Mon jeune amant : Tome 2

Chapitre 12: Une Discussion nocturne.

Chapitre 12:

La semaine débuta avec ce qui semblait être comme une sorte de routine pour chacun. L'un allant à son travail situé juste en dessous de son appartement, et qui voyait ses journées aussi remplie que son salon de thé. Toujours populaire, toujours apprécié, les quelques vacances que Livaï s'était autorisée n'avaient pas été suffisante pour faire fuir sa clientèle. 

Après avoir discuté durant une courte réunion avec ses employés des possibles changement d'horaires qu'il avait en tête. Livaï avait entendu avec soulagement le bon accueil que cette annonce provoqua chez ses employé. Ces dernier heureux d'avoir prochainement leurs dimanche, ne voyaient aucune bonne raison pour s'insurger contre cette idée qui venait tout droit de l'esprit même de leurs patron. A la suite de cela,  Livaï parla de ces possible modification auprès de sa clientèle, car l'avis de chacun était pour lui toujours le bienvenu.

 D'une voix calme et posée, il expliqua son attention de ne plus ouvrir le dimanche, précisant ainsi au passage que le reste de la semaine serait toujours à l'identique. Le résultat de ce qui aurait presque pu ressembler à une sorte d'étude de marché, fut qu'aucun réel avis négatif ne lui fut jeté en guise de réponse. Tout au plus certains clients lui dirent que c'était un peu dommage de fermé le dimanche, mais toujours il y avait derrière cela, une assurance certaine de continuer à venir dans son établissement. 

Satisfait à l'idée que prochainement il aurait son dimanche et son lundi de libre, Livaï commença à prévoir les futurs changements pour le mois prochain. Pour mettre cela en place, il devait modifier les inscriptions d'horaire présentes sur la porte coulissante. Cela ferait sans doute quelques fraies, mais pas de quoi s'arracher les cheveux d'angoisse. Petit à petit, il comptait diffuser l'information, afin qu'une fois arrivé en octobre ce changement ne soit plus une surprise pour personne.

- Partir en week-end sera beaucoup plus simple, songeait-il à l'occasion.

De son coté, Eren avait eu un rendez-vous très important avec l'agence chargée de la publicité du fameux parfum de luxe, dont il devait prendre les photos. Ces derniers qui s'étaient engagé à prendre le gagnant du concours de photo pour le campagne de pub, avaient de toute évidence un peu peur que le lauréat de cette compétition ne soit pas assez douté pour leurs projets. Alors ils avaient demandé à le rencontrer, afin de voir l'étendu de son book ainsi que de la qualifié de son travail.

Sur l'instant, et sans doute parce que sa nature un peu fougueuse ne semblait pas toujours voir plus loin que le bout de son nez, Eren s'était un peu vexé sur cette manière d'agir à son encontre. Fort heureusement il avait su à la suite de cela, mettre rapidement de côté cette petite vexation, et attendit d'être un peu plus posé et calme, pour y réfléchir à nouveau.

Débutant et sans aucune appuis dans le milieu, sortant à peine de l'université. Le jeune homme reconnu au bout d'un long moment, que leurs réactions et craintes étaient assez justifiées au final. Après tout de grosses somme d'argent avait été engagé dans cette future campagne pub. De ce fait, il était évident qu'aucuns investisseurs ne voulaient prendre le risque de perdre de l'argent en engageant un pignouf incompétent.

Le jour du rendez-vous, il avait eu la joie de voir les blessures de son visage à peine visible. Ses cheveux avaient été attachés dans un chignon très strict afin de ne pas renvoyer l'image d'un propre à rien un peu trop détendu, ou même trop sûr de lui. Une chemise bleue marine était sur ses épaules, et s'était associé à un pantalon noir comme souvent assez serré, associé à une paire de basket blanche. Ferme dans sa manière de parler, car il savait que jouer les  timides jouerait contre lui, il avait montré son travail aux responsables de la campagne de pub. Sûr de lui, et de ses capacités, il avait sû se vendre, et leurs faire comprendre que travailler avec lui, serait un atout pour eux. Mentalement Eren se doutait que c'était osé d'agir comme ça, mais y aller dans la demi mesure et l'hésitation, s'était s'assurer d'avoir que plus de difficulté pour trouver des contrats.