Fake Empire

Chapitre I : La Lune.

Lorsqu'on regarde derrière nous, on peut remarquer qu'à un moment de notre vie, nous avons joués un rôle. Un rôle qui a su définir notre avenir ou au contraire un rôle qui nous a fait faire des choix irréversible. Tous le monde l'a fait et peut-être qu'aujourd'hui à cet instant même où vous lisez cette phrase, vous jouez un rôle auprès de quelqu'un ou sur vous même. Puisque depuis notre naissance, on nous inculte des choses qui nous conduisent à avoir un masque à des moment de notre vie.
Chez des amis, dans notre famille, ou même devant notre propre reflet.
Ainsi, je vais vous raconter l'histoire d'une fille qui portait un masque. Ce masque lui permettait de cacher se qu'elle pouvait ressentir, au point que personne connaissaient sa vie et ne savait qui elle était jusqu'à ce jour là.

Voici mon histoire:

Tout commence un dimanche après-midi des plus semblables aux autres. Il n'y avait pas de courrier, les jeunes passaient leurs temps à être dehors, tandis qu'Anna, elle, restait assise auprès de sa mère dans une chambre trop lumineuse. Elle contemplait la pluie qui dansait sur les carreaux de la fenêtre. Elle apercevait au loin des jeunes qui fumaient en dessous d'un porche. Ils riaient tous ensemble. Elle les observait, apercevant son reflet, qui disparaissait au fur et mesure qu'elle s'éloignait.

- Anna ? Murmura doucement sa mère.

- Oui ? Répondit-elle.

- Je t'ai interrompu dans tes pensées ?

- Non, absolument pas, dit-elle.

- Alors, pourquoi je les vois s'estomper dans tes yeux ?

Anna laissa échapper un léger sourire.

Sa mère lui souleva une mèche de cheveux qui s'était glissée sur son visage et caressa sa joue doucement. Elle comprit très vite pourquoi sa fille était triste et pensive, mais au fond d'elle, elle aurait aimé avoir tout les pouvoirs et la force possible pour éviter qu'elle soit triste.

Elle toussa, de plus en fort. La douleur pouvait être affreuse comme douce parfois. Anna réchauffait les poumons de sa mère avec une chaleur qu'elle produisait avec ses mains. C'était la routine du quotidien depuis que la maladie de sa mère avait été déclarée un an plus tôt.

Le pire serial killer, celui qui tuait sans prévenir, qui frappait à votre porte comme un ami, et vous annonce qu'il va détruire toutes les globules rouges de votre organisme : Le Cancer.

Quand Anna avait entendu le mot "Cancer" pour la première fois, c'était en tant que signe astrologique. Lorsque son père lui a annoncé que sa mère était atteinte du Cancer, elle n'avait pas comprit aussitôt, puisque sa mère était Capricorne. Et puis, au bout de 3 secondes, elle sut que ce n'était pas le signe astrologique, mais ce terrible tueur.

Aujourd'hui, le tueur a bien détruit sa mère, son visage est maigre, fade, et puis elle a mauvaise mine. Ces yeux ne se ferme presque plus. Mais elle se bat, elle essaye de résister.

Le père d'Anna entra dans la pièce, fit délicatement un baiser sur le front de son épouse, et murmure à Anna :

"Elle dort, alors partons pour ne pas la réveiller".

Le père, lui, était un homme courageux ; mais peut-être trop amoureux.

Le lendemain, c'était l'anniversaire d'Anna. Ses parents étaient absents, son père avait dû emmener sa mère aux urgences. Le père d'Anna laissa une petite feuille jaune sur le réfrigérateur par dessus lequel était marqué la simple phrase : "Bon anniversaire ma princesse."

Anna resta neutre à ce petit mot qui partait d'une bonne attention, elle prit un stylo et grava sur ce petit bout de papier : "Merci."

Les pense-bêtes étaient devenus leurs mode de communication.