Prologue

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Elle était face à moi, dans cette si belle robe. Une robe blanche splendide sur une femme comme vous n'en avez jamais vue. Nous étions dans sa maison d'enfance. Là où tout a commencé.

Là où son cauchemar a commencé.

J'étais debout, les jambes tremblantes. Que faire face à cette situation ? Son pire cauchemar n'était plus derrière elle, mais face à elle. Vous connaissez cette phrase qui dit, entre la haine et l'amour il n'y a qu'un pas ? Laissez-moi vous dire qu'à partir de cet instant c'est entre l'amour et la haine il n'y a qu'un pas.

Et je venais de franchir ce pas.

Je ne pouvais rien faire face à cette situation si ce n'est qu'accepter mon sort. Accepter que ma vie se termine aujourd'hui. Accepter que je sois devenue les plus grand démons de celle qui me considérait comme son ange gardien. 

Mio Angelo

- Tu étais là lorsque c'est arrivé Ange ? Elle ne pleurait pas, son regard était glacial. Son regard me glaçais le sang. Mais moi je voyais à travers ses iris grises qu'elle était terrorisée de connaître ma réponse.

Car au fond elle savait la vérité.

Une seule et unique larme coulait sur ma joue suite à sa question.

C'était la larme de trop qui confirma ses doutes.

Des larmes viennent couler le long de ses joues. Elle ne respirait plus je le savais. Elle se laissait mourir face à moi pour me faire payer le prix du silence. Pour me faire payer ses années de souffrance ou je ne l'ai pas cherché. Ses 3 longues années où je pensais à elle jours et nuits. Où je pensais à son caractère têtu entrain de m'infliger les pires coup afin de me faire virer de mon poste.

Je me souviens de la façon dont elle me regardait la première année où je l'ai connu. Je donnerais tout pour revenir à nos débuts.

Je me souviens de tout.

Et jamais je ne pourrais oublier le dernier regard qu'elle m'a adressé.

Et malgré la souffrance, la haine, et la déception que je rencontre dans son regard, je peux voir qu'elle me transmet tout son amour une dernière fois. Car elle m'aimait comme personne ne m'avait aimé. Car j'étais devenue son repère, j'étais devenue sa raison de se battre. Je n'ai pu que lui adresser ses 4 petits mots avant de mettre fin à cette histoire.

Ses 4 mots qui ne sont jamais parvenues à ses oreilles de ma bouche car j'avais peur.

Peur de tomber amoureuse de mon élève.

-Je t'aime Laïa Velasquez.

- Je te hais Angelica Parks.

Mio AngeloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant