Le vent soufflait violemment le long de mon visage, faisant virevolter mes cheveux dans tous les sens. D'habitude, j'aurais hurlé intérieurement de lassitude et de fatigue de devoir remettre chaque mèche à sa place. Mais là, rien ni personne ne pouvais détourner mon attention du cercueil, où plutôt de la boite, qu'abritait désormais ma mère. En effet, un enterrement dans la ville basse, n'était pas tellement réputé pour être superbe. Les fleurs que j'avais dans les mains, n'étaient autres que de simples pâquerettes prisent sur le bord de la route qui séparait ma tente de la déchetterie.
Et oui... La vie en bas n'était pas si glorieuse que celle d'en haut. Les gens pauvres comme moi avaient une vie plus que misérable. Nous n'avions pas d'argent, pas de maison pour nous réchauffer, ni même de quoi nous nourrir convenablement. Je devais peser quarante kilos alors qu'une fille de mon âge et de ma taille devait en peser vingt de plus en haut. Il faisait toujours sombre, la lumière n'arrivait pas à pénétrer le brouillard persistant qui remplissait les rues et nos cœurs de désolation. La terre qu'avaient connue nos ancêtres n'était plus la même à ce jour. La crise économique n'avait pas survécu et le monde était divisé en deux catégories. Il y avait les riches ou plus communément appelé les "gens d'en haut". Ils vivaient dans la paix, la joie, la gaieté, la réussite et le calme. Tout était si beau lorsqu'on pénétrait dans la ville haute. Les odeurs voluptueuses des fleurs qui parsemaient les routes étaient relaxantes et majestueuses. Les gens étaient souriants et vêtus des derniers vêtements à la mode. Tout était si parfait, tout était si... Différent de la ville basse, là où je vivais. Là où tous les jours, je courais pour aider ma famille à manger un bout de pain comme unique repas de la journée. Cet endroit, où la mort, la maladie, la souffrance et la tristesse étaient omniprésentes.
Ma mère était morte le quatre février deux mille cent cinquante-deux en donnant la vie à mon petit frère. Elles avaient vécu quarante-cinq ans et ce n'était malheureusement pas assez pour pouvoir vivre mes dix-huit ans qui allaient débuter dans un mois. J'étais tellement triste et en colère. Les larmes qui coulaient le long de mes joues en témoignaient. Si seulement nous étions nées dans la ville haute... Ma mère aurait eu un médecin et tous les soins nécessaires à ça survie lors de son accouchement.
Je l'avais perdue parce que dieu avait choisi de nous faire vivre plus bas que les autres. C'était tellement injuste. Je reniflai de rage en pensant à cette fatalité qui consumait tout mon organisme. Je m'avançais vers la boite marron avant de m'arrêter quelques secondes en face. Mes yeux noisettes n'arrivaient plus à voir claire tellement ils étaient gorgés d'eau. Je fixais quelques minutes l'endroit où allait reposer ma mère. C'était désespérant. Il y avait seulement des bouts de bois avec marqué le nom des défunts et les tombes étaient tellement mal recouverte, qu'on aurait dit des taupinières gigantesques. Je ne pouvais plus supporter de voir toutes ses horreurs salir la mémoire de ma mère qui était la personne la plus gentille au monde et la plus respectable. Je jetais, honteuse, les pâquerettes sur la boite et partis en courant.
- Clarice... Je t'en pris ! Hurla mon père avec une toute petite voix abattue.
Il tentait de me rappeler, mais je ne pouvais plus. J'étais incapable de continuer à vivre de cette façon. Il fallait que ça change, il fallait que ce monde change... Et j'étais déterminé à le faire. Ils n'y avaient qu'un seul et unique endroit qui était responsable de la mort et de la misère qui façonnait ce monde horrible : la ville haute. Et j'étais plus que motiver à rendre leur petite vie parfaite en chagrin et désespoir.
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Coucou tout le monde !
Voici le prologue de ma nouvelle histoire. Elle est différente de passé menaçant, mais il y aura quand même des points similaires.
En effet, cette histoire est "futuriste" simplement au niveau des dates. Il n'y aura pas de voiture volante ou d'extraterrestre je vous rassure ^^. Comme vous l'avez compris le monde est divisé en deux catégories, les pauvres et les riches. Clarice est une fille pauvre qui va vouloir se venger des personnes riches qui sont pour elle la cause de la mort de sa mère. Ce prologue pose donc le personnage principal qui est rempli de haine et l'univers qui parcourt cette jeune fille de dix-sept ans.
Tout d'abord, je tiens à dire que cette histoire est avant tout un récit romantique mais aussi mystérieux, car comme vous avez dû le voir, c'est le tome I. Il y aura donc une intrigue de fond que l'héroïne tentera de résoudre avec l'aide de ses futurs amis. J'espère que cette histoire vous plaira et vous fera patientez comme il se doit le tome 2 de Passé Menaçant.
À notez que pour le moment, vous voyez beaucoup de tristesse et de noirceur dans le prologue, mais plus tard, il y aura de la joie, de l'humour, de l'amour et tout ce que vous retrouvez parfois dans Passé Menaçant.
Ainsi, j'espère avoir votre avis sur ce prologue, si vous avez des questions quelconques sur cette fiction n'hésitez pas, je suis là pour ça ( bon bien sûr si c'est des questions qui révèlent l'intrigue, je ne répondrais pas ^^). Et j'aimerais avoir votre avis sur la couverture que j'ai réalisé moi-même :).
Gros bisous à tous et rendez-vous bientôt pour le chapitre 1 qui verra le jour juste après le dernier chapitre de Passé Menaçant.
Je vous aime ! Sachez que sans vous, je ne serais rien alors merci encore pour tout votre soutien. Love <3.
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Pauvre Monde, Tome I : La loi du plus fort...
Mystery / Thriller[...] Le monde était divisé en deux catégories. Il y avait les riches ou plus communément appelé les "gens d'en haut". Ils vivaient dans la paix, la joie, la gaieté, la réussite et le calme. Tout était si beau lorsqu'on pénétrait dans la ville haute...
