Poésie d'un soir

Le désir

Je vois et je désire ce que possède l'autre
Tout est bon à prendre, rien ai à laisser
Sans réfléchir j'en éprouve la nécessité
Comme si un manque se creusait un peu plus chaque instant
Rien n'est alors plus enviable
Tout ce que j'ai n'est alors plus rien
Sans un doute je ne puis me contenir
Comme si cela était une fatalité tracée

Alors je désire, je désire encore et encore,
Inlassablement, insatiablement, inéluctablement.
Je me noie de désirs qui me font coulés.
Je n'arrive alors plus à discerner ce que je veux réellement et ce que je crois vouloir superficiellement.