Chapitre I.

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Lors de mon déménagement tout était calme, sans vie. Dans la rue il n'y avait rien ni personnes. Les magasins étaient tous fermés. Pourtant nous n'étions pas un jour férié. Si ? Oh et puis qu'est-ce que ça change. Cette nouvelle vie s'annonce magnifique. Mes amis me manque un peu mais Laure doit venir dans 2 mois. Laure est ma meilleure amie. On a grandit ensemble, nous avions fait les 400 coups ensemble. Je cherchais du regard la maison, voulant savoir si elle serais spacieuse ou non. Nous n'étions pas réellement riche.

Moi: Maman c'est quelle maison ?

Mère: Celle-ci.

Ma mère se gara devant une gigantesque maison. Les meubles devaient arrivés dans 1 heure. Je jetais un oeil dehors, toujours personne. Tout ça commence vraiment à être bizarre. Je sortis de la voiture. Une brise de vent vint caresser ma joue. Il faisait plutôt bon. Je ne voyais pas Oxford si calme, je la voyais vivante. Je respirais l'air. Je sais que c'est stupide l'air n'a pas changé mais il y a comme une odeur de cigarette. Je cherchais celui où celle qui fumait sa cigarette et remarquais que tout le monde étaient sortit. En l'espace de 2 secondes la vie avait repris son cours comme si elle avait été figé. Je regardais autours de moi sans vraiment comprendre pourquoi la vie avait repris ainsi. Dans la rue deux enfants, une fille et un garçon, jouaient ensemble, leur mère les observant, fière d'eux. Ils étaient très proche. Les pères s'étaient réunis pour une partie de pétanque. Les personnes âgées parlaient entre-eux. Les générations étaient toutes réunies. Tout cela m'était bizarre. Là où je vivais, tout le monde se fichait de tout le monde. Je savais qu'ici on pouvait compter sur tout le monde. Je devais aller chercher du pain. Oui du pain, ma mère voulait que je familiarise. Je n'étais pas très sociable malgré les apparences. Il m'arrivait que très rarement de parler aux personnes externes. Je vivais dans ma bulle car dans ma petite ville de campagne on ne pouvait faire confiance à personne. Tout le monde nous méprisaient. Au lycée, il y avait deux camps. Celui des losers et celui des winners. Les losers ne devaient absolument pas parler aux winners sous peine d'exclusion. Mon lycée était vraiment spécial. Tout n'était pas commun. Les losers étaient traités comme des moins que rien alors que les winners étaient traités comme des rois. Tout ça avait commencé quand les parents de Betty Older avaient racheté le lycée. Betty était une de ses pestes qui se croient supérieur à tout. Elle regardait tout le monde de haut. Moi je n'étais ni dans les losers ni dans les winners. Je n'existais tout simplement aux yeux des gens. On me voyait mais personne ne voulait vraiment me mettre dans une de ses catégories. Betty avait voulu que je rentre dans sa bande. Mais je n'ai jamais voulu, ces personnes ne me ressemblaient pas. Elles étaient méchantes, ingrates, elles ne se souciaient de personne à part de leur petite personne.

Cette année je suis en première année de fac et je sais une chose, la fac est moins puérile que le lycée ou encore le collège. On m'a toujours dit que la Fac est mieux que le lycée. Même si les profs s'en foutent de nous. Je ne suis pas cette petite fille modèle que tout le monde pense juste parce que j'ai de bonne note. On m'a souvent traité d'intello. Le mot "intello" est juste discriminatoire, car on apprend juste pour réussir dans la vie. L'intelligence est un enrichissement personnel. Franchement qui ne veux pas être un minimum cultivé ? L'intelligence est bien plus attirante que le corps en lui même.

je restais là devant la caissière à rêvasser. Je n'entendais pas ce qu'elle me disait, je rêvais à ma vie d'avant, à cette cruauté qu'est le monde. La caissière me secoua légèrement se qui me fit sortir de mes pensées.


Moi- Oh... Excusez moi... Je prendrais deux baguettes et des sucettes s'il vous plaît.

Caissière- Bien, cela fera 8€ et 70 centimes.


Je lui donnais l'argent, pris le pain et les bonbons et sortit de la boulangerie en bousculant quelqu'un. Je ne m'excusais pas, relevant juste les yeux pour voir un jeune homme aux yeux bleus et aux cheveux blond. Il n'était pas réellement blond. La couleur de ses sourcils et de ses racines de cheveux disaient bien le contraire. Il était magnifique, ses yeux émeraude m'étudiaient, je devais dévier le regard mais mes yeux restaient bloqué sur ce visage d'ange. Je le voyais me sourire. Je sortis en vitesse de la boulangerie en pensant à lui. À ses yeux hypnotisant, à son visage si... Si... Je secouais la tête, chassant son doux visage de ma mémoire. Je devais rester sur mes études, je ne devais pas laisser un garçon m'intimider. C'est ce que ma mère me disait tout le temps. Elle vivait mal le départ soudain de mon père. Mon père est partis quand j'avais seulement 5 ans. Il devait aller chercher des cigarettes mais il n'est jamais rentrés. Je ne le haïssais pas. Non. Mais je ne l'aimais pas non plus.


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Votez, ça fais toujours plaisir.

Je m'excuse si je fais des fautes d'orthographe et si je conjugue mal les verbes. J'aimerais bien des avis, juste pour savoir si il y a deux trois trucs à changer. Et encore désolé pour les fautes. J'essaierai de mettre la suite demain.


Bisous à tous ! ✌💖

Elle voulait juste vivre.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant