Chapitre unique

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Cette histoire est totalement fictive. Merci de votre compréhension.

/!\  La musique est un bonus, elle est plus agréable à écouter pendant la lecture. N'hésitez pas à la relancer, même lorsque vous n'avez pas terminé. Mes excuses, vous devez la lancer en parallèle sur Youtube car elle ne peut être écoutée que sur cette plateforme. Il faut cliquer sur "Regarder sur Youtube" /!\.

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Il était une fois deux jeunes enfants qui vivaient de rêves et d'étoiles. L'un, le petit frère, était immature et aimait s'amuser, désespérant ses parents par son comportement. L'autre, le grand frère, était plus mature pour son âge, très doux, agréable et profondément gentil, surveillant son cadet afin de lui éviter les ennuis.

Très tôt déjà, l'aîné savait lire, écrire, parler, au grand comble de son frère qui avait appris bien plus tardivement, ce qui faisait de lui le prodige de la famille et le baby-sitter du dernier. De ce que voyait son petit frère, le grand lui semblait toujours être préféré, recevant plus de jouets, plus d'attention, plus d'amour de ses parents, alors que lui, il était toujours délaissé à ce rang de second, passant toujours après son frère. Pourtant, étonnamment, il ne détestait pas son grand frère. Même s'il jalousait sa position et ce qu'il recevait, il l'adorait, son frère lui donnant à chaque fois ses cadeaux, ses affaires, prétextant toujours une excuse différente.

« J'ai bien assez de jouets », disait-il de sa petite voix enfantine.

Ou

« Tu es mon petit frère adoré, c'est normal que je te les donne ».

Ou encore

« Un jour, de toute façon, tout te reviendra. Donc, je peux te les donner maintenant ».

Et ses phrases étaient toujours accompagnées d'un joli sourire.

Toutefois, malgré la gentillesse de son grand frère, le petit souhaitait une chose plus que tout. Lui aussi voulait recevoir de l'attention de la part de ses parents. Alors, comme tout enfant immature, il fit des bêtises. Cela fonctionna puisque ses parents le grondèrent, lui permettant de recevoir ce qu'il désirait. Néanmoins, son grand frère, au lieu de le rabrouer, lui prit la main et l'emmena dehors.

Ils marchèrent et il lui demanda :

« Si cet oisillon fait des bêtises et qu'il blesse sa maman ou son papa, penses-tu que ce sera bien pour sa famille ou lui ? ».

Et sur ces mots, il laissa son frère y réfléchir, alors seulement âgé de sept ans. Il garda sa main dans la sienne puis reprit d'un air plus doux :

« Viens, je vais te montrer mon endroit secret ».

Ils suivirent un ruisseau, le long de la forêt, loin de leur maison nouvellement emménagée, soi-disant pour son frère, encore une fois. Le cadet avait perdu ses amis après son emménagement et voulait retourner en ville, mais ses parents préféraient rester à la campagne.

« Regarde, lui dit son frère en pointant du doigt le ciel, regarde comme c'est beau ».

Ils étaient dans un champ de pâquerettes et de marguerites, la demeure était loin, seul autour d'eux se trouvaient la terre, les arbres et ce ciel bleu.

Jamais il n'avait vu un ciel aussi bleu, d'un bleu si limpide qu'il ressemblait à l'eau d'une source, à ce bleu des gouttes d'eau de la rosée du matin. Son frère lui montra les nuages, lui parla du ciel avec une étincelle dans les yeux et un enjaillement qu'il n'avait jamais perçu chez lui, comme s'il découvrait une tout autre personne.

Vers un ciel plus bleu ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant