Au-delà des apparences

Chapitre 1: Heure de colle

PDV ALEX

J'ai toujours été un homme indifférent à de nombreuses choses. Enfin, c'est ce que je pensais...

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J'habite dans une grande maison avec mes parents, mon grand frère et ma petite sœur. Je ne pouvais pas me plaindre, car nous étions financièrement à l'aise. Mon père est le patron d'une grande entreprise et ma mère ne travaille pas, car l'argent que mon père rapportait était largement suffisant pour subvenir à nos besoins.

Malheureusement, les relations avec ma famille n'étaient pas des plus harmonieuses. C'est normal quand on a des parents absents, toujours occupés à travailler ou faire les boutiques. Mon frère, c'est pas mieux. Si je devais le résumer en un mot: con. Quoique que c'est pas un terme assez fort pour le définir. Ma soeur, elle, est un ange. C'est ma bouffée d'oxygène dans ce monde intoxiqué par les ragots et le superficiel.

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Comme d'habitude, je me réveille en traînant des pieds. Aujourd'hui, j'étais censé commencer à 9 heures, car l'un de mes profs était absent, mais la semaine dernière, j'avais reçu une heure de colle après avoir insulté mon professeur d'espagnol. Pas de ma faute si il pue d'la gueule.

Je descendis pour prendre mon petit déjeuner et ne fus pas surpris d'entendre mes frère et sœur se lancer des piques mutuelles. L'ambiance électrique était monnaie courante dans notre maison...

- Pff, ferme ta bouche, sale pédale ! cria mon frère.

- Toi, ferme ta bouche, sale homophobe, je ne veux pas d'un bâtard comme toi dans ma maison ! rétorqua ma sœur.

-Ah ! Ta maison ?! Mais tu rigoles j'espère ! T'es qu'une garce qui baise des meufs !

J'ignore leurs disputes et prends mon petit déjeuner dans le tumulte. Mon frère déteste ma sœur depuis qu'il avait appris qu'elle était bisexuelle.

Après cette scène de ménage digne des plus grands films Hollywoodiens, je remonte dans ma chambre pour me préparer, avant de partir seul vers mon lycée.

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Après cette putain d'heure de colle, j'attends devant ma classe tout en discutant avec mes potes de mon heure de retenue.

- Mais mec, tu exagères !

Moi : Je sais, mais il fallait vraiment que quelqu'un lui  dise de la fermer.

- J'avoue !

La sonnerie retentit et je me dirige donc vers la salle de classe, pendant que mes amis se rendaient dans leurs propres salles.

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Apparemment, il y a un nouveau dans ma classe. Il était légèrement en retard, et le professeur en a profité pour expliquer brièvement quelques choses à son sujet.

Il entre précipitamment dans la salle, mais je ne relève pas les yeux, étant trop absorbé par mon partie sur mon tel. Après avoir perdu la partie dans laquelle j'étais plongé, je leve la tête.

C'est à cet instant que nos regards se croisèrent.

Une étrange curiosité s'empara de moi, remplissant l'air d'une tension qui m'était inconnue.