Chapitre 12

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Stiles était des plus nerveux. Peter allait venir pour prendre le dessert, mais surtout pour subir un interrogatoire façons Stilinski et même Argent.

Il fit un bond sur sa chaise en entendant la sonnette de l'entrée.

Il ouvrit la porte et sourit. Il connaissait assez Peter pour savoir qu'il était lui aussi stressé. Il l'embrassa tendrement.

- Entre et respire.

Il lui prit la main droite dans sa main gauche puis ils allèrent dans le salon.

- Hale. Dit son père,

- Peter. Dit Chris,

- Messieurs.

- Bonsoir Peter. Assieds-toi.

- Bonsoir Allison.

- Bon, Hale, mon fils m'a dit pour vous. Si vous n'aviez pas été un loup garou et que mon fils n'était pas votre compagnon, je vous assure que je vous arrêterai. Vingt ans vous sépare. Alors en dehors de ce lien de compagnon, que trouvez-vous à mon fils et pourquoi vous l'aimez ?

- Comment ne pas l'aimer ? Il est loyal, amusant, protecteur, beau, avec un cœur en or, généreux. Il a vu l'homme que j'étais derrière mes airs arrogants, mon sarcasme. Il me fait redevenir l'homme que j'étais avant l'incendie. Du jour où j'ai rencontré Stiles, il m'a attiré. Mais comme vous le dites, vingt ans nous sépare. Malgré tout, il fallait que j'aille près de lui, que je lui parle. Puis son odeur m'apaisait autant qu'elle me rendait fou. Et j'ai compris. Il est mon compagnon. Mais je ne voulais pas lui imposer cela. Mais quand je l'ai entendu dire qu'il avait des sentiments pour moi, j'ai cédé à mes sentiments.

- Vous êtes vraiment sincère. Je sais à présent que je peux vous confier mon fils.

- Je ne t'avais jamais entendu parler ainsi. Dit Chris.

- Tu ne m'as jamais vu amoureux. J'aime Stiles. Et je veux passer ma vie avec lui.

Il l'embrassa. Il n'avait jamais été aimé, mais il était certain, qu'il ne pourrait l'être, en aucun cas, autant qu'en ce moment.

- Vous êtes trop mignons. Dit Allison.

Il sourit les joues rougies.

- Vous voulez un café Hale ? Proposa son père.

- Oui, shérif. Mais vous pouvez m'appeler Peter.

- Alors appelle-moi Noah.

¤¤¤

Il était dans son lit avec Allison.

- Tu vois, ça s'est bien passé. Lui dit cette dernière.

- Oui. Ils ont même ri ensemble quand mon père a sorti des photos de moi petit.

- Tu étais tellement mignon. J'adore cette photo.

Sa sœur de cœur avait craqué sur une photo de lui à cinq ans. Son père lui avait donc donné la photo.

- On dirait un hamster avec ces joues rondes.

- C'est trop mignon les hamsters.

Il posa un baiser sur son front.

- Stiles.

- Oui ?

- Comment tu vas faire pour Scott ?

- Comment ça ?

- Votre baiser.

- Déjà Alli, ton petit ami t'aime. Notre baiser n'était rien. Juste un vieux souvenir qu'il voulait réitérer. Mais nous ne nous aimons que fraternellement. Son cœur t'appartient, et mon cœur appartient à Peter. Mais j'espère qu'il n'a encore rien dit aux autres.

- Je pense qu'il a trop été surpris pour en parler.

- C'est fort possible.

Elle bailla.

- Dormons.

- Bonne nuit petit frère.

- Bonne nuit grande sœur.

¤¤¤

Il était devant chez Scott avec ce dernier dans sa voiture.

- Je suis désolé Stiles. Je voulais ce baiser, mais si j'avais su pour Peter ...

- Tu as ressenti quoi ?

Il ne savait même pas pourquoi il demandait ça.

- Comme la première fois. Je t'aime. Mais pas comme j'aime Allison. Mais je pense que c'est un lien bien plus fort. Tu es mon meilleur ami, mon frère. Si je te perdais ...

- Tu ne me perdras pas. Et même si je sors avec Peter, cela ne changera pas notre lien à tous les deux. Pas comme tu l'as fait au début.

- Désolé.

Il l'enlaça.

- Meilleur ami pour la vie ?

- Oui. Meilleur ami pour la vie.

¤¤¤

Il était au loft avec les autres pour la réunion de la meute.

- Mes loulous, ma louve. Je dois vous dire quelque chose.

Il se leva pour aller auprès de Peter puis il lui prit sa main gauche.

- Peter et moi, nous sortons ensemble. Je suis son compagnon.

- Sérieux ?! S'exclama Jackson.

- Oui.

- Ton père le sait ? Demanda Erica.

- Oui. Depuis hier soir et il accepte.

- Il t'a revendiqué. Dit Derek.

- Oui.

- Tu es donc de la famille. Tu deviens le protégé de la meute Hale.

- Quoi ? Pourquoi ?

- Trouver son compagnon est très rare. S'il y a revendication, ça lie le couple à la meute. Puis tu es humain, donc le protégé.

- Et ça ne te dérange pas, Derek ?

- Non.

Il sourit en se blottissant dans les bras de son loup. La meute acceptait son couple.


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