Le temps est immuable,
Dans ce froid hivernal,
Mes mains nues sont brûlées,
Mon souffle est congelé,
Pur et de marbre est le monde,
Tel le drap d'une colombe,
Recouvert d'un tissu blanc,
Soyeux, mes yeux, caressants,
Éternelle beauté, volupté,
Douceur, dans granite sculpté,
Des arbres aux feuilles de flocons,
Des buissons devenus glaçon,
Sur le lit du ruisseau arrêté,
Dans les champs d'une belle contré,
À l'intérieur des vallées, des plaines,
Un sol tel du coton, de la laine,
Ciel d'azur sans tache de pureté,
Blizzard qui ne pas dénié se montrer,
Palais des dieux qui ne vas s'effriter,
Le mont Olympe est tout en sûreté,
Au fur et à mesure de la journée,
Le soleil à fini par tout réchauffer,
Pourtant pas asses pour que la glace fonde,
Mais bien asses pour que celle-ci l'incombe,
Mais au fur et à mesure que le temps passe,
Le lac gelé sur lequel je marche, se casse,
Si froid mais aussi si fragile est l'univers,
Sauf quand le temps passe de l'automne à l'Hiver,
