Chapitre 5: Fraterie

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PVD TAKAHIRO

Alors que nous continuions notre chemin dans les couloirs du lycée, baignés par la lumière tamisée des néons, une brise légère soufflait, faisant virevolter nos cheveux. Soudain, deux bras chaleureux s'enroulèrent autour de moi par surprise. Mon corps se raidit un instant, mais se détendit immédiatement lorsque je reconnus ma petite sœur adorée.

Sœurette: GRAND FRÈRE !

Moi : Salut, p'tite sœur ! Comment ça va ?

Un sourire radieux éclaira son visage tandis qu'elle me regardait avec des yeux pétillants.

Sœurette: Ouii ! Ce soir, il y a le match de basket et il y a toujours beaucoup de monde !

Moi : Ouais, ça va être génial ! J'imagine déjà l'excitation dans les gradins, les cris des supporters et l'énergie électrisante qui se dégage de l'équipe.

Izumi, mon meilleur ami - qui est comme un frère pour moi - , se joignit à nous, arborant un sourire espiègle.

Izumi : Tu es contente, Shi' ? Tu vas me voir jouer !

Sœurette : Pff, je m'en fiche de toi.

Izumi feignit des pleurs dramatiques, tentant de lui arracher une réaction.

Izumi : Comment peux-tu dire ça ?! Je m'entraîne si dur pour ces matchs, et tu me négliges comme ça ?!

Un éclat de rire collectif égaya notre échange complice. Mais notre moment de détente fut interrompu par la sonnerie stridente, annonçant le début des cours.

Sœurette : Bon, j'y vais, moi j'ai cours !

Izumi : À ce soir, Shi' !!

Moi : On y va ensemble, non ?

Sœurette : Yep !

Nous échangions un regard complice, avant de nous diriger d'un pas joyeux vers nos salles de cours respectives. Les murmures des élèves, les échos des pas sur le sol et l'effervescence caractéristique d'une journée d'école accompagnaient notre avancée.

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PVD YAHIKO

Quelques minutes s'étaient écoulées depuis que j'étais rentré chez moi, cherchant à me préparer pour le match de basket. La douce chaleur de l'eau caressait ma peau sous la douche, relâchant les tensions accumulées. J'en sortis, me sentant rafraîchi et prêt à affronter la soirée à venir.

Je me contemplai dans le miroir, passant ma main dans mes cheveux encore humides. L'arôme délicat de mon parfum à la lavande embaumait l'air alors que je me préparais méticuleusement. Enfilant une chemise blanche à manches courtes, je laissai glisser une veste assortie sur mes épaules, ajoutant une touche d'élégance décontractée à ma tenue. Mes jambes se glissèrent dans un jean noir légèrement moulant, tandis que mes pieds trouvaient leur place dans une paire de baskets AirForce rouges, prêtes à m'accompagner tout au long de la soirée.

Je tâtonnai légèrement, cherchant mon sac bandoulière qui contenait mes essentiels. Mon téléphone, mes écouteurs et mon porte-monnaie y trouvèrent leur juste place, assurant ma préparation complète. Une dernière vérification devant le miroir, une pointe de satisfaction s'installa sur mon visage.

Je quittai mon foyer, franchissant le seuil de la porte d'un pas décidé. La lumière du soleil couchant baignait le quartier, teintant le ciel d'une palette de couleurs chaudes. Mes pas me guidèrent à travers les rues familières, le souffle du vent jouant avec mes cheveux et laissant dans son sillage une agréable fraîcheur.

Arrivant au lycée, l'excitation palpable dans l'air me saisit dès que je franchis les portes. Je rejoignis les gradins déjà animés, cherchant ma place à côté de Mira, mon amie proche. Je salua brièvement cette dernière avec de m'assoir à côté d'elle.

Le brouhaha des conversations se mêlait aux éclats de rires, tandis que l'attente s'intensifiait à mesure que le début du match approchait.

Mon regard se promena dans les gradins, prenant note des visages familiers et des expressions enthousiastes.

Soudain, je remarquai les nombreuses filles qui criaient quelque chose de manière inaudible, leur excitation palpable. La tension montait, l'atmosphère devenait électrique, annonçant le début imminent du match.

Le coach, M. Supotsu, monta sur l'estrade, attirant l'attention de la foule. Son discours résonna dans le stade, vibrant d'émotions et de promesses. Les applaudissements et les acclamations emplissaient l'air, démontrant l'engouement du public.

Alors que le bruit se dissipait légèrement, je me tournai vers Mira, cherchant une réponse à mon interrogation.

Moi : Ohh... Ça prend du temps... On attend quoi exactement ?

Mira : Le capitaine.

Au-delà des apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant