Partie 1

52 2 1
                                    

Née a Grand-Bassam première capitale de la côte d'ivoire le 05 avril 1980 d'un père directeur d'école primaire qui était président des parents d'élèves et aussi conseiller du maire à Grand-Bassam, même si il était originaire de l'ouest de la côte d'ivoire mais avec le physique d'un Bassamois, il arrivait a facilement se faire accepter comme un enfant du pays, beaucoup apprécié par les gens sauf ces élèves qui l'ont surnommés « le tigre noir » car il était très sévère dans sa fonction de directeur d'école, mais en tant que père il avait beaucoup de valeurs quand il s'agissait de sa famille ,il rencontre ma mère alors qu'il était déjà en couple,malgré la différence d'âge ma mère cède à ces avances car née d'un père et d'une mère assez pauvre elle voyait en lui le moyen de subvenir au besoin de sa famille , en gros elle était sa maitresse,après la naissance de ma grande sœur il la prend comme seconde épouse.

Ma mère est une très belle femme avec un physique qui ne passait pas inaperçue,élégante ,charmante et son sourire qui rafraichissait le cœur de celui à qui elle le donnait , j'étais fière d'avoir une mère comme elle .

J'étais sa petite dernière ,elle me disait toujours que j'étais un bébé a fort caractère ,qui savait obtenir dès mon jeune âge tout ce que je voulais .

Je suis issue d'une famille recomposée et nombreuse ,mon père à eu en tous 9 enfants (2 garçon et 7 filles) vu le nombre de fille vous comprendrez pourquoi je m'appelle serge ,ah ça!! j'ai omis de me présenter,je m'appelle Serge Patricia et ma vie commence réellement quand je deviens orpheline de père à l'âge de 10 ans et en classe de cm2.

*Je me rappelle seulement que le décès de mon père à été un déclic,je n'avais plus de père donc plus de soutient ,plus personne pour subvenir à mes besoins ,plus personne pour se préoccuper de mon avenir et qu'il fallait je change et devienne mature car je ne pouvait que compter sur moi même ,vu que après ma naissance ma mère ne supportant pas sa rival quitta mon père et à l'âge de 2 ans elle me ramena au près de mon père pour qu'il s'occupe de me scolariser car en Afrique celà est le rôle du père, et elle partit a l'aventure ,j'ai appris beaucoup plu-tard que ma mère étais en France marié à un autre homme et cette fois par amour ,une chose est sure elle n'est plus là pour moi ,trop loin pour s'occuper de moi. A la veille du décès de papa j'avais fais un rêve éveiller dans lequel un homme habillé dans la tenue de marin tout blanc vient vers moi et avec une voix lourde et forte m'annonçais que mon père allais mourir que demain on viendrait m'annoncer la mort de mon père et que je devrais être consciente maintenant que je devenais à cet instant le chef de famille,la personne sur laquelle mon père comptait pour veiller sur la grande famille

j'étais tétaniser ,avec la peur je ne pouvais ni bouger ,ni parler même si je le souhaitais, ça n'a durer que quelques second mais j'avais l'impression de c'était une éternité et quand il disparu je ne sais comment je suis sortis de ma chambre en hurlant , en sanglot ,papa va mourir!!!papa va mourir !!!au secours et là mes sœurs sont venu vers moi toutes surprises par mes cris,je me rappelle que ma sœur Anne a réussie a m'attraper les deux bras en me hurlant déçu qui t'a dis ça !!! tu viens de faire un cauchemar !!!! aller calme toi !!!papa ne va pas mourir!!! arrêt de pleurer tu as fais un mauvais rêve , mais moi je savais que ce n'était pas un rêve mais personne ne pouvait me croire donc je me calmais et alla prendre une douche pour retourner à l'école ,mais je n'arrêtais pas de penser à cette personne présente dans ma chambre ,c'était tellement réelle

j'étais triste ,je me sentait mal ,je ne contrôlait plus mes larmes ,même arriver en classe je ne pu cacher ma tristesse alors mon instituteur me demandais ce qui m'arrivait et je le lui dis en pleurant que mon père allait mourir ,prit de pitié pour moi il me demanda de retourner chez moi et que je n'étais pas en état de suivre les cours aujourd'hui .

Bon! imaginer la polémique et la surprise totale de tout le monde quand le lendemain mercredi qui étais le jour de repos donc pas d'école ,assise devant la maison familiale avec mes sœurs vers 16 heures ,un mini car s'arrête à notre niveau et là des femmes descendent en pleurs et nous dépasse sans même faire attention à nous ,elles se dirigeaient vers la maison en hurlant le nom de notre père!!

et là moi et mes sœurs comprirent que papa était mort sur le coup personne ne fais le lien avec les événements de la veille .

*Vous savez !!!la douleur de la perte de mon père s'explique par le faite que il y avais 6 mois en arrière mon père rentre plutôt du travail en se plaignant de douleur abdominaux et là il fait un malaise en allant prendre sa douche ,on le conduis a l'hôpital ,c'était la dernière fois que je voyais mon père car une semaine aprés son hospitalisation j'avais été battu par mon instituteur avec un tuyau d'isolation parce que comme par hasard je ne connaissais pas mon poème qui étais le poème de Maurice Carême « mon père a moi ,mon père à toi » donc ayant reçu un coup sur l'œil gauche ,ma belle-mère refusait que j'aille voir mon père dans cet état car avec ces relations il était capable de faire radier l'instituteur qui étais venu supplier ma belle mère de ne rien dire à mon père et elle accepta ,ce qui est sûre même si je le voulais je ne pouvais pas, parce que mon père était hospitalisé à Abidjan et j'étais trop jeune ,et n'avais pas d'argent pour m'y rendre toute seule donc il fallait je me résigne à attendre que mon père sorte de l'hôpital ,mais malheureusement la maladie de mon père s'aggravait et après plusieurs opérations on le transférait en France pour de meilleurs soins et il mourut un mois plutard. Donc le fait d'être le seule enfants qu' il n'ait pas pu le voire jusqu'à ce qu'il meurt, pour moi sa mort ma plis affecté que mes sœurs. En plus le lien que j'avais avec mon père étais très fort ,il me voyait comme son fils ,je me demande si savait que j'étais une fille ,c'est moi qui l'accompagnais partout quand il étais invité, comme si il étais fier de m'avoir comme enfant. Ce qui est plus bizarre, il m'appelait « serge » et il m'habillait comme un petit garçon,j'avais les cheveux toujours raser et il me disait que c'est mieux ainsi ,"tu es beaucoup plus jolie avec les cheveux courts", en gros j'ai fini par me comporter comme un petit garçon ,même mon caractère étais comme un garçon. Sa phrase la plus bizarre encore c'est « serge tu sera le plus grand basketteur de NBA en même temps pilote de l'air dans l'armée" , en gros c'était un rêveur !!!

Revenons aux funérailles de mon père ,tous le monde était maintenant au courant de ce qui s'était passé a la veille du décès de mon père donc ça murmurait et cela a même prit des proportions très grave tel qu'on me prenait pour une petite sorcière.

Après l'enterrement de papa ,ma belle-mère me renvoya ma sœur et moi dans la famille de ma mère car elle disait qu'elle ne pouvait pas s'occuper de nous vu que nous n'étions pas ces enfants,j'avais été admise au collège en obtenant mon diplôme de CEPE avec ma bourse à mon examen ,une chose est sûre depuis la mort de papa j'étais devenue bonne élèves avec de meilleurs notes à la surprise générale des gens, surtout de ma belle-mère , j'étais beaucoup plus mature ,mon langage avait changé et j'étais devenu très ambitieuse .

Je suis rentrée dans la famille de ma mère et un an après quand ma mère à appris que nous étions très malheureuses depuis le décès de papa ,elle décide de quitter la France et son mari pour venir vivre avec nous,je me rappellerai toujours de ce jour ou je suis rentrer de l'école et je vis une femme qui se tenais derrière la fenêtre en vitre et m'observait. Au début je ne l'ai point reconnu vu qu'elle avait pris beaucoup de poids mais quand elle fit un sourire diriger vers moi, là je reconnu ma mère car son sourire n'avait point changer et je ne peux n'oublier malgré mon jeune âge quand elle est partit en France. Ma mère étais là je n'arrivais pas à le croire ,le bonheur m'envahissait ,les larmes de joie coulaient tout au long de ma joue et je la serrais dans mes bras si fort comme si je voulais être sure que je ne rêvais pas.

C'est la fin qui Compte...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant