Chapitre 7

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Je vis alors une silhouette de taille moyenne portant un masque noir ainsi qu'un bonnet et armé d'un couteau. Je sentis alors mon corps qui tressaillait. Cet individu s'approchait de plus en plus de moi tandis que moi je m'éloignais. Je reculais encore et encore puis d'un coup je trébuchai sur une branche
l'individu s'approcha alors de moi et m'immobilisa au sol. Il enleva alors son masque, je pensais avoir déjà vu ce visage quelque part. Je le regardai alors horrifié:
« Eh bien Akihiko tu ne m'as donc pas reconnu ? C'est moi ton meilleur ami Sora ?»
Énonça-t-il d'une manière complètement hystérique. Je ne savais plus quoi penser. Je ne l'avais pas reconnu, son expression faciale était extrêmement différente. Il souriait, mais ce n'était pas le sourire innocent et bienveillant de d'habitude... C'était un sourire convulsif! Je ne pouvais pas penser que c'était vraiment lui:
«Sora que s'est-il passé que t'arrives-tu ?! Pourquoi m'attaques-tu ? N'es-tu pas censé être mon meilleur ami ? Lui demandai-je d'une voix tremblante.

- Mon piège a donc été efficace tu es quand même passé par la forêt pour venir jusqu'au
gymnase, tu es tellement prévisible. Dit-il d'un air supérieur.

- C'était donc toi qui avait barricadé le chemin ! Mais pourquoi ?! Comment en sommes-nous arrivés là ? Que t'ai-je fais de mal pour que tu sois autant remonté contre moi ?! Ajoutai-je perdu.

- Ce que tu m'as fait ? Tu rigoles bien sûr ? Depuis toujours tout le monde t'acclame en disant
que tu es le plus intelligent le plus fort en sport, tu excelles dans tous les domaines et c'est
comme ça depuis notre plus pure enfance ! Et moi je reste dans ton ombre, inexistant, je suis le "meilleur ami d'Akihiko".

- Sora...

Et par-dessus tout tu me voles le poste d'attaquant du club, j'ai travaillé dur pour en arrivé là et toi tu te permets de l'approprié comme tu le souhaite ? Tu cherches à me nuire c'est donc ça ? Je vais donc en finir ici et maintenant avec toi. Dit-il
d'une façon absolument folle.

- Toru tu ne m'avais jamais parler de ça au par avant, je n'ai jamais voulu prendre ta place
écoute-moi...

- Tais-toi maintenant il est trop tard... »

Il planta alors le couteau dans mon ventre sans hésitation et disparu alors dans le brouillard. Je gisais par terre et n'arrivais plus à bouger. Je sentais que ma respiration devenait de plus en plus lente. Soudain je vis une silhouette ressortant du brouillard. Serait-ce peut être Sora, me disais-je. Non c'était ... cette fille, la fille étrange de la bibliothèque. Elle s'approcha de moi et me souffla dans l'oreille les paroles suivantes :

«Le plus dur dans une trahison, est que celle-ci ne vient jamais de nos ennemis.»

Si j'y avais prêté attentionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant