Sex Lessons

6. Thomas

Je me réveille tôt.

Je me réveille tôt, je me lève tôt.

Il est encore 5h30 du matin, l'heure idéale pour courir.

Je cours quelques kilomètres et je me sens beaucoup mieux après.

Je rentre à la maison et je vais directement à la douche.

J'ai un peu parlé à Melinda hier, mais pas assez pour qu'elle ne me manque pas.

Elle est toujours très occupée.

J'ai toujours l'impression de la déranger.

Elle ne dit rien pour atténuer ce sentiment.

Je suis toujours frustrée après lui avoir parlé.

L'eau chaude coule le long de mon corps et élimine la sueur de la course. Je me sens déjà renouvelée.

Cela fait quelques jours que je n'ai pas couru.

Je réalise maintenant à quel point cela m'a manqué.

Je suis détendu, mais il y a aussi la tension des derniers jours. Je suis excité comme toujours le matin. Le corps de Melinda me manque. Cela se reflète dans mon corps et mon esprit.

Depuis cette nuit, j'évite de me masturber.

Je ne peux plus le faire sans que les images de cette fille n'envahissent mon esprit.

Je me sentais bien quand je le faisais, mais il y a toujours la culpabilité que je ressentais avant.

J'essaie de le faire parce que ce sera parfait pour la sensation de mon corps après ce bain.

Je descends lentement mes mains le long de ma bite déjà palpitante et dure, en la massant jusqu'au bord.

Je sens mon corps se raidir en même temps que mes mouvements.

Ma respiration devient difficile.

Je n'arrête pas d'évoquer les courbes de Melinda.

Je passe à une actrice porno que je trouve sexy.

Mais rien n'est comparable au moment où mon esprit me trahit et se dirige vers cette photo.

Celle que je n'ai toujours pas effacée de mon téléphone.

Je ne voulais pas que ce soit aussi excitant que ça l'est.

Je sens mon corps réagir rien qu'en y pensant et aux phrases qu'elle a prononcées : "Fais-moi l'amour !"

J'imagine même sa voix en train de me supplier et son petit visage innocent.

Je respire profondément et j'éloigne mes mains de moi. Je me lave le visage et je me tiens au mur de la salle de bain pendant que l'eau chaude coule sur moi, il faut que je me sorte ça de la tête, sinon je vais être foutu.

...

"Y a-t-il autre chose, M. Andrews ?"

"Non, merci. Vous pouvez garder la monnaie comme pourboire."

"Merci, M. Andrews."

Je souris à Cailie.

C'est une bonne serveuse et elle en a plus besoin que moi.

Elle doit s'occuper de son bébé.

Je bois mon cappuccino.

Je me souviens que je suis venu ici avec Melinda au début de notre relation et que nous avions prévu d'avoir un enfant.

Quand nous vivions ensemble, c'était il y a longtemps. Aujourd'hui, c'est totalement hors des plans de Melinda.

Je ne sais pas pourquoi je respire profondément quand j'y pense.

J'ai tellement pensé à elle que cela m'a toujours découragé.

Elle veut progresser dans sa carrière. J'ai dit que je la soutiendrais, mais maintenant qu'elle est loin, ces pensées me reviennent sans cesse à l'esprit.

J'essaie de les repousser au loin parce que cela me rassure.