Chapitre 23

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PDV Lilith

Après avoir repris mes esprits, je cherche un téléphone et je trouve celui de Lisa sur la table de chevet.

- Je peux ? Je demande à Lisa.

- Oui bien sur chérie. Dit-elle les larmes aux yeux.

J'appelle la police et leur explique la situation, je leur donne l'adresse et ils disent qu'ils arrivent dans moins de cinq minutes.

- Je vais descendre.

- Mais t'es folle putain. Dit Oriane.

- Faut la faire patienter, alors si elle pense vraiment que je ne suis pas la, elle va s'en aller. Il faut qu'elle soit distraite au moins cinq minutes.

- Putain Lilith non tu poses ton cul ici et tu ne bouges pas.

J'ouvre la porte et la referme à clés derrière moi en prenant la clé avec moi.

- Je suis désolée, je vous aime merci pour tout.

Je descends les escaliers et je vois ma mère qui pointe une arme sur Kyle et Andrew. Putain, tout ça, c'est de ma faute.

- Baisse ton arme, c'est bon je suis là.

- Putain Lilith pourquoi tu n'es pas rester cacher. Hurle Kyle.

- Elle me veut moi, c'est bon aller, vous en.

- T'as perdu la tête putain.

Je m'avance à côté d'eux.

- Tu peux baisser ton arme.

- Jamais, je vais te tuer.

- Tu ne pourras pas avoir l'argent si je suis morte.

- Je trouverai un moyen, mais je veux te voir mourir.

- Alors ok, mais tu les laisses partir.

Elle hoche la tête et pointe son arme sur moi.

- Tu rêves si tu penses qu'on va partir sans toi.

- Cassez vous putain.

- Tu me dégoutes Lilith. Dit Kyle.

- CASSEZ VOUS. BORDEL !

Andrew se relève aidé par Kyle et ils s'en vont.

- Tu veux faire ton héroïne ? Mais tu vois ce que tu gagnes ? Tu le dégoutes, tu n'es pas assez pour lui, il a besoin d'une vraie femme, pas d'une ratée comme toi.

- Et toi alors? Tu crois être une vraie femme ? Tu menaces ta fille avec un putain de flingue.

- TU N'ES PAS MA FILLE ET TU NE L'AS JAMAIS ÉTÉ.

- Et toi tu n'as jamais été une mère, pour moi ou pour Andrew.

- J'ai été une mère exemplaire pour Andrew, tu ne méritais pas d'avoir de l'amour, tu n'es qu'une erreur et personne en t'aime, tu fais juste pitié.

- Pourtant, c'est toi qui te retrouves toute seule ici.

- Je ne suis pas seule, hein Franck ? Elle se retourne pour regarder mon père, mais il n'est pas là.

- Tu es et tu resteras seule jusqu'à la fin de misérable vie, maman.

- Ne m'appelle pas comme ça bordel !

- T'es devenue complètement folle et tu vas plonger.

- Si je plonge, tu plonges.

- Non, parce que je ne suis pas seule, toi si.

Dying on the insideOù les histoires vivent. Découvrez maintenant