Les Petits Minions d'Agatha Christie... en Amérique !

En route pour l'Amérique

Les trois amis, Marlène, Alice et Swan prirent place dans le jet privé, que le père de la reporter leur avait gentiment prêté. Le décollage se fit quelques instants plus tard. Laurence n'était pas hyper souriant, tandis que Marlène (assise à côté de lui évidemment on encourage les ships nous ici) et Alice avaient le sourire aux lèvres.
Ils allaient en Amérique ! Et tous les trois !

Marlène était si triste quand elle a appris le départ de Swan, et Alice aussi, bien qu'elle avait du mal à l'admettre. Mais là, ils étaient tous les trois, dans un jet privé, en route vers les États-Unis. Décidément rien ne pouvait les séparer ces trois là.

Alice: Bon, bah j'pense que j'vais aller chercher des boissons moi, j'vous laisse en tête à tête !

Laurence leva les yeux au ciel et Marlène fit une mine... choquée ? (en vrai j'suis sûr elle est trop heureuse).

Marlène: Alice, voyons...

La plus jeune partit vers le cockpit pour demander des renseignements et Laurence lâcha un grand soupir.

Swan: Ahhhh enfin débarrassés ! J'espère que le voyage ne va pas durer trop longtemps.

Marlène: Oh je pense qu'il y a plusieurs heures de vol... faites une petite sieste par exemple ! Ou lisez, tenez si vous voulez j'ai apporté un livre.

Swan: Non non merci Marlène, c'est gentil à vous. Je vais... admirer la vue.

Marlène: Bon très bien, comme vous voulez...

Le commissaire regardait par le hublot, pendant que son amie lisait tranquillement son livre. Mais il réfléchissait, retournait la question moult fois, comme il l'avait déjà fait auparavant. Il fallait qu'il dise à Marlène ce qu'il ressentait pour elle, il ne voulait pas qu'elle l'apprenne par quelqu'un d'autre.

Après quelques minutes, il se dit qu'elle devait le savoir, enfin le savoir. Ça faisait un bout de temps qu'ils se connaissaient tous les deux, et il était au courant que Marlène ressentait quelque chose pour lui et espérait depuis longtemps qu'il lui partage le sentiment.

Swan se tourna vers elle, et constata que Marlène s'était endormie. Le policier sourit en la voyant et fut un peu surpris quand sa tête commença à doucement se poser sur son épaule.

À ce moment-là, Alice revint dans la pièce.

Alice: Dis Marlène tu-

La jeune reporter se tut instantanément en voyant son amie qui dormait sur l'épaule de Laurence, qui lui fit également signe de se taire.
Alice sourit et s'en retourna.

Alice: Bon bah je vous laisse en tête à tête alors hein !

Alice tapa à la porte du cockpit mais pas de réponse. Elle colla alors son oreille contre, et entendit un pur charabia, des mots qui globalement se terminaient en "A", en "O"... mais pas du français. La jeune femme, complètement paumée, ouvrit la porte et devint encore plus paumée quand elle vit qui occupait le cockpit depuis tout ce temps.

Trois petits bonhommes, entièrement jaunes. L'un posé sur le siège de droite, n'avait qu'un seul oeil, équipé d'une lunette au verre unique. À gauche, son ami était plus grand, avec deux yeux cette fois. Le troisième dormait dans un coin, en serrant contre lui un petit ours en peluche.

Alice: Qu'est ce que c'est que... ce bordel...

Le petit bonhomme au seul oeil se tourna vers Alice et lui fit un signe en souriant.

Stuart: Hello ! Captain Stuart, Kevin, and Bob !

La jeune femme lui fit alors un signe à son tour, un peu dubitative.

Alice: Euuh... salut...

Alice essayait de comprendre ce qui se passait, et ce que les petits bonhommes lui disaient. Elle eut alors un éclair de génie: Laurence savait parler plusieurs langues, peut-être qu'il connaissait la leur !

Alice: Alors... bougez pas, je reviens tout de suite.

La reporter retourna voir ses amis.

Alice: Euuuh Laurence, vous pouvez venir ?

Swan: Un petit "s'il vous plaît" ne vous arracherait pas la langue... qu'est ce qui se passe ?

Alice: Bah alors j'ai réussi à trouver le capitaine, mais je comprends absolument rien à ce qu'ils me disent.

Swan: Je savais pas que vous étiez empotée à ce point, Avril, ne pas comprendre votre langue maternelle...

Avril leva les yeux au ciel.

Alice: Mais justement ! Ils parlent pas français !

Swan haussa les sourcils.

Swan: Eh bah vous savez pas parler anglais ?

Alice: C'est pas de l'anglais, je sais pas quelle langue c'est...

Marlène se réveilla justement à ce moment-là.

Marlène: Que se passe-t-il ?

Swan: Avril a des petits problèmes linguistiques !

Alice: Mais- allez voir par vous même vous verrez !

Le Commissaire se leva d'un coup et marcha vers le cockpit, suivi de près par Marlène et Alice. Il fronça les sourcils quand il vit les créatures jaunes devant lui.

Swan: Qu'est ce que c'est que ce foutoir ?!

Marlène vit les créatures, et fut toute émerveillée.

Marlène: Ooooh mais qu'ils sont mignons ! Comment vous vous appelez ?

Alice: Euh bah celui qui a qu'un oeil c'est Stuart, le grand c'est Kevin et le petit avec le nounours c'est... Bob je crois.

Marlène: Tu comprends ce qu'ils disent alors ?

Alice: Bah c'est Stuart qui a juste dit les prénoms, sinon je comprends queudalle...

Swan: C'est pour ça que vous m'avez appelé ? Pour des bonhommes jaunes qui parlent en charabia ?

Alice: Mais moi je me suis dit que vu que môssieur le commissaire parle tellement bien les langues étrangères que vous auriez ptet' pigé un truc !

Marlène: Arrêtez de vous disputer tous les deux ! Attendez un peu... je crois que je comprends ce qu'ils disent. Mon petit, peux-tu nous dire d'où vous venez ?

Stuart prononça quelques mots.

Marlène: Il dit qu'ils viennent du temps des dinosaures... et qu'ils font partie d'un peuple très ancien.

Alice: Et comment il s'appelle ce peuple ?

Encore quelques mots, mais venant de Kevin.

La secrétaire se retourna vers ses amis.

Swan: Alors ?

Marlène: Ils disent s'appeler... les Minions.