Chapitre 3

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 Mardi 24 octobre 1824

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Mardi 24 octobre 1824

15h38

Ce matin, je suis partie promener Chouquette, mon bichon maltais âgé de 2 ans, pour me vider l'esprit à cause de ce fameux cauchemar qui, quand j'y repense me fait froid dans le dos. Une fois chez moi, j'avais aperçu au loin mon frère Francis. Je l'avais interpellé. Il s'était retourné dans ma direction avec un sourire, s'était dirigé vers moi et m'avait enlacé. Nous avions pénétré dans la maison quand nous avions vu tous les meubles de la pièce renversés. J'avais relevé la tête et avais vu Adam partir en courant par la porte de derrière. Choquée de ce que je venais de voir, j'avais jeté un coup d'œil à mon frère qui était totalement paralysé par la peur. Ses yeux étaient écarquillés, remplis de terreur. Il avait crié incessamment qu'on avait été cambriolé. Les battements de mon cœur s'étaient accélérés. Est-ce que c'était bel et bien Adam que j'avais aperçu !? Mon frère avait agité les bras dans tous les sens. Je m'étais dirigée d'un pas rapide vers la porte où Adam s'était « échappé ». J'ouvris la porte... Personne, il n'y avait personne. Comme si Adam s'était évaporé. J'avais entendu un cri, c'était mon frère. Je m'étais précipité de le rejoindre, il avait pointé du doigt une lettre avec mon nom inscrit dessus. Hésitante, j'avais pris le bout de papier et j'avais jeté un dernier coup d'œil à mon frère qui était devenu pâle. J'avais commencé à la lire. Il y était écrit mon nom en majuscule et d'un rouge vif, en dessous en noir, un petit texte y était inscrit. À force de l'avoir lu, je me rappelle encore du texte par cœur, il disait :

« Chère Élisabeth,

    Tu me manques, si tu savais à quel point ta non-présence me fait un énorme vide.

    Je sais que tu me vois, je fais tout pour que tu le puisses. J'aimerais tellement t'enlacer, la chaleur de ton corps contre le mien me laisse au dépourvu. J'aurais tellement aimé t'avouer mes sentiments avant mon décès, là, je peux enfin te le dire :

    Je t'aime Élisabeth Smith.

    J'aurais aimer que tu portes mon nom, mais malheureusement, la vie ne m'en a pas laissé le temps.

    Sache que je te vois quand tu viens sur ma tombe, chaque jours je t'observe, je veux juste que tu sois en sécurité.

    Oh Élisabeth, si seulement j'avais pu te faire mienne !

     Quand j'ai découvert ton amour envers moi, mon cœur était rempli de joie, jamais je n'avait ressentie un bonheur si puissant.

      Je te remercierai jamais assez pour tous ces moment passé ensemble sache que je continuerai à veiller sur toi chaque jour. Si seulement on pouvait se revoir simplement se toucher, j'aurais été comblé.

     Il est temps pour moi te dire au revoir, on se reverra un jour, je te le promets, et surtout n'oublie jamais,

     Je t'aime.

     " J'aimai, je fus aimé ; c'est assez pour matombe." Alphonse de Lamartine                                                                                                                Adam »

À ce moment-là, mes souvenirs étaient remontés et mes larmes avaient coulé.

À moi aussi, il me manquait terriblement, j'avais collé la lettre contre mon torse et m'étais écroulée au sol, mes jambes tremblantes. Ma respiration était saccadée et les larmes n'avaient cessé de couler.

Mon frère m'avait observé d'un air triste, il s'était accroupi à mes côtés, avait déposé amicalement son bras sur mon épaule et m'avait enlacé, j'avais crié contre son torse toutes mes peines.

Si seulement il pouvait être là, à mes côtés.

Oh Adam, j'aurais aimé que tu sois mien.








Si vous êtes encore là après 2 chapitre, je vous félicite et vous remercie. Je suis désolée de ne pas mettre grand chose après les chapitres, mais l'inspiration et le manque d'expérience sur Wattpad ne me permette pas de faire mieux. A oui, c'est Chouquette en média, Francis en dessous et Elisabeth sur la couv.

Le journal d'Elisabeth SmithOù les histoires vivent. Découvrez maintenant