Morwen et Legolas, l'amitié sans fin

Chapitre 2 : Petit à petit, l'amitié prend forme.

Une fois leur séjour terminé, Legolas et Morwen se promirent de s'écrire de temps en temps.

Thranduil et Galadriel avaient bien vu qu'ils s'étaient bien rapprochés.

Pendant le chemin du retour, Thranduil mourrait d'envie de lui demander ce qu'il s'était passé entre eux, mais il savait qu'il n'aurait pas de réponse et il ne ferait qu'empirer sa relation de père avec son fils.

Ils restèrent donc silencieux pendant tout le chemin.

Mais une fois arrivés au palais, Legolas se dépêcha de monter dans ses appartements pour écrire une lettre à Morwen.

Puis quelques jours plus tard, il reçut sa réponse.

Le temps passait lentement tout seul. Legolas s'entraînait dur pour être un bon guerrier, car avec Morwen, ils étaient promis qu'un jour, ils combattraient ensemble.

Plusieurs années passèrent, maintenant Legolas avait mille six cent cinquante-deux ans (à peu près seize ans en âge humain).

Un jour, alors qu'il était dans ses appartements, adossé au rebord de la fenêtre, la tête dans les nuages, son père vint le voir.

Thranduil : Legolas nous allons bientôt avoir de la visite.

Legolas hocha la tête, pas du tout intéressé par ce que son père lui racontait.

Thranduil : Tu ne veux pas savoir qui c'est ?

Legolas haussa les épaules. Thranduil soupira doucement. Il regarda son fils. Il regardait par la fenêtre l'air rêveur, ses coudes posés contre le rebord de la fenêtre et ses mains maintenant sa tête.

Thranduil : C'est Galadriel et Celeborn. De plus ils viennent avec Morwen.

Legolas se retourna directement vers son père à l'entente du prénom de son amie. Il avait un grand sourire.

Legolas : Morwen vous dites ?

Thranduil : Oui mon fils, Morwen avec ses parents.

Legolas sourit encore plus. Il commença à tourner autour de son père en lui posant plein de questions.

Legolas : Ils arrivent quand ? Ils restent combien de temps ? On aura le droit de rester ensemble avec Morwen ? On pourra faire....

Son père le coupa.

Thranduil : Stop Legolas, si tu continues comme ça tu n'auras pas le droit de voir Morwen. Et une question à la fois.

Legolas baissa la tête. Thranduil sourit, il aimait bien embêter son fils.

Thranduil : Alors, tu n'a plus de questions ?

Legolas : Je peux vous en poser ?

Thranduil : Oui, mais une à la fois.

Legolas : D'accord. Ils arrivent quand ?

Thranduil : Demain en début d'après-midi.

Legolas : Ils restent combien de temps ?

Thranduil : Une semaine, ou un peu plus, je ne sais pas encore vraiment.

Legolas : On aura le droit de rester ensemble ?

Thranduil : Bien évidemment ! Morwen vient sûrement que pour ça.

Legolas réfléchit un petit instant.

Thranduil : Mais d'ailleurs père, comment savez-vous que Morwen et moi sommes amis ?

Thranduil : Tu crois que je suis aveugle mon fils ? Tu crois que je ne vois pas toutes les lettres que tu lui envoies ? Parfois tu passes des heures à lui écrire. Mon cher fils serais-tu amoureux ?

Legolas s'arrêta d'un coup et regarda son père, sa colère se reflétait dans ses yeux comme s'il venait d'être trahi.

Legolas : Non père je ne suis pas amoureux ! Morwen est juste une amie et je suis content de la revoir car ça fait très longtemps que je ne l'ai pas vu !

Thranduil essaya de calmer son fils.

Thranduil : Calme toi Legolas, calme toi. Je te demandais juste, pas besoin de s'énerver ainsi.

Legolas retourna s'accouder sur le rebord de la fenêtre.

Son père soupira et sortir de la chambre de Legolas.

Ce dernier resta quelques temps l'esprit rêveur en regardant par le fenêtre. Il se demandait ce qu'ils allaient faire quand Morwen serait là.
Déjà il avait hâte de la revoir, voir comme elle avait changé.

Quand il l'avait connu elle était toute mince, grande, elle n'avait pas beaucoup de traits féminins et elle avait de grands yeux bleus-verts magnifiques.

Legolas sortit ensuite de sa chambre et se rendit dans un pré rempli de papillons et commença à courir dans le champ et quand il passait les papillons s'envolaient.

Il resta longtemps dans le champ à songer à leurs retrouvailles pendant que les papillons se posaient sur lui.

Puis il rentra dans sa chambre et attendit avec impatience le lendemain.