•Protégé•

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Le petit garçon aux airs de poupons s'approcha des grandes portes en ferraille, recouvertes de beau lierre d'un vert vivant.

Le ciel était dégagé, et laissait tout le loisir au soleil de caresser de ses doux rayons jaunes, les jolies joues rebondies du petit blond, souriant aux anges d'être ainsi admiré par l'astre de lumière.

Lorsqu'il eut enfin fini de s'extasier sur les cieux, l'enfant s'avança, impatient de voir ce qu'il se trouvait derrière les imposants battants partiellement rouillés. Quand il fut juste à côté, il poussa de toutes ses forces tentant de faire bouger les géantes de fer.

Le blondinet parvint, non sans difficulté, à ouvrir les deux portes. Devant lui, apparu le paysage le plus beau qu'il n'avait jamais vu de sa petite existence.

De ses petit yeux brillant, il parcourait chaque recoins de la clairière qui se dessinait devant lui, émerveillé par toutes les couleurs pâles et harmonieuses s'y trouvant.

Il s'avança sur le bref sentier de terre qui traversait la petite plaine, laissant ses belles pupilles bleus s'attarder sur la fontaine à quelques mètres de lui. Fontaine, qui n'était pas simplement jolie, elle semblait irréelle tellement sa beauté illuminée l'endroit. Elle était d'un blanc immaculée, ornée de petits détails abstrait mais simple donnant ainsi l'occasion au petit garçon d'y imaginer de ravissantes fées dansantes, volantes, au gré d'une belle musique douce et mélancolique, telle la flamme d'une bougie.

Il sorti ensuite de sa rêverie et quitta le chemin, posant son attention sur de jolies anémones encadrées par de charmantes pivoines blanches. Le blondinet laissa fleurir un doux sourire sur son visage de porcelaine, détaillant les pétales des fleurs avec minutie. Bien qu'il ne connaissait pas ces deux plantes, il les trouvait magnifiques et rassurantes, et il ne put s'empêcher d'être happer par leur beauté.

Là, dans cette clairière magique et ravissante, le petit garçon se laissa penser, rêver. Choses qu'il n'avait pas fait depuis des mois en dépit de son jeune âge. Il avait ainsi, admiré les environs pendant des heures jusqu'à la nuit tombée. Puis parti se reposer bien au chaud et en sécurité dans les bras de Morphée.

-Tylo-

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