Si j'y avais prêté attention

Chapitre 1

Mon nom est Akihiko Kurogawa, et je vais donc vous raconter mon histoire. J'avais 17 ans et j'étudiais au lycée à Kyoto. C'était un lycée où il y avait de nombreux étudiants d'où sa grande taille. A première vu je le trouvais vraiment sombre ce qui m'effrayait un peu lorsque je l'avais intégré au mois d'avril. Mais les cerisiers présents devant l'établissement m'apaisaient et rendaient le décor moins morose. Mais ce qui appuyait encore plus son côté sinistre était ce qu'il y avait à côté, une forêt. Beaucoup de personnes allaient là bas afin de tester leur courage car tout le monde pensait qu'elle était « hantée », à cause des rumeurs

que les gens propageaient. Je me rappelle qu'il y avait une rumeur qui circulait lors de ma première année qui disait : « Vous savez, une fois quelqu'un s'est aventuré dans la forêt d'à côté et on dit que l'on ne l'a plus jamais revu ! » Mais ce n'était qu'une rumeur qui servait à mettre une certaine ambiance dans l'enceinte du lycée, afin d'avoir un sujet de conversation commun avec tous les élèves

de l'établissement. Je n'y croyais donc pas vraiment. Durant ma scolarité j'étais plutôt bien vu. J'étais cette personne dite comme parfaite qui n'avait "aucun défaut". J'étais sportif, sociable et avais de très bons résultats scolaires. J'avais un petit groupe d'amis, mais je restais la plus part du

temps avec mon meilleur ami, Sora. C'était une personne que j'appréciais beaucoup, je le connaissais depuis la primaire. Je trouvais qu'il était intelligent et vraiment gentil, il était toujours souriant, une très bonne personne en globalité. J'allais souvent à la bibliothèque du lycée où j'étudiais souvent

avec lui. La bibliothèque était présente au rez-de-chaussée de l'établissement. Dans cet endroit on pouvait trouver de nombreux livres divers et variés, des tables où l'on pouvait s'installer pour travailler ainsi que des ordinateurs. Je me souviens encore de ces murs jaunis proches de leur agonie et l'odeur des pages des livres qui étaient présents sur leurs étagères de façon très symétrique. On pouvait voir une fenêtre où l'on avait la possibilité d'observer à travers la vitre la forêt dont je vous ai

parlé précédemment.