[ TOME III ] 10 : Un concours d'égo

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Dalya Hernandez
P O V

Merde ? C'est le mot je crois bien , car là j'ai pas un homme dans mon bureau mais deux dont 1 qui fait 1m90 , furieux et surtout joueur de foot

Benjamin : Elle t'a dit non , c'est quoi ton problème ? Tu vois pas l'alliance , elle est mariée il commençait à s'approcher d'Adrien

Moi : Hephep les gars , on se calme , pas besoin de concours d'égo mal placé dans mon bureau , Adrien , je t'aime beaucoup , mais si tu pouvais te garder tes techniques de drague à la con , ça m'arrangerait car comme tu peux le voir je suis une femme mariée

Benjamin : Tiens prends ça le nain

Moi : Adrien , tu peux reprendre ta pâtisserie et claquer la porte de mon bureau en partant

Benjamin : Tu fais moins le mec là hein


Moi : Benjamin , dehors , si tu n'as rien a me demander en ce qui concerne le travail , tu peux sortir , j'ai autre chose à faire que de gérer vos comportements débiles à mon égard

Si les yeux de Benjamin à ce moment-là pouvaient sortir de leur orbite , je ne vous dis même pas le résultat....

Benjamin : C'est comme ça que tu me remercies ?


Moi : La porte monsieur Pavard , ça se ferme


Benjamin : Femme autoritaire , j'adore ça


Moi : On est sur mon lieu de travail alors si je pouvais enfin retrouver un peu de calme pour que je puisse continuer ma journée tranquille


Benjamin : A vos ordres cheffe !


Moi : Allez , vas taper dans ton ballon disais-je sarcastiquement


Benjamin : Conasse


Petit doigt d'honneur de sa part et enfin seule dans mon bureau , je n'y croyais même plus !

Mais bon , je pense qu'aujourd'hui n'est pas ma journée , nouveau dérangement , un coup de fil



Moi : Allo , Dalya Pavard , je vous écoute




... : Oui bonjour , c'est madame Chavanez , la maîtresse de votre fille , est-ce qu'il serait possible que votre mari ou vous même puissiez venir la chercher ? Elle a vomit et je crois bien qu'elle a une bonne grippe


Moi : On ne pourra pas être présent , je vous envoie quelqu'un


Madame Chavanez : Très bien , communiquez moi le nom et prénom par SMS et c'est bon pour moi


Moi : Très bien merci , au revoir

Alors alors , première fois que je privilégie nos vies professionnelles aux enfants , quand j'ai eu mon " burn-out" enfin ça ne s'appelle pas réellement comme ça....

Ma psy me disait toujours de me privilégier moi et de me détacher de mes enfants , de les laisser vivre sans les étouffer , c'est à contre cœur aujourd'hui que je les laisse dans les mains de quelqu'un d'autre que moi ou Benjamin , et croyez moi , c'est un travail sur moi que je fais maintenant

Moi : Allo ? Tu peux m'amener Benjamin s'il te plaît , c'est urgent

En même pas 30 secondes , il est dans mon bureau , plus rapide que Kylian mais chut ça faut pas lui dire

Benjamin : Il y a quelque chose de grave ?

Moi : Enaëlle est malade , alors il faut venir l'a chercher , mais vu qu'on est pas dispo

Benjamin : Pas dispo ? Toi tu ne peux pas y aller ? J'ai match ce soir il y avait une pointe d'énervement dans sa voix

Moi : Tu vois bien , non je , je ne peux pas , je boss moi aussi

Benjamin : Ah ! Et tu vas envouer qui chercher notre fils , Kylian , Paul ou les autres sont occupés

Moi : Adrien dis-je de but en blanc

Benjamin : Pardon riait-il nerveusement


Moi : Me fais pas répéter Benjamin


Benjamin : Tu te fous de ma grande gueule là ?

Moi : J'ai l'air de rire ?


Benjamin : Nan tu te fous vraiment de moi , jamais ce mec s'occupera de mes gosses , moi vivant-


Moi : Il l'a toujours fait quand tu n'étais pas là ou quand j'étais en déplacement et comme par hasard depuis ce matin tu veux plus ? Depuis qu'il était dans mon bureau


Benjamin : Bah ouais , t'es ma femme et je vois ce mec te draguer , je vais pas le laisser faire


Moi : Mets un peu ton ego de côté , on parle de la santé de notre fille pas de notre couple alors t'es gentil mais si tu veux pas qu'il s'occupe de ma fille , trouves moi quelqu'un d'autre



Un silence....un long silence , pas pesant mais presque



Benjamin : Fais ce que t'as à faire et m'attends pas pour rentrer ce soir , je sors


Moi : Ah bon et depuis quand ? Ta fille est malade disais-je presque énervée


Benjamin : Ça te regarde pas


Moi : Écoute moi bien , je suis pas ta propriétaire , j'appartiens à personne , je suis juste ta femme , pas une poupée Ben


Benjamin : C'est bien pour ça que je vais sortir ce soir


Moi : T'as quel âge là ! Rappelle moi vite fait je venais de me lever de ma chaise

Benjamin : Je suis sur mon lieu de travail alors si tu veux parler faudra attendre , et puis t'as qu'à demander à Adrien de te tenir compagnie , il adorerait ça


Moi : Vas te faire foutre Benjamin Pavard


Benjamin : Ça serait dommage que je le prenne au sérieux

-CLAC

Un claquement de porte glacial....il a même utilisé mes propres phrases contre moi , le culot , je ne comprend pas sa réaction....














Fin du chapitre

ℭ𝔩𝔞𝔦𝔯𝔢𝔣𝔬𝔫𝔱𝔞𝔦𝔫𝔢Où les histoires vivent. Découvrez maintenant