Pâle est la nuit qui vient,juste pour nous cueillir en son sein,
Juste est le faiseur de cycle qui vous nuit jour après jour,
Sombre est le jour qui anéantit tout train de vie, toute vie en elle-même,
Le néant m'a englouti comme le sable engloutit la mer et la mer engloutit le sable
L'un sans l'autre, je désire pourtant me départir d'un qui ne fera plus de moi son esclave
Je ne jouis plus, je ne pleure plus, je ne sens plus, je ne vis plus, juste un bout de verre brisé
qui m'appel pour me dire que j'existe
Rouge est le sang qui me dit que je ressens et vive est la douleur qui me dit que je suis là, encrée dans le monde, départie de toute résistance et de toute résilience.
Au delà du cri et de la souffrance, je murmure des mots qui n'ont aucun sens,
Chut, qui est là, qui hurle à mon oreille, qui fabule des histoires qui ne sont que vilenies,
Je divague, je perds pied, je tourne en rond comme le blizzard en plein été, incompréhensible et impossible, je ne sais plus qui je suis, ni où je suis
Lasse d'entendre ce chuchotement à mon oreille "qui es-tu ?
La nuit avance et mon âme décoche, les cases des heures passées à compter,
1,2,3il est minuit ,4,5,6 il est 6 heures
Encore une fois, je termine la nuitdans un chaos sans sommeil.