Chapitre 1

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Encore une fois mes frères sortent, et moi je suis condamnée à rester enfermé dans cette baraque.

C'est tellement injuste.

Je veux aussi intégrer le gang dont ils font tous partie. Ils essayent toujours de me surprotéger, et ça devient sérieusement étouffant.

Mais cette fois-ci je suis bien décidé à les suivre.

Je me hâte vers la porte d'entrée, mais en enclenchant la poignée je me rend vite compte que ces enfoirés ont fermé la porte à clef, clef qui est d'ailleurs introuvables. Je regarde autour de moi avant de m'attarder sur la fenêtre.

Suis-je assez débile pour sauter ?

Oui clairement.

C'est donc en ayant pleinement conscience que je suis sur le point de finir handicapé à vie si je me loupe, que je me dirige vers cette putain de fenêtre qui est ma seul porte de sortie.

Avant de sauté je repense au fait que j'ai quand même une porte, et que si mes frères n'étaient pas des enfoirés fini j'aurais juste pu ouvrir la porte et sortir de chez moi comme quelqu'un de normal.

Je ferme les yeux brusquement avant qu'un bruit ne se fasse entendre m'empêchant par la même occasion de sauté.

Je tourne la tête, et tombe sur mon frère ran qui revenait apparemment pour chercher ses clef de moto.

Il arrive en courant vers moi et c'est là que je regrette de ne pas avoir sauté, au risque de finir handicapé pour le restant de mes jours.

Ran me prend par le bras afin de me faire tomber sur le sol et me relève en tirant sur mon oreille.

Ce connard.

y/n : Mon frère préféré que j'aime plus que tout au monde que fais tu ici ? Dis-je avec le sourire le plus faux qui soit plaqué au visage.

Il me fixe avec un regard mauvais.

Ran : Si je me souviens bien j'habite là, et ensuite la vrai question c'est qu'est-ce que tu faisais perché à la fenêtre comme ça ? Putain je savais que t'était débile mais je pensais pas que t'était arrivé à ce stade de débilité.

Je le regarde en pouffant de rire

Ouais je suis suicidaire, mais je pense que ça vous l'aviez compris après l'épisode de la fenêtre.

Rindo : Qu'est-ce qui se passe ici ? Pourquoi tu prend autant de temps à prendre tes clefs de moto toi ?

Et voilà que je me retrouve carrément dans la merde.

Pourquoi j'ai pas sauté déjà ?

Ran : Il se passe que notre très chère sœur à essayer de s'enfuir par la fenêtre.

Rindo : Et c'est pour ça que t'as pris autant de- ATTEND QUOI?

Ran : Cette petit conne a quand même cru qu'elle pouvait sauté de cette fenêtre et rester intact.

Rindo : Mais t'as complètement pété les plombs toi ? T'as essayé de sortir sans nous ?

Ran : Dans ce que je viens de te dire c'est vraiment la seul chose qui te choque la ?

Rindo : Bah ouais ?

Je vois Ran lancer un regard noir à Rindo, et je ne peux m'empêcher de sourire face à ces deux gros con.

Rindo : Je veux dire euh... Tu aurais dû nous demander avant de sauter par la fe-

Ran : Bref je te coupe parce que  je viens de me rendre compte que t'es encore plus con qu'elle. Donc va juste chercher une corde et une chaise.

Il veut donc vraiment que je me suicide ?

Je regarde Ran sans comprendre avant de me faire porter en sac à patate et poser de force sur une chaise, et je n'ai même pas le temps de réagir qu'une corde viens m'entourer de sorte à m'immobiliser sur cette dernière.

Rindo : A toute y/n

Ils claquent la porte, et je prend mon téléphone qui est dans ma poche car ces deux idiots on oublié d'attacher mes mains. Mais je ne peux quand même pas me défaire de cette foutue chaise et tant donné que le lien est dans mon dos.

J'appelle donc mon agent personnel.

Koko : Quoi

y/n : C'est cool ça se voit que t'es vachement heureux de me parler quoi super les po-

Koko : T'as vu l'heure ou pas ? Tu penses pas que les gens dorment ?

y/n : Mec il est 16h30 qu'est-ce tu racontes ?

Koko : Ouais mais en fait-

y/n : Enfin bon ta gueule, et viens juste chez moi t'as un double des- PUTAIN MAIS LA CONNE.

Koko a un double dés clef de chez moi, donc j'aurais pu éviter de mourir depuis le début et juste passer par la porte grâce au double de ses clef ?

Koko : On savait déjà tous que t'étais conne pas besoin de le hurler comme ça.

y/n : Viens me chercher chez moi tout de suite connard.

Koko : J'ai quoi en échange ?

Je réfléchis un peu avant de dire peu sûr de moi.

y/n : Ma reconnaissance ?

Koko : Aller je raccroche.

y/n : C'est ça les amis de nos jours, va bien te faire foutre ok??

Koko : Azy 50 centimes et je viens.

y/n : Si j'étais pas fauché je me serais foutue de ta gueule vu comment la somme est basse, mais étant donné que même ça j'ai pas je suis contrainte à faire semblant que je vais te les donner, seulement une fois sur place, je te dirais de bien aller te faire foutre, connard.

Koko : C'est quoi le truc tu voulais faire un livre ou quoi ? J'ai eu le temps de m'habiller et sortir et d'être à 5 minutes de chez toi tellement t'as parler. Bref je met un marque page je continuerai ma lecture une fois chez toi en attendant ferme ta gueule par pitié.

y/n : Va te faire foutre.

Koko : Tu passes l'après midi avec moi.

y/n : Non.

Koko : C'était pas une question.

y/n : C'est le moment ou je dis non que t'as pas compris ? Ou celui où je dit non ? Attend ou encore celui ou-

Koko : Tu la fermes jamais en fait.

y/n : Depuis le temps tu devrais me connaître.

J'entend la porte s'ouvrir et je raccroche m'attendant à ce que se soit mon connard d'ami mais...


A suivre


tp haitani x bajiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant