Inumaki Toge x Reader

17

Tu souriais silencieusement tout en marchant de plus en plus profondément dans la forêt. Tu étais content que Mai soit en fait une personne tout à fait décente derrière son attitude séduisante.

Frottant la nuque, ça faisait encore mal après que Mai t'ait étranglé, c'était une femme forte. Un pied devant l'autre, tu continuais à marcher en regardant autour de toi dans la forêt. Tu devais trouver quelqu'un maintenant, ou du moins un esprit maudit.

Après t'êtres séparé de Maki et Megumi, Maki avait lancé une petite épée dans votre direction, tu l'avais néanmoins gardée cachée puisque tu n'avais jamais eu d'entraînement avec.

Tu as pris l'épée à l'arrière de ton uniforme et l'as inspectée, c'était une épée en argent avec un manche noir et or, il y avait aussi une fine traînée d'or venant verticalement, de la pointe de ta nouvelle arme, jusqu'au manche.

Après s'être souvenu du combat entre toi et Mai, tu étais content de ne pas avoir utilisé ton épée, elle aurait juste gêné ou été transpercée par ses balles d'énergie maudites. Tordant et tournant la nouvelle épée, vous l'avez inspectée encore plus loin et avez essayé de faire quelques mouvements avec elle.

Tu n'avais personne avec qui te battre de toute façon, tu t'es souvenu que Miwa était aussi une bonne utilisatrice d'épée, tu as fait une note mentale pour peut-être lui demander quelques conseils, car tu pensais qu'elle était une bonne personne.

Tu avais fermement saisi l'épée et l'as glissée sur le dos de ton uniforme, elle y a collé d'une manière ou d'une autre. Tu ne savais pas comment mais cela n'avait pas d'importance.

'donc c'est comme ça qu'ils sortent toujours leurs armes s'il n'y a rien pendant le combat, hein.' tu t'es dit.

Tu avais vu que Maki et Megumi faisaient ça très souvent. Tu avais levé les yeux vers le ciel, tu t'attendais à voir un beau ciel blanc bleuté avec quelques nuages, mais vous avez été accueilli par des arbres et des feuilles bloquant ta vue du ciel.

L'endroit où tu était était assez différent de celui où tu avais combattu Mai, c'était un endroit ouvert avec beaucoup de soleil, ce qui est logique puisque c'était encore le soir, vers 17 heures pour être exact.

Cet endroit était plutôt sombre, les arbres se tenaient proches les uns des autres rendant la large lumière du soleil difficile à atteindre entre eux. Il faisait un peu sombre mais on y voyait encore clairement.

Soudain, tu as senti une présence inconnue derrière toi, dans les arbres. Tu t'es immédiatement retourné et tu t'es légèrement accroupi pour être en position défensive, en fronçant les sourcils.

Tu scrutais l'arbre qui semblait porter la présence. Tu avais recommencé à te redresser et à en faire le tour. Tes yeux s'écarquillèrent lorsque tu te retrouvai face à face avec un fléau qui était suspendu la tête en bas au dos de l'arbre. Tu t'es immédiatement mis en position de combat.

La malédiction a semblé te remarquer également et est descendue de l'arbre, maintenant allongée devant tes pieds.

C'était une longue créature ressemblant à un serpent avec un seul œil sur la tête. En comparaison avec les autres sorts, il n'avait pas l'air aussi dégoûtant qu'eux, celui-ci était plutôt correct.

Le fléau n'avait ni bouche ni nez, juste un seul œil .

Tu as pensé que ce ne serait pas un fléau très dangereuse et as tiré ton épée. Ce moment était idéal pour pratiquer un peu tes compétences d'épée.

Tenant l'épée dans une main et devant toi, tu as lentement approché de la malédiction. Tu as ensuite amené l'épée vers votre épaule opposée tout en pliant votre bras.

Prêt à le frapper, tu as balancé ton bras vers le fléau et l'as tranché de part en part.

Tu as senti une rafale de vent venir de votre épée et puis tu as réalisé quelque chose de crucial.

'... oh. j'avais besoin de l'exorciser avec une énergie maudite'. te dis-tu en te frottant à nouveau la nuque.

Tu t'es effondré un peu en voyant la malédiction se régénérer. Sans aucun soin, tu avais de nouveau tenu ton épée devant toi, la considérant comme l'un de tes autres membres et essayant de laisser couler une énergie maudite à travers elle.

En vain, tu n'avais pas traité le fait que tu avais irrité le fléau. Honnêtement, il vibrait jusqu'à ce que tu décides de l'abattre. Il est donc compréhensible que le fléau soit devenue fou.

Tu as pensé que tu n'aurais plus le temps de pratiquer tes compétences d'épée et as caché l'épée sur le dos de ton uniforme.

Juste à temps depuis que le fléau s'est précipitée vers toi, c'était extrêmement rapide. Tu as esquivé quelques coups de poing alors que la malédiction ressemblant à un serpent continuait de venir vers toi.

Essayant de lire son schéma,tu l'avais vu laisser une ouverture et tendre la main, brisant complètement ta position défensive et attrapant la malédiction par la queue.

Tu avais pris le serpent dans ta autre main, le tenant maintenant par la tête. Il se tortillait sous ton contact et était assez difficile à tenir. Tu as ensuite concentré ton onde de choc dans ta main qui tenait la malédiction.

Tenant la malédiction haut par leur tête. Tu avais l'intention de simplement le claquer dans le sol avec votre onde de choc, c'était l'une des idées les plus simples que ton esprit pouvait trouver.

Tu tenais la malédiction au-dessus de ta tête et inspirais profondément, puis précipitais ta main vers le sol tout en pliant tes genoux.

Sa tête avait touché le sol dur et froid, pas une seconde plus tard, ton onde de choc a légèrement brisé le sol sous ta main. Tu aurais pu avoir une technique plus puissante si elle n'avait pas de décalage, même si le décalage était d'environ une à deux secondes au maximum.

En regardant les fissures dans le sol, tu avais toujours ta main sur la tête du fléau. Il avait cessé de bouger cependant, tu as levé la main et tu as vu la malédiction se dissoudre en petites particules rouges dans le vent.

Tu t'es souvenez de Gojo expliquant que si tu devais exorciser une malédiction, elle monterait en flammes rouges. Si un étudiant de Kyoto devait l'exorciser, ça aurait été un feu bleu.

Souriant à toi-même après avoir vu le feu rouge, tu as parlé de satisfaction.

"c'est un plus près de la victoire."