𝐈'𝐦 𝐧𝐨𝐭 𝐫𝐢𝐜𝐡 𝐚𝐬 𝐲𝐨𝐮

𝑃𝑎𝑟𝑡 𝑋𝐼𝐼

Lundi 21 mars
Toscana, Nice

Hier tu n'avais évidemment rien de prévu, c'était seulement un prétexte afin de rentrer. Tu as simplement profité de la course d'Arthur, dans ton canapé. Tu as fait ta journée à l'école, tu rentres, à bout.

Y: argh *tu t'affales sur le canapé*

J: ça va ?

Y: oui oui, juste la situation avec mon père, j'ai envie de casser des gueules *elle rigole, c'est pas le genre de choses que t'as l'habitude de dire*

J: ça te tente d'aller à la salle ? Pour te défouler ?

Y: oh ouais *elle rigole, vous êtes parties*

Vous marchez jusqu'au centre, et la salle, une fois arrivée, Jade t'emmène vers le coin boxe et un Punching ball, tu rigoles.

Y: j'ai pas envie de le frapper ou quoi - c'est juste, ça m'énerve de pas comprendre.

J: tapes dedans *tu rigoles, tapes dedans*

Y: même si j'avais voulu faire du football une carrière, je n'aurais jamais été à la hauteur, parce que je suis une fille, que le championnat féminin ne représente rien face au championnat masculin.

J: tapes *tu rigoles, tu continues de taper*

Y: je comprends qu'Adrien soit sa plus grande fierté, il est beau, il réussi, il est intelligent, il a une jolie copine aussi. Alors que certes, je suis intelligente aussi, mais je suis partie de la maison, je représente des frais...

J: tapes *tu rigoles, reprends tes coups*

Y: mais c'est normal à même pas 21 ans de représenter toujours des frais pour ses parents, et encore j'ai pas fait médecine ou véto *vous rigolez, elle t'invite à taper, tu tapes*

J: tu veux que je vois avec mes parents pour que tu ne paies pas de loyer ?

Y: oh non, bien sûr que non attends - ils vont pas faire de la charité, ne t'en fais pas pour ça, il trouvera, de toute façon, un autre moyen de me dire que je coute trop cher *tu souffles*

J: et ta mère, elle en dit quoi ?

Y: hm, ma mère, elle s'écrase, et encore, moins qu'avant je trouve. Mais mon père a toujours le dessus. Fhein, j'en sais rien, ils ont l'air heureux tous les deux, ils sortent, vont au restaurant... J'ai l'impression d'être le seul truc qui ne va pas dans cette famille, même si, mes frères m'adorent et je les aime plus que tout, ma mère aussi. Mais je sais pas comment expliquer, j'ai l'impression que quand je ne suis pas là, tout va bien, quand je suis là, tout va mal...

J: c'est peut- être parce que tu ne vois pas que tu penses que ça va, non ? *tu souffles*

Y: non, ça va bien, c'est juste ma relation avec mon père le problème, mais j'ai l'impression de ne rien avoir à me reprocher

J: t'as rien à te reprocher, c'est juste lui, il est con *tu lui fais les gros yeux, elle rigole* quoi ?

Y: on a juste des façons de voir la vie différentes, ça reste mon père, et en grandissant, il était un très bon père, on a juste, actuellement, des différents... *tu affiches un grand sourire*

Vous allez faire qq exercices d'abdos, tout en discutant...

J: il t'a matrixé ou quoi ? *tu rigoles*

Y: n'importe quoi, j'ai de très bons souvenirs avec lui, je refuse de te laisser dire qu'il est un mauvais père

J: ce que je n'ai pas dit - je l'aime bien, mais sa façon d'être actuelle, tu ne peux pas dire qu'elle est bien