Chapitre 10

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- Ciao, tutto questo deve essere fatto prima di quale data? ( Salut, tout cela doit être fait avant quelle date ?)

- Prima del 16.06. Gestisci come vuoi, deve essere fatto. ( Avant le 16.06. Débrouille toi comme tu veux, ça doit être fait. )

- Penso che tu abbia dimenticato con chi stavi parlando. ( Je crois que tu as oublié à qui tu t'adressais).

- Sì, scusa signora. ( Oui, désolé madame)

Je raccroche. Ce con m'a mis les nerfs. Enfin arrivé en à Washington D.C j'allume une clope, que C me retire de la bouche.

- Fallo ancora una volta ti faccio saltare in aria. E non farmi giocare a questo, sai che ne sono capace. ( Fais encore une seule fois ça je t'explose. Et ne me fais pas jouer à ça, tu sais très bien que j'en suis capable.)

Je lui reprends la clope des mains. Je le paye, il devrait un minimum me remercier non ?

- Stai urlando forte per ora, ma penso che urlerai il doppio nel mio letto. ( Tu cries fort pour l'instant, mais je penses que tu crieras deux fois plus dans mon lit.)

- Sono italiana cazzo. (Je suis italienne putain)

- Non me ne frega niente, puttana. (J'en ai rien à foutre, sale pute)

A force de parler italien j'ai envie d'y retourner. Et dire que Jules pense que je ne comprends rien quand il me parle italien.

Quand il va le découvrir ça va lui faire tout drôle. Vu les phrases qu'il me sortait.

C'est un peu le seul moment qu'il va se passer de drôle une fois qu'ils vont le savoir. Dès qu'ils le sauront ce sera fini pour moi.

Il faut que je fasse tout pour qu'ils ne l'apprennent jamais.

Ca devrait être possible non ? Dans tous les cas, je finis mes études et je prétends à un voyage ? Ou non, peut-être tout simplement que je vais habitez dans un autre pays.

Il faudrait quand même que je fasse une lettre à Molly.

On est presque en décembre .

J'ai perdu la notion du temps, donc j'ai même oublié la date d'aujourd'hui.

Faudrait que j'appelle Molly pour l'inviter pour noël.

Et faire une vrai soirée, à la fraternité de la bande de Jules

Ça ferait du bien, depuis le début de l'année je ne suis presque pas sortie.

Tout est toujours passé relativement vite. Je n'ai presque pas eu le temps de profiter de mon temps libre.

Et encore moins maintenant que les affaires vont reprendre. Je vois déjà les journées occupées, non pas par mes cours, mais à être engagée.

Sans avoir le temps de plus réfléchir je vais sur le parking habituel de mon client.

Enfin, client. Ironique quand on sait son tragique sort.

Il sort de sa voiture, et se dirige vers le bar. J'attends que les heures passent, les aiguilles tournent, tournent encore et encore.

J'ai bien l'impression que ça fait seulement 6heures qu'il y est.

Je me mets à rire toute seule dans cette maudite voiture.

Heureusement que je l'aime cette voiture, c'est mon seul élément de bonheur.

Cinq heures trente du matin.

You're just incompetentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant