M A D A M E

Chapitre 1

« Madame »
On m'appelait ainsi bien avant mon mariage avec lui.

Les bagues sont échangés, je suis officiellement sa femme, sa Madame.

Rien ne laisser présagé un jour, ce destin.

Aujourd'hui, je vous le raconte.

________

Il est devant moi, je l'aime, cinq année que je suis littéralement enivré par l'amour que je lui porte.
Aujourd'hui, il viens d'être diplômé chirurgien.
Il est fier.
Son regard sur la foule.
Puis un regard vers moi, il me sourit.
Je l'aime. Je vous l'ai déjà dit.
Je lui souri à mon tour, je suis fière de lui, fière de qui il est, fière de sa réussite après un long combat.
Hier, c'était moi qui venait d'être diplômé, médecin.

Je suis une médecin, c'est comme ça que vous devait me voir.
Non pas, la fille de Si Yünes, non je suis Aylân, diplômé de médecine.

J'ai eu la chance de pouvoir me dissocier, de ma destiné, pendant un certain moment. J'étais sa fille, comme toute fille qui a un père.
Tout simplement.

Mais la vie a fait que j'ai dû me prendre de pleine face, ma vrai identité. Lalla Aylân, Madame Aylân, depuis ma tendre enfance.

La mafia est lié à moi sans que je le sois avec elle. C'est le destin tragique des enfants qui subissent le choix de leurs parents.
J'ai dû apprendre à devenir digne de mon rôle de « fille de parrain », de « Madama Aylân » depuis que j'ai quitté le berceau.

J'ai fait le choix, de garder une vie normal, aller à l'école, faire des études longues. Tout en apprenant à me protéger, a tirer, mais surtout à ne pas avoir confiance.
Je n'ai pas d'ami. Ni fille ni garçon.
Je n'aime que ma famille et lui.
Lui ? C'était la seule personne à qui j'étais lié. Ce n'est ni mon ami, ni ma famille. Il n'entre dans aucune des catégories. Il est seulement mon échappatoire. Celui qui me fait réalisé que je n'étais pas « Madame » mais Aylân.

Mon amoureux, quel terme enfantin...

Il descend de l'estrade, descend les marches, le cherche du regard, me trouve, me sourit, puis viens me rejoindre. Il est heureux.
Il s'avance vers moi, je le regarde, mes yeux remplis de fierté.
Je le regarde comme un époux qui attend son épouse devant le maire.
Il arrive à la hauteur, me regarde intensément, je plonge le temps de quelques minutes dans son regard. Nos sourires ne quittant pas notre visage. Il me prend dans ses bras.
Je sens la chaleur de son corps. Le battement de son cœur. Son parfum enivrant. Je serre mes bras autour de sa taille, comme si il allait s'enfuir.
C'est lui et personne d'autre.

__ quelques temps plus tard,

Je rentre à la maison, mon coeur bien palpitant.
Je salue les gardes devant la porte d'entrée, je rentre, personne. Je continue ma route vers les escalier, je monte, mais voila que je ne vois personne. Il va sûrement arrivé aujourd'hui.

Ce soir je suis invité.
Un bal de promo, pour l'obtention de notre diplôme. J'ai appelé une femme qui s'occupera de mon maquillage et de ma coiffure.

Je rentre dans ma chambre, pose mes affaires, et rentre dans ma douche. Je prend une bonne douche, je fais mes soins du visage, du corps.

J'entend qu'on toque à la porte, je m'empresse de mettre mon peignoir, et sors de la salle de bain.

Moi : entrez