Chapitre 29

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-Attention papa le carton là est lourd.

Me voilà entrain d'entreposer mes cartons dans le grenier de mes parents. Pendant ma semaine à Washington, j'ai défais toutes les affaires de mon appartement pour les mettre en carton. Je vends mon appart, de toute façon si je suis rattachée à Top Gun il ne me servira plus à grand chose. Je suis également passer à la base pour dire au revoir à mes collègues, surtout à Tornade qui a fait la moue parce qu'on va lui assigné un nouveau pilote. J'en ai aussi profité pour me reconcentrer sur moi même, oublier Rooster. Au finale si ça ne marche pas entre nous c'est peut-être parce qu'on ne se complète pas. On est tous l'opposé.

Après une bonne heure et demi à tout monter en haut, on fait une pose en buvant une bière.

-T'es sur de ta décision au moins ?

-Bien sûr. Je serai près de vous tout le temps et aussi je m'ennuyais là-bas. C'est l'occasion de changer d'aire.

Je regarde l'heure si mon téléphone et vois qu'il est déjà 14h00.

-Je dois te laisser. Encore merci pour les cartons.

-De rien ma puce.

Je descend de l'échelle et prend ma moto en direction de la base.

Pendant mes petites vacances improvisés mon père en a profiter pour terminer les derniers soucis. Je passe devant le hangar et croise le commandant Johanson qui me donne mon emploie du temps. Je ne le vois pas mais lors de mon échange avec mon supérieur, Rooster me lance un regard noir.

Je rentre dans mon appart mettre mon uniforme en me laissant les cheveux lâche, prends mon ordi puis rentre directement dans le hangar pour me rendre dans la salle de repos. Je me pose sur le bar et recherche un appartement pas loin de la base. Je fais également toute la paperasse que je n'es pas eu le temps ni l'envi de faire avant. C'est seulement au bout de deux heures que Rooster rentre dans la pièce d'un pas décider.

-Je te cherche depuis 10 minutes !

-Bah maintenant tu m'as trouvé.

Je continue de fixer mon ordinateur sans me souciez de lui.

-Pourquoi t'as disparue pendant une semaine ?

L'intonation de sa voix est toujours forte alors que le mienne est des plus posées.

-J'avais des choses à faire à Washington.

Je referme mon ordi et me lève pour sortir de la pièce mais le pilote décide de me suivre. Je me dirige à l'entrée du hangar et remarque un homme de dos attendant devant. Je souris, reconnaissant la personne.

-Je suis heureuse de vous revoir sergent Teller.

Le soldat se retourne et affiche un grand sourire sans même se soucier du pilote qui est derrière moi.

-Le plaisir est partagé capitaine Mitchell.

On se fait une accolade quand le moustachu se racle la gorge pour qu'on remarque sa présence.

-Rooster je te présente le sergent James Teller. C'est avec lui que j'ai effectué ma mission en Côte D'Ivoire. Il fait parti de l'armée de terre des forces spéciales et c'est également lui qui a gérer les opérations au sol.

Le sergent tend la main vers Rooster mais celui-ci ne la sers pas se contentant de le regarder. Je souffle d'exaspération face à son comportement mais continue tout de même les présentations.

-James, je te présente le commandant Bradley Bradshaw, callsign Rooster. J'ai effectué la mission avec l'uranium à ses côtés.

Les deux se jaugent de regard. J'y crois pas on dirait un le premier qui détourne le regard à perdu.

-Mais dis moi James, pour qu'elle raison es tu ici ?

-Je t'avais dis que je passerai te voir. J'aurai bien aimé te voir piloté un avion mais je n'aurais pas pu te parler.

-Tu as raison. Je te fais visiter la base.

On se dirige donc vers le tarmac pour que je lui montre les avions laissant Bradley derrière nous. J'ai eu peur qu'il nous suive mais il est partie avec sa voiture.

Vers 19h00 le sergent venait de partir quand je vois Rooster sortir de sa voiture pour venir vers moi déterminer. Je soupire et commence à avancer quand il me plaque violement contre le mur.

-Ca va devenir une habitude de me plaquer contre un mur ? Non parce que dans d'autres circonstances ça ne m'aurait pas déplus mais là ça commence à bien faire.

-Tu sais que tu vas me rendre fou à force ? C'était quoi ça quand le sergent est venu ?Il me crie dessus. Je le nargue mais je sens la colère monter petit à petit.

-Serait-ce une pointe de jalousie que je distingue dans ta voix Bradshaw ?

-PUTAIN MAIS ARRETE CA TU VEUX.

-Sinon quoi ? C'est ta faute si on en est là à se détester comme ça ! Dès mon retour de mission tu t'es précipité à vouloir qu'on ressorte ensemble mais j'étais pas prête! Mais non, t'a continué à me proposer des sorties et tu n'as fais que renforcer le blocage que j'avais! Bordel mais réfléchis 30 secondes Brad, je rentre d'une mission qui à durée un an et demi, à chaque instant j'ai pensé à toi, quand je pensais que s'en était finis je pensais à toi! Quand j'arrivai pas à dormir le soir je jouais avec le collier que tu m'as offert ! Mais à chaque instant je pensais à la situation inverse, toi en mission qui ne reviendrais jamais ! Alors j'ai développé une peur! J'ai jamais cessé de t'aimer ! Mais merde il me fallait juste du temps pour je reprenne mes marques ! La seule chose qui t'intéresser c'était de taper dans quelque chose au plus vite !

Son regard est devenu plus sombre et sa mâchoire se contracte tellement que j'ai l'impression qu'elle va se casser. Il a toujours ses mains sur mes épaules pour me tenir fermement contre le mur.

-Et t'as pensée au mal que ça me fait de te voir comme ça ! T'as mis un mois à vouloir me reparler j'aurai du réagir comment ? Et si j'aurai voulu taper dans quelque chose comme tu dis je serai déjà aller voir ailleurs !

Je le pousse pour partir mais il me retiens. Je le frappe au ventre pour qu'il me lâche mais il ne bronche même pas. Je commence à le frapper de toute mes forces jusqu'à ce qu'il me frappe à la joue et qu'il me balaye pour que je me retrouve parterre, allonger sur le dos, lui au dessus de moi à califourchon. Je commence à me débattre mais il prend mes poignets et les positionnes au dessus de ma tête.

-TU VAS TE CALMER MAINTENANT TP!

Je me stoppe petit à petit, ma respiration haletante. Je remarque seulement maintenant que je lui ai ouvert la lèvre inférieure. Ma pommette me brûle et je pense avoir un beau bleu demain.

En me rendant compte de ce que je viens de faire je voudrais m'excuser mais aucun mot ne sors. Juste mes larmes qui pointent le bout de leur nez. Brad se dégage de moi, me laissant me relever. Je marche vite, jusqu'à mon appart avant de fondre en larme.

Je me demande à partir de quel moment notre relation à bien pu se détériorer autant.

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