two; pft tu es quoi, un génie ?

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le lendemain, ou plutôt l'après-midi, beomgyu s'est retrouvé à se réveiller avec la tête qui tourne. son cerveau traînait la même image de son mur par trois alors qu'il essayait de se rattraper.

grogna-t-il alors qu'il se levait contre son gré et se dirigeait péniblement vers la porte.
il retenait trop du liquide qu'il avait consommé plus tôt et avait désespérément besoin d'aller aux toilettes.

après avoir fait sa routine quotidienne après s'être réveillé, il s'est dirigé dans son couloir, faisant une moue au son des coups et des affrontements venant de sa cuisine.

il prit une profonde inspiration et soupira, supposant que c'était soobin, une fois de plus, résidant dans la maison de beomgyu après s'être trop ivre pour rentrer chez lui.

ses yeux s'écarquillèrent alors qu'il atteignait le salon, la cuisine entièrement visible de son point de vue et remarqua - pas soobin mais un étranger - fouillant dans son frigo.

"qu'est-ce que tu as douze ans?" l'inconnu se tourna vers lui avec une fraise à la main et une moue aux lèvres avant de la jeter sans précaution dans le frigo.

beomgyu pinça momentanément les lèvres vers la personne jugeant son goût pour les milkshakes avant de se souvenir de la peur qui s'était installée auparavant.

il bondit en avant en attrapant sa batte qui était pour une raison quelconque à côté du bras de sa chaise. il ne pouvait pas se rappeler quel était son rôle hier mais ce n'était pas non plus le moment d'essayer de se rappeler. il pointa la batte vers l'homme qui avait maintenant des tranches de pain posées à plat sur une planche à découper tandis qu'il ajoutait des tranches de jambon.

"arrête avec ça espèce de sauvage," dit l'homme avec un air moqueur. il regarda beomgyu avant de continuer sa création, ajoutant maintenant de la sauce mayonnaise à la laitue qu'il avait mise sur son jambon.

"sortez maintenant avant que j'appelle les flics !" beomgyu a crié incapable de cacher la façon dont sa voix tremblait de peur.

se moqua l'homme, passant sa main dans ses cheveux noirs brillants et se cognant les mains sur son bandeau à cornes de diable. il en portait un semblable à beomgyu mais il avait réussi à bien mieux cacher la partie du groupe.

l'étranger a conclu que beomgyu portait les vêtements qu'il avait portés la nuit précédente ; avec une chemise en soie ample couleur de vin qui était suffisamment déboutonnée pour révéler ses clavicules, un bandeau de diable déséquilibré avec des cheveux en désordre et un pantalon noir moulant.

"appeler les flics? c'est toi qui m'as convoqué ici."

"oh non." les yeux de beomgyu s'écarquillèrent d'horreur et sa bouche s'ouvrit légèrement.
"s'il vous plaît, ne me dites pas que j'ai été ivre d'avoir embauché quelqu'un dans ce domaine de service."

maintenant, étant un démon et tout, il comprit rapidement ce que signifiait "ce domaine de service" et s'en offusqua immédiatement. "je ne le suis certainement pas ! vous les mortels êtes si impolis, pas étonnant que la majorité d'entre vous finissent en enfer ces jours-ci !" cria-t-il au mâle devant lui avant de mordre agressivement le sandwich, donnant à la nourriture simpliste un bourdonnement de plaisir.

"s'il te plaît, arrête de parler comme ça et pars." beomgyu se frotta le front, mordillant la peau. la façon sophistiquée de parler de l'homme a fait mal à la tête de beomgyu.

"autant que je le voudrais, à cause de toi... je ne peux pas."

"qu'est-ce que tu veux dire par là, tu ne peux pas ? tu as dit que tu n'étais pas utile ! ce n'est pas comme si tu attendais d'être payé !"

le démon roula des yeux avec un souffle, passant devant beomgyu et attrapant son bras comme il le faisait. il l'a emmené dans le salon, s'arrêtant juste au moment où beomgyu allait lui balancer la batte. il désigna le sol, désignant le dessin rouge qu'il avait fait la veille.

un souvenir brumeux est revenu à beomgyu. l'un d'eux essayant de s'enrichir.

"qu'est-ce que tu es un génie?" beomgyu s'est moqué, mais son ton et son visage étaient impassibles.

"haha," rétorqua sarcastiquement le démon, se sentant aussi amer que l'humain.

ils restèrent là en silence attendant que l'un ou l'autre parle avant que le démon ne gémisse. "vous, les humains, devenez de plus en plus stupides avec le temps, n'est-ce pas ?" il roula des yeux puis pinça son front entre son index et son pouce. "tu m'as convoqué hier soir, tu connais tout le dessin et le sort que tu as fait."

"ouais, eh bien, maintenant tu m'as." fit-il un geste sans enthousiasme.

beomgyu avait l'air de ne pas croire un mot de ce qu'il disait. et il ne l'a pas fait.

"aussi divertissant que votre visite ait été, vous allez partir maintenant." beomgyu se plaça devant lui et le poussa en arrière vers la porte, les mains sur ses biceps. ( ͡° ͜ʖ ͡°)

il fronça les sourcils quand l'homme fut soudain immobile. "qu'est-ce que c'est que ce bordel-" souffla-t-il, pressant son côté contre la poitrine de l'homme. "qui es-tu gaston? pourquoi es-tu si fort?" demanda-t-il d'une voix tendue avant d'abandonner et d'essayer de reprendre son souffle.

"non" le démon fit une pause, levant les yeux dans ses pensées. il n'avait jamais eu l'occasion de choisir un nom humain auparavant. "je suis xazrith mais tu peux m'appeler yeonjun" décida-t-il; il pensait que le nom sonnait bien.

"d'accord, yeonjun--" le ton de beomgyu était désagréable et ses yeux se rétrécirent vers la personne devant lui. "sortez de mon appartement."

"écoute mon pote, prends la responsabilité de tes propres actions. tu m'as convoqué et maintenant je suis coincé ici jusqu'à ce que tu trouves quoi faire pour me renvoyer."

beomgyu rit froidement en roulant des yeux. "tu rigoles." il croisa les bras sur sa poitrine, fixant le plus grand. "tu sais, ces blagues vieillissent vraiment."

"j'aimerais que ce soit une blague, chérie. mais personne ne m'a jamais convoqué directement et même le morveux ne savait pas de quoi il s'agissait." yeonjun n'était pas du genre à reculer, ne faisant qu'ajouter à la dureté de ses paroles pour combattre celles de l'autre.

"tu es drôle. regarde-moi. je ris à gorge déployée." beomgyu a simulé un rire, essuyant des larmes invisibles avant de revenir à un état vide. "sortez de mon appartement avant que j'appelle les flics pour introduction par effraction."

"tu dois juste rendre les choses difficiles, n'est-ce pas ?" yeonjun roula des yeux (aujourd'hui étant le plus d'exercice qu'ils aient fait depuis longtemps grâce à beomgyu) et posa ses mains sur ses hanches.

en ce qui ressemblait à une milliseconde, beomgyu a vu quelque chose qui l'a fait tomber au sol de peur.

les cornes du diable (que beomgyu supposait fausses) sur la tête de yeonjun ont grandi, touchant presque le plafond. ses yeux devinrent rouges, aussi rouges que la pointe d'une flamme brûlante. avec des traînées de feu parcourant ses bras et sa poitrine. des ailes de charbon de bois ont poussé apparemment de nulle part, grattant son plancher et envoyant un bruit assourdissant dans les oreilles de beomgyu, se mettant à couvert puis sur la défensive.

yeonjun s'accroupit au niveau de beomgyu, les yeux en colère et froid comme la pierre, s'installant sur beomgyu. "est-ce que ça ressemble à une blague ?" il attendit un moment mais ne s'attendait pas vraiment à répondre.

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i spy a demon | yeongyu [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant