~When The Body Speaks~

Prologue

*Flashback*

« Mon regard se pose sur ce grand bâtiment gris surplombé d'immenses fenêtres. Un bâtiment d'allure si banale mais qui cache pourtant un prestigieux passé. 

- Prête ?, me demande Maman

- Oui !

Elle sourit et pousse cette vieille porte. Nous nous rendîmes au guichet où s'y trouvait une dame plutôt distinguée et bien habillée. 

- Bonjour, que puis-je faire pour vous ? 

- Bonjour ! Je souhaiterais inscrire ma fille ici, elle aime et rêve de danser ici et...

La vieille femme se leva brusquement avant de chercher quelque chose dans sa poche. Elle en ressortit un espèce de mètre. Elle s'approche de moi, le place le long de mon corps, me reluque de haut en bas avant de déclarer sèchement : 

- Désolée madame, mais elle est trop grande pour ce genre de danse.

- Qu...Quoi ?, hoquète-elle, mais elle y songe depuis sa tendre enfance ! J'y suis passé moi aussi ! 

- Je suis sincèrement désolée Madame Christensen mais votre fille est de trop grande taille. 

Ma mère m'empoigne fermement et me traîne jusqu'à la sortie. »

*Fin du flashback* 

Je songe et rêve encore à ce que je serais devenue si je serais entrée au conservatoire. A moi la gloire et les paillettes. Les paroles de la vieille me tourmentent et cela depuis mes 8 ans. Suite à cet incident, ma mère était vexée et furieuse d'une telle injustice. Des complexes se sont crées à cause de tout cela, je m'invente et trouve des imperfections partout. Mes jambes, mon nez, mon ventre et j'en passe... Mes repas sont limités et lorsque des larmes embrouillent mes yeux, je plonge profondément mes doigts dans ma bouche pour déglutir.

J'ai à peine 19 ans et je suis en première année d'université pour avoir un diplôme de Médecine comme le veux mon père. Mon père est très indulgent en ce qui concerne mon avenir et veux me voir réussir. Il est avocat tout comme ma mère. Nous vivons à Los Angeles, ainsi que toute ma famille. Ma passion ? La danse que je ne pratique que dans le dos mes parents. Mon paternel affirme que la danse n'a aucun avenir. Ma mère est au courant mais garde le silence et m'encourage. Je peux me considérer comme populaire si cela définit « posséder des amis en carton ».

Je me nomme Katerina Christensen et je veux atteindre un but, un lieu, une compagnie bien précise...

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Voilà pour un prologue, j'aimerais avoir des avis :)

Je tiens à dire que ce flashback était réelle et s'est vraiment passé dans mon enfance. Ca montre que l'on peut briser des rêves qu'avec des mots ou des personnes comme celle-là. Ne laissez personne briser vos rêves.

F.