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La nuit était sombre et l'ennuie à son comble donc je décide d'allumer ma télé qui faisais office de décoration depuis bien trop longtemps.

FLASH INFO :
Vanilla Haruchyo vue à Santorin en compagnie de Rindou Haitani arborait une bague en diamant !
Le....

J'arrête la télé immédiatement ! Je n'avais pas envie d'en entendre une miette de plus.

Mon téléphone se mit à retentir d'un coup,
Je jète un oeil à l'auteur de cet appel et c'était Kokonoi et Inui.

Je n'avais pas la moindre envie de répondre, je feins alors de ne pas avoir vu et me terre à nouveau dans le silence de la nuit.

J'étais entrain de fumer une clope dans mon canapé lumière éteinte et les grandes vitres de mon appartement m'offraient une vue imprenable sur Tokyo. Je me sentais seule, et en lorgnant sur ma table basse j'aperçu le fameux papier de la blonde.

J'expira la fumée de ma cigarette.

J'étais attablée dans un café et la blonde me faisait fièrement face. Elle s'était bien apprêter pour un rendez vous au dernier moment. Me dis-je.

« Je ne pensais pas que tu répondrais à mon invitation honnêtement qu'est-ce qu'il t'a fais changer d'avis ? »
« je me sentais seule c'est tout »
« tu ne prend pas de détour toi » dit-elle
« effectivement ce n'est pas dans mes habitudes » dis-je en portant mon verre à mes lèvres
« tu me plais de plus en plus »
« dans ce cas montre moi ce dont tu es capable, suprend moi » dis-je d'un regard perçant.

Après une discutions et quelques verres plus tard je me retrouvais en boîte de nuit.
J'étais comme sous l'eau la musique retentissait de manière assourdissante dans la pièce.

Mes bras se balançaient mon corps bougeaient en rythme sur la mélodie et ce sourire qui m'avait longtemps quitter était revenu. Je dansais avec des femmes des hommes, des caresses, des baiser furent échanger je n'en avais que faire du lendemain je voulais vivre l'instant présent.

Ça ne plaisait pas à mon accompagnatrice qui fusillait mes partenaires du regard quand elle n'en puis plus elle explosa et me tira pour hors de la boîte. On marchait dans la rue vers je ne sais où, elle était devant et me tirais comme une enfant.

« T'es relou qu'est-ce que t'as ?! »

« J'en ai marre de te voir te faire draguer.»

« T'es possessive alors ? j'aime pas ça tu sais je suis un esprit libre je n'appartiens à personne.  »

Elle ne releva pas mais je savais que je l'avais blesser avec ces mots, mais ça m'était égal.
Elle reprit la parole comme si de rien était.

« j'ai une activité beaucoup mieux à te proposer » dit-elle en se retournant vers moi un sourire malicieux au lèvres.

Elle m'empoigna les fesses avant de susurrer à mon oreille « ça va te plaire j'en suis sûr ».
Je lui rendis son sourire pervers.

« qu'est-ce qu'on attend alors »

« j'aime quand tu est partante ! » dit-elle pleine d'entrain avant de chopper un taxi.

Dans le hall d'entrée la température avait augmenté entre nous et une fois à l'intérieur de mon appart l'ambiance était plus chaude que jamais. Des baisers torrides des caresses des corps qui n'attendaient qu'à assouvir leurs désirs.

On se retrouva rapidement dévêtu et le flamboyant brasier qui brûlait en nous ne demandait qu'à être apaiser au plus vite. Avec fougue et passions nos corps ce sont retrouver et ondulaient en harmonie, les gémissements et la sueur de l'acte envahissaient la pièce. Mon amante tomba d'épuisement sur ma poitrine et je regardais la nuit sur Tokyo.

J'étais dans les bras d'une autre et j'espérais désespérément voir Vanilla ouvrir cette porte et me prendre violemment par le bras pour qu'on s'en aille loin d'ici pour que je ne sois qu'à iel...

C'était une pensée égoïste et contradictoire avec mes idéaux mais si c'était Vanilla c'était différent.

Des larmes silencieuses ont dévaler mes joues puis plus rien

« C'est qui Vanilla ? »

«  Pourquoi tu me demandes ça »

«  Tu prononçais son nom dans ton sommeil à plusieurs reprises »

« J'ai pas envie d'en parler »

« si je couche avec quelqu'un et que cette personne prononce le prénom de quelqu'un d'autre dans son sommeil j'ai bien le droit de m'interroger »

«  on est même pas ensemble que tu me demandes déjà des comptes t'es trop collante comme fille lâche moi un peu » dis-je sans ménagement.

« mais tu t'entend parler ?! » dit-elle énervée.

« Prend tes affaires et va t'en s'il te plaît » dis-je en allumant une clope.

« T'es sérieuse ? »

« Ouais »

« Sale garce

elle me mit une claque.

À laquelle ne réagit pas je comprenais son mécontentement mais je n'en avais que faire.
Elle prit ses affaires et se dirigea vers la porte d'entrée.

« Et ne me r'appelle pas tu n'est qu'une pâle copie de Vanilla »

Elle s'arrêta un instant pour m'écouter mais elle ne répondis rien avant de claquer violemment la porte.

Je me passe une main dans les cheveux.
Putain...

Ça faisais 5 ans 5 putain d'années que j'avais quitter Miami et Vanilla est encore dans mon esprit j'ai la haine ! TU M'AS BLESSÉ , TU M'AS TRAHI, TU M'AS REJETÉ ET J'ARRIVE TOUJOURS PAS À T'OUBLIER , VA T'EN ! SORS DE MA TÊTE !!! Je frappais mon oreiller violemment en imaginant la tête de Vanilla et s'en m'en rendre compte des larmes chaudes coulaient sans discontinuer sur mes joues. Mes coups dans l'oreiller était de moins en moins fort avant que j'éclate en sanglots, j'avais perdu le contrôle...
Je t'aimais putain... mais le pire dans tout ça c'est que tellement que je t'aime mon cœur ne peut se résoudre à te détester, je l'ai voulu du plus profond de mon âme sans y parvenir...
Il faut que j'enterre ces sentiments une bonne fois pour toute.

Vanilla Où les histoires vivent. Découvrez maintenant