas pour rien.

Mine de rien, je lui attrape la main et l'entraîne dans la maison.

La soirée se déroule particulièrement bien, et tous mes doutes s'envolent. Il faut que je fasse le premier pas, même si son regard ne trompe pas.

Alors qu'il s'installe dans le canapé et attrape la télécommande pour choisir notre film, je l'interrompt et la lui retire des mains avec un sourire joueur. Sans un mot, je m'installe à califourchon sur ses cuisse et lui soulève le menton du bout de l'index, avant de l'embrasser. Il attrape l'arrière de ma tête afin d'intensifier notre baiser. Lentement, nos langues se cherchent puis viennent se trouver. Il me mordille la lèvre inférieure, ce qui me surprend et je ne peux retenir un gémissement.

Après quelques instants, je me recule légèrement et lui lance un regard rieur tout en retirant sensuellement - du moins je l'espère - mon débardeur blanc, qui termine sur le sol. Ses yeux tombent aussitôt sur ma poitrine, mise en valeur par le soutient-gorge. Avec douceur, il pose une ligne de baisers sur mes lèvres, le long de ma mâchoire, mon cou puis le long de ma clavicule. Ses mains se font baladeuses, remontent le long de mon dos et viennent dégraffer le vêtement, qui tombe rejoindre mon débardeur sur le parquet. Je me sens mise à nue, personne ne m'a jamais vue ainsi.

- Tu es magnifique, me dit-il.

Alors que ses lèvres se posent sur mon téton droit, je sens son excitation monter contre mon bassin, une bosse venant déformer le tissu de son pantalon. Je fais abstraction, ne pouvant m'empêcher de ressentir une certaine appréhension. Je gémis une nouvelle fois sous les caresses de mon copain lorsque sa main vient malaxer mon sein gauche, et je devine que ma petite culotte n'est plus aussi sèche.

Jules s'écarte de moi pour venir récupérer mes lèvres, et je profite de cet instant pour lui retirer son T-shirt. Je passe mes mains sur son ventre, sentant ses muscles se contracter à mon contact, ce qui me fit frémir et prendre conscience de mon effet sur lui.

Après l'avoir embrassé, je me lève et retire mon short sous son regard brûlant de désir. Je prend alors l'initiative de m'agenouiller et de déboutonner son pantalon, qu'il m'aide à faire descendre le long de ses jambe puis à retirer.

Jules m'attire alors contre lui, et je me retrouve à nouveau à califourchon contre son bassin, pleinement consciente de notre désir commun. Seules ces deux épaisseurs de tissu viennent nous séparer. Alors qu'il m'embrasse à nouveau, je gémis en ondulant légèrement mon bassin. J'ai envie de lui. Je m'écarte doucement afin de retomber à genoux devant lui, et il s'avance avec empressement sur le canapé.

Après un instant d'hésitation, je lui retire sa dernière entrave avant de lever les yeux vers lui.

- Je n'ai jamais fais ça, tu sais.

- En as-tu envie ? C'est la chose la plus importante, et la question que tu dois te poser avant de faire quoique ce soit. Je te guiderai.

Je prend une légère inspiration avant de laisser mes yeux revenir sur son pénis durcit. Je n'en avais jamais vu en dehors des films porno. Ce que je sais, c'est que j'ai envie d'aller plus loin, que j'ai envie de faire plaisir à mon copain. J'attrape alors la base de son pénis avec délicatesse et enclenche un léger mouvement de va-et-vient.

Devant l'avancement de son bassin face à cette action, je décide d'aller plus loin et pose mes lèvres sur le bout de son gland. A ce geste, Jules pousse un grognement de plaisir et vient poser sa main à l'arrière de mon crâne. J'en prend plus dans ma bouche, avant de le ressortir et de recommencer à plusieurs reprise, tout en prenant soin de passer mes mains sur la zone érogène sur le dessous de ses boules. Alors que je reprend son pénis entre mes lèvres, Jules pousse légèrement sur ma tête pour m'intimer d'aller plus loin, de rester plus longtemps.

Ce geste ne fait qu'amplifier mon désir.

Il me laisse alors m'écarter et m'indique de retourner sur le canapé, sur lequel je m'allonge. Sans un mot, il me retire ma culotte avant de passer ses doigts sur mon bassin, ce qui me fait frémir. J'ai envie de lui, j'ai envie de le sentir en moi.

- Tu es trempée mon amour... murmure-t-il en entrant un doigt en moi avec délicatesse.

Ce faisant, il vient triturer mon clitoris avec sa deuxième main, m'arrachant un nouveau gémissement. Il rentre un deuxième doigt en accélérant son mouvement, alors que ma respiration s'accélère.

Après un moment, il se retire et vient me murmurer à l'oreille.

- Est-ce que tu as envie de le faire ?

- Oui. J'ai envie de toi, Jules. J'ai envie que tu me prennes.

À ces mots, son regard déjà lubrique devient brûlant d'impatience. Il se rassoit alors dans le canapé et m'intimant de venir au-dessus de lui, ce que je fais.

- Quand tu veux et à ton rythme, me lance-t-il avant de poser un baiser sur mes lèvres.

Nous y sommes. Le moment le plus redouté, et pourtant tellement attendu. Je me sers de ma main afin de le guider en moi avec délicatesse, puis me laisse lentement descendre sur lui. Soudain, ma peau touche la sienne. Il est en moi. C'est une sensation étrange, inconnue et grisante.

- Tout va bien ?

Je hoche la tête avant de commencer à onduler au-dessus de lui, tandis que ses mains viennent saisir mes hanches. C'est un peu douloureux, mais moins pire que ce à quoi je m'attendais.

Jules me soulève alors et m'allonge sur le canapé, avant de me pénétrer à nouveau avec délicatesse. Sentir son corps chaud contre le mien me transcende complément. Nul autre bruit dans la maison que nos respiration hachées alors qu'il accélère son mouvement, en donnant des coups de bassin de plus en plus violents et hâtés.

Le moment dure, me semble irréel, nous ne sommes plus qu'un seul être uniquement animé par le plaisir.

- Je crois que je vais venir...

Il grogne en posant sa main à la base de ma gorge, ce qui me surprend mais m'excite encore plus, me sentir ainsi sous son emprise et pourtant tellement en sécurité a le don de m'emmener voir les étoiles.

Un gémissement s'échappe alors d'entre ses lèvres alors qu'il sort de moi et jouis contre mon ventre.

Après cela, nous nous sommes nettoyés avant de tomber dans les bras de Morphée.

Pas d'orgasme pour moi ce jour là, mais un moment à jamais gravé dans ma mémoire, notamment pour sa bienveillance et son écoute. Il sera celui m'ayant initié aux plaisirs de la chair, et je ne peux que le remercier pour ce moment.

Pensées et PlaisirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant