mon amour sanguinaire

Au commencement

je me nomme alba gratipanez je suis italienne libanaise. je porte ce nom en hommage a ma grand mère décidée a ma naissance. Ma mère fait partie de ces femmes qui pensent qu' en donnant le nom d'une personne qu'on aime à son enfant, le nom jouera sur la personnalité de celui ci. moi j'ai toujours pensez que c'était des bêtises mon père a essayer de le faire comprendre plus d'une fois parce que je ne ressemble en rien a sa belle mère disait il mais ma mère disait toujours << tu ne comprends pas Paolo tu es aveugle ou quoi c'est flagrant ça frappe à l'œil >>. Mon père trouvait que j'avais quelque chose de différent il savait pas quoi mais disait que suis pas comme les autres enfants. dans mon enfance je me souviens que je n'aimais pas rester avec les autres enfants je les trouvait stupide et ennuyeux donc pendant que certaines fille de mon quartier jouait la poupée je peignais. la peinture, j'aimais ça. mon père m'achetait chaque année une poupée mais 2 semaines après elle finissait démembrée. Pas que Je n'étais pas féminine bien au contraire c'est juste que je ne voulais pas m'adonner aux lois de la société je me sentais libre à cet époque de pensée librement d'agir librement d'être qui je suis sans me soucier de ce qu'on va dire.

Aujourd'hui je suis assise là je conte ma vie, mon triste sort. Ayant un pied dans la tombe j'ai eu envie de raconter cette histoire, de raconter mon histoire. Et je peux vous l'avouer je regrette. Je regrette amèrement mes choix. Aujourd'hui j'ai 50ans sans époux sans enfants aucune famille aucun ami mais une fortune colossale le rêve de tout humain moi je l'ai, mais au prix de quoi ?

Samedi, 4mai 1985

C'était le dernier jour de classe, la fin de mon année lycée je sortais enfin de ce cadre et comme les autres élèves j'étais enthousiasme. Certaines filles pleuraient parce que beaucoup d'entre nous prévoyaient fréquenter à l'étranger d'autres ce prenaient en photos comme d'autres ce droguaient, s'embrassaient ou fumaient bref chacun fêtait a sa manière la sortie lycéenne.

Mes parents s'étaient tellement plaints de mon caractère que pour finir j'avais décidé de changer enfin de faire semblant d'avoir changer. Je fréquentais au Canada à cet époque la et je vivais chez mon oncle.

Aujourd'hui était un jour spécial je venais de rentrer à la maison j'étais impatiente j'avais hâte de voir ma mère j'attendais avec vivacité cette fin d'année scolaire pour aller voir mes parents. Ça faisait 3ans que je ne l'avais pas vu et mon père quant à lui, vu qu'il travaillait une fois par mois dans la zone il passait de temps en temps à la maison de mon oncle me voir. Donc je faisais ma valise toute ravie la joie au cœur. Puis on frappa à ma porte et je vis Janaya et thomas entrés. Depuis que j'avais emménagé avec mon oncle je m'étais faite de nouveaux amis dans la région Janaya et Thomas n'étaient pas seulement mes meilleurs amis mais aussi mes frères et sœurs, ma famille. Janaya était un peu plus âgé que moi elle avait 22ans elle avait arrêté l'école faute de moyen et bossait comme serveuse dans un restaurant à part ça elle faisait des cours du soir en comptabilité. Thomas lui était en fac il faisait médecine, il avait 25ans. A vrai dire je dirais qu'il était l'homme le plus sexy du quartier really. Pour moi c'était le grand frère idéal mais aussi mon ami. Je les avais connus tous les deux derrière mon oncle. Thomas était le fils à un de ses amis et tout comme Janaya il faisait parti de mes voisins les plus proches. Janaya, elle et sa mère rapportaient des vivres à mon oncle tous les weekends. Je les connaissais depuis l'enfance

-alors mouse s'en va ! dit Thomas. <Mouse> c'était le petit nom que m'avait donné thomas lors d'un petit accident qui s'était produit dans la cheminée.

-THOMAS, JANAYA ! Je courus dans leurs bras. Vous allez me manquer

- nous y comptons bien ma petite. Dit Janaya

-alors mouse dis moi que vais-je faire de mes weekends sans toi tu peux me dire j'étais déjà habitué à te voir me baratiné les oreilles avec tes histoires à la con et toujours m'attendre à une gaffe. Allons sorcière reporte ton départ à un mois norrh ma petite titoune. Dit-il en frottant mes cheveux.