Chapitre 8:

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Gajeel

Le maître sort du bureau en courant. Que se passe-t-il? Il la laisse seule? Je tourne ma tête vers le bureau, étant adossée à la porte, et je la vois. Recroquevillé sur elle-même. Wendy court vers le bureau suivi du maître. J'entre à la hâte.

C'est comme ce matin, elle souffre. Sauf que là, elle a l'air d'agoniser. Malgré la magie de Wendy, rien ne semble agir.

«Je... Je ne sais pas, je ne peux rien faire, annonce la jeune fille complètement désemparée.

Comment peut-on soulager cette douleur, demandais-je au maître.

Elle doit s'habituer à ses pouvoirs. C'est la seule solution. Je pensais que la magie de Wendy fonctionnerait... Je n'ai pas d'autre idée. J'irais consulter Polyussica le plus rapidement possible.

- Je suis désolée, dit Wendy semblant se sentir coupable.

Tu n'y es pour rien. Gajeel, a-t-elle déjà fait cela?

- Oui, ce matin.

- Comment l'as-tu calmée?

- Je la tenais et je lui ai parlé. Je ne sais plus vraiment.

- Gajeel, essaie.

- C'était juste un coup de chance!

- C'est peut-être la seule solution, supplia Wendy.

Gajeel! Essaie te dis-je!

- Aidez-moi, implora Arwen. Je vous en prie...»

Je la regarde et m'agenouille devant elle avant de la tirer contre moi. Ses yeux sont fermés, tellement fort que même ça, ça doit lui faire mal. Elle est complètement crispée et trempée. Ses mains pressent ses oreilles, j'en retire doucement une malgré la résistance qu'elle met pour la garder, comme si juste cela allait arrêter sa douleur.

«Eh... Arwen calme toi. Respire. Je suis là maintenant, je la serre un peu plus contre moi. Je vais prendre soin de toi, je te le promets. Tu resteras avec Lily et moi en attendant de trouver une solution.»

Ses muscles se détendent d'un coup. Un peu trop même, ses bras tombent sans aucune force. Je redresse son visage. Aucune force, yeux fermés. Elle vient de s'évanouir dans mes bras. Je la tiens toujours et regarde le maître qui semble rassuré.

«Nous avons trouvé un moyen...

- Un moyen, demandais-je. Elle s'est évanouie! C'est pas résolue du tout!

- Si, elle ne souffre plus, elle ira mieux en se réveillant.

- Comment le savez-vous?

- C'est des phases, ça vient par moment et une fois calmée tout disparaît. Maintenant elle doit se reposer.»

Je soupire et la porte. Encore une fois. Je la regarde. Elle est tellement vulnérable.

«Je la ramène chez moi, demandais-je.

Non, laisse la à l'infirmerie. En attendant, ne la quittes pas. On ne sait pas si elle va refaire une crise.

- Si vous voulez.

- Gajeel, le maître, me regarde sérieusement. Elle est dépendante de toi. Je ne sais pas pourquoi, ni quelle importance tu avais pour elle dans son monde mais tu semble être le seul remède à sa douleur. Fais attention à elle.»

J'hoche la tête et pars vers l'infirmerie, je fais signe à Lily de me rejoindre, ce qu'il fait. J'arrive à l'infirmerie et l'allonge sur un des lits. Lily me regarde et demande:

«Alors?

- Elle fait des crises car son corps ne supporte pas encore ses pouvoirs. Et d'après le maître je suis le seul remède à sa douleur

- Vraiment?

- Ouais, je soupire. Comment on va faire?

- Comment cela?

- Je ne serais pas toujours là. Il y aura forcément un jour où je partirais quelque part sans elle.

- On avisera à ce moment, la panthère pose une patte sur son front. En tout cas, elle est brûlante.

- Vraiment, je pose moi aussi ma main. Merde... Bon, en tout cas le chat, on va avoir une nouvelle coloc.»

La jeune fille se mit à se frotter les yeux avant de s'asseoir dans le lit. Elle nous regarde comme si rien ne c'était passé, comme si tout était dans notre imagination. Elle nous sourit. Je soupire et m'assois sur la chaise à côté.

«Tu vas mieux, lui demande Lily.

Oui, je suis vraiment désolée.

- Ce n'est rien, ajoutais-je. Tu n'y es pour rien.»

Elle allait dire quelque chose mais le maître entre. Il la regarde et lui demande, une question qui a mon humble arrive trop tôt et au mauvais moment:

« Arwen, es-tu d'accord pour porter la marque de notre guilde?

- Je... Vraiment?

- Oui, ça te plairait?

- Mais... Je dois rentrer chez moi...

- Arwen, insiste-t-il. Est-ce que ça te plairait?»

Elle détourne les yeux et hoche. S'il l'avait laissé plus réfléchir à sa famille, son monde. Elle aurait refusé. Je le sais.

Ou alors... Est-ce moi qui ai peur qu'elle refuse?

Je la regarde, puis Lily. Il sourit. Je crois bien qu'il s'est déjà attaché a elle.

Le maître s'approche d'elle, le sceau à la main et lui demande de choisir l'emplacement de sa marque. Elle semble réfléchir un moment puis me regarde, comme si elle attendait que je lui dise ou la faire Je réfléchis:

«Moi j'aime bien sûr l'épaule, c'est la que j'ai fait la mienne, je lui montre bien qu'elle doit déjà le savoir. Après tu peux le faire ou tu veux.

- Ce sera trop masculin pour elle, ajouta Lily. Sur les côtes ça lui irait bien.

- Pas faux. La nuque aussi sinon, comme elle à les cheveux courts. Ou la cuisse.

- Sur la cuisse alors, sourit-elle. J'aime bien.»

Le maître hoche la tête et lui pose la marque, sur la cuisse gauche. Lily et moi nous sommes retourné pour ne pas voir le maître lui poser la marque.

«Maintenant, tu fais officiellement partie des nôtres. Gajeel et Lily vont en quelque sorte t'avoir sous leur responsabilité le temps que tu t'habitues. En attendant j'aimerais te présenter des personnes. Suis-moi.»

Elle nous regarde et finit par hocher la tête en allant suivre le maitre. Lily s'apprétait à la suivre mais je le coupe:

«Cette situation te va?

- Oui. Pas à toi?

- Si, bien sûr que si. Mais ce n'est pas injuste pour elle?

- Comment ça?

- Elle voulait uniquement rentrer chez elle.

- Je pense que depuis le début, une part d'elle veut rester ici. Pas toi?

- Si, tu as raison.»

Malgré tout, je n'arrive pas à savoir qu'elle est la meilleure chose à faire.

A la fois pour elle et pour moi.

Je m'attendais à une fin heureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant