La Larme De L'Innocence ( Correction... )

Prologue : Aujourd'hui

« Souviens-toi que l'espoir est une arme formidable même quand tout le reste est perdu » : Nelson MANDELA

'' Et je veux y croire... ''

*** À l'hôpital 🏨 ***

- ma belle, nous y sommes. Le timing parfait pour procéder à une césarienne. Maintiens-tu toujours ce choix ?; me demande ma sage femme, celle qui me suit depuis mes premières expériences pré-natales.

Qui l'eût pensé pour sitôt?

- bien évidemment que oui; je lui répond dans un sourire sans grande conviction

Enfin le jour j et c'est sans tergiverser encore plus longtemps que je donne mon accord pour cette intervention.
Je ne sais pas trop pourquoi je l'ai choisi en dépit d'avoir été prévenu sur les douleurs, inconforts... après mon passage sur la table. Et ce n'est pas non plus ma situation actuelle qui me fera également revoit ma décision.

- parfait; elle me rend mon sourire. Préparez la salle d'accouchement s'il vous plaît; s'adresse-t-elle aux deux infirmières jusqu'à là spectatrices de notre brève conversation

- tout de suite docteur; lui répondent-elles en chœur avant de claquer la porte derrière elles.

- tu stress mon enfant?; elle revient sur moi

- pas du tout; je feins

- et c'est quoi cette mine mi figue mi figue?

Ces quelques mots m'ont arraché ce petit sourire franc de savoir qu'elle essaie de me mettre bien avant que le bistouri n'ouvre mon bas ventre.

- détends-toi ma belle. Ça va bien se passer et d'ici quelques heures, tu auras ton mini toi bien niché dans tes bras. Je te promets un amour fou pour sa bouille d'ange; me rassure-t-elle sans perdre son sourire

Je pose instinctivement ma paume droite sur mon ventre rebondir et dans un sourire tendre plus à mon bébé qu'à elle je lui répond

- c'est mon souhait le plus cher que nous sortons de cette salle en amour l'une pour l'autre, ma princesse et moi, quoi que; les larmes menacent mais je les retiens malgré tout; je désire de tout cœur la présence de ma famille pour nous entourer de sa chaleur à cet instant mais malheureusement; je hausse négligemment les épaules le regard éteint fixant un point invisible

Elle me laisse la parole sans m'interrompre et je l'en remercie silencieusement.

- je nourris encore l'espoir de les voir débouler dans le couloir pour me porter assistance comme vous le faites mais encore hélas ils se portent bien mieux sans moi le vilain petit canard qui leur a mis la honte quelques mois plutôt; la brève lueur d'espoir s'estompe après que j'ai placé ces derniers mots

C'est fou comment le destin joue avec mon âme depuis lors. Sans vraiment m'écouter ni accorder une poussière de bénéfice du doute, ils se sont défait de moi me laissant par la même occasion dans le flou.

- pensent-ils une seconde à nous?; je souffle la voix à peine audible après m'être évadée un instant

Je veux encore y croire.

A l'exception des jumeaux et leurs épouses bien qu'en retrait, font ce qu'ils peuvent pour nous mettre bien à l'abri du besoin.

- j'aurai aimé que ma maman soit présente en tant que grand-mère surtout. Le bien-être de ma fille compte avant le mien. Qu'elle soit là pour me rassurer avant mon intervention. Qu'elle soit là pour m'enseigner les bases de la maternité à savoir comment tenir mon bébé, la bercer en lui chuchotant des mots doux, lui donner le tété et ensuite son rot, lui donner son bain à la manière de chez Nous... mais regret est-il que je vais devoir me débrouiller seule; mon cœur se serre et je ferme les yeux pour reprimer une énième perle salée